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Le curé Meslier et Voltaire. Dans les Lettres sur Rabelais et sur d'autres auteurs, Voltaire nous apprend que le curé Meslier avait écrit trois exemplaires de son Testament, et il ajoute: «Des trois exemplaires, il y en eut un que le Grand Vicaire de Reims retint; un autre fut envoyé à M. le Garde des Sceaux Chauvelin; le troisième resta au greffe de la justice du lieu. Le comte de Caylus eut quelque temps entre les mains une de ces trois copies, et bientôt après il y en eut plus de cent dans Paris, que l'on vendait dix louis la pièce. Plusieurs curieux conservent encore ce triste et dangereux monument. »> Voilà bien de la précision! N'y en a-t-il pas à l'excès? Qu'en pensent les lecteurs de l'Intermédiaire? L'un d'eux aurait-il eu l'heur de rencontrer un de ces «< plus de

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Le curé Meslier et l'excitation à la strangulation du dernier roi. Naigeon reproduit un seul passage de la seconde partie du Testament, c'est celui-ci : « Je voudrois, et ce sera le dernier, comme le plus ardent de mes souhaits; je voudrois que le dernier des rois fût étranglé avec les boyaux du dernier des prêtres. » Estil vraisemblable qu'une telle pensée ait été énoncée par un écrivain 1733? Si le passage était vraiment du curé Meslier, il serait probable que les pages précédentes dénonçaient la conjuration des rois et des prêtres : auquel cas, le curé serait digne d'un brevet pour sa découverte, à moins qu'il n'existe une trace plus ancienne de la croyance à cette conjuration, PH. R.

mort

en

Diderot et M. Ed. Fournier. Diderọt écrit, dans les Eleutheromanes :

J'en atteste les temps, j'en appelle à tout âge Jamais au public avantage

L'homme n'a franchement sacrifié ses droits; S'il osait de son cœur n'écouter que la voix, Changeant tout à coup de langage,

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Il nous dirait, comme l'hôte des bois : « La Nature n'a fait ni serviteur ni maître; « Je ne veux ni donner ni recevoir de lois," Et ses mains ourdiraient les entrailles du [prêtre, A défaut d'un cordon, pour étrangler les rois.

L'édition Assézat ne donne ici aucune variante. D'autre part, M. Ed. Fournier, dans l'Esprit des autres, donne les vers suivants :

Et des boyaux du dernier prêtre Serrons le cou du dernier roi. Peut-on désigner l'édition d'où il a tiré cette leçon ?

PH. R.

Diderot, Naigeon et M. Ed. Fournier. M. Ed. Fournier s'exprime ainsi : « Naigeon cita ce voeu de cannibale dans son article Philosophie ancienne et moderne de l'Encyclopédie, et Diderot, moitié riant, moitié sérieux, le reprit pour en faire la fin d'une strophe. »>

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Le consciencieux et spirituel érudit n'at-il pas risqué ici d'induire en erreur le lecteur, dont les connaissances en histoire littéraire ou en bibliographie sont peu étendues? Ne semble-t-il pas, à le lire, que l'œuvre de Naigeon, qui a vu le jour l'an II de la République, a précédé la composition des Eleutheromanes, qui est de 1772 ? PH. R.

L'étranglement du dernier roi est-il, - La ou non, un emprunt de Diderot? mention du prêtre, dans les deux vers qui nous occupent, n'est amenée par rien de ce qui précède dans les Eleutheromanes; et, dans ce qui suit, l'allusion au prêtre reparaît assez singulièrement dans l'expression: « Deux tigres ligués. » Il semble donc bien qu'on est en présence d'une pensée étrangère intercalée.

Mais de qui alors serait cette pensée? On ne lui a jamais donné d'autre auteur que le curé Meslier, et pourtant l'époque où il a vécu rend l'attribution peu vraisemblable. Que penseront là-dessus les correspondants de l'Intermédiaire? PH. R.

« Un philosophe célèbre. » Qui est le « philosophe célèbre », dont Naigeon cite ce passage, dans les pages qui suivent le Testament du curé Meslier : « Qu'estce que la crainte du ressentiment particulier? Qu'est-ce même que celle des dieux ? Qu'est-ce que la voix de la conscience, sans l'autorité et la menace des loix? LES LOIX! LES LOIX! voilà la seule barrière qu'on puisse élever contre les passions des hommes; c'est la volonté générale qu'il faut opposer aux volontés particulières ; et, sans un glaive qui se meuve également sur la surface d'un peuple, et qui tranche et fasse baisser les têtes audacieuses qui s'élèvent, le faible demeure exposé à l'inure du plus fort; le tumulte règne, et le crime avec le tumulte... »

PH. R.

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Afin d'en avoir le cœur net, je consulte la vie de Copernic, écrite par Nicolas Muller, professeur à Groningen, qui donna, en 1617, une édition annotée du livre de Copernic, et plaça en tête de cet ouvrage une notice où, après avoir parlé de la naissance de Copernic, il dit: « Qua<< driennio post, acerba morte sublatus « est magnus ille Joan. Regiomontanus,qui « moriens Astronomiæ instaurandæ lam« pada... huic nostro Copernico, etiam« dum puerulo, tradidisse videri potest. » Etiamdum puerulo : à la bonne heure ! Il me semble que je tiens le fils. Bailly avait cette phrase de Muller sous les yeux, quand il écrivait (1785), dans son Histoire de l'Astronomie moderne : « Regio

<< montanus mourant avait transféré à « Copernic, encore enfant, le flambeau de « l'astronomie. »>

Mais je poursuis mes recherches, et j'ouvre la Biographie Universelle de Michaud (1813). L'article Copernic y est l'œuvre d'un savant célèbre, M. Biot. « Copernic, dit-il, frappé de l'éclat que Regiomontanus jetait alors, résolut ́de « faire un voyage en Italie, afin de visiter « cet homme célèbre. »

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Un imprimeur du seizième siècle à déterminer. Le Manuel du Libraire reproduit (t. II, col. 299) la marque d'un imprimeur qu'il qualifie d'inconnu, et qui

457 accompagne une édition, sans lieu ni date, de l'Hécatongraphie de Corrozet. Cette marque se retrouve sur deux volumes que 'ai sous les yeux: 1o Le Théâtre des bons engins, par La Peyrere; 2° les Emblèmes d'Alciat.

La devise: «NI HAULT, NI BAS, MÉDIOCREMENT », ne pourrait-elle pas résoudre le problème que le savant auteur du Manuel du Libraire a laissé intact, et déterminer le nom de ce typographe anonyme dont les productions paraissent avoir été exécutées à Lyon, vers 1540? C. M.

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Bonnets phrygiens démarqués, casqués et... masques!— On sait que, dans la décoration de la façade du Cirque d'Hiver, au boulevard du Temple, figurent deux Amazones à cheval, en bronze, aux deux côtés de la porte d'entrée. Ces deux Amazones avaient été, comme de raison, coiffées du bonnet phrygien en 1848. Lorsque M. le Président de la République dixdécembriste se fut fait Prince-Président par la vertu du Deux-décembre et sa propre vertu latente, puis, Empereur des Français et des Anglais par sa vertu de plus en plus éclatante, les deux bonnets phrygiens parurent compromettants, comme de raison. On m'assure qu'ils furent alors, un beau matin, métamorphosés en deux casques. Ces deux casques auraient été fondus par la maison Calla, sous la direction du citoyen Hittorff, l'architecte grécoparisien pour tout faire, et superposés, vis

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sés, sur les malencontreux bonnets grecs. en attendant des jours meilleurs!

Est-ce bien la vérité ?

Mais quand donc en aurons-nous fini, avec les emblèmes, les symboles, rocamboles séditieux et politico-religieux, drapeaux et oripeaux ?...

Assez, qui qu'en grogne! Assez comme cela !

Assez de badaudisme et de paradoxisme!
Assez de mysticisme et de cataglottisme!
De caricaturisme et de mythologisme!
Et de bacchanalisme et de catholicisme!
Et de protestantisme et d'anglicanardisme!
Et de coccéianisme et de cacophonisme!
Et d'an-athématisme et d'ânes-à-chronisme!!.
Et d'ánes-à-logisme et d'ânes-à-baptisme !!!
UN EMBALLEUR,

qui ne s'emballe pas, et qui
s'en bat l'œil.

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Mariage des prêtres. J'ai grand'peur que cette question délicate et intéressante à plus d'un titre n'ait déjà été traitée autrefois, du moins incidemment, par l'Intermédiaire.

Dans le doute, je lui demanderai à quelle époque précise le mariage des prêtres a été prohibé dans l'Eglise catholique romaine. L'usage antérieur sur ce point ne s'est-il pas perpétué pendant quelque temps, postérieurement à cette prohibition? N'y a-t-il pas eu des prêtres assermentés, qui, mariés pendant la Révolution, sont demeurés soumis au lien conjugal, quoique rentrés dans le giron de l'Eglise après le Concordat?

Enfin, n'existe-t-il pas, encore de nos jours, des prêtres catholiques, de rites étrangers mais soumis à Rome, qui ont le droit de contracter_mariage? PAUL MASSON.

Millet du Pertuis, sieur de Beaujour,est l'éditeur des « Entretiens sur la philosophie. Par M. Rohault. Dediez à Son Altesse Sérénissime Monseigneur le Prince. A Paris, chez Michel Le Petit, M.D.CLXXI, in-12. »

Je lis au Privilège << Notre cher et bienaimé Millet du Pertuis, sieur de Beaujour, nous a très humblement fait remontrer qu'il désiroit faire imprimer un livre intitulé: Entretiens sur la Philosophie, par Jacques Rohault, où il a expliqué les matières les plus difficiles,selon le sentiment du sieur des Cartes, etc. »

Millet du Pertuis de Beaujour est-il connu ? H. DE L'ISLE.

Sur l'abbé de Pezene, Languedocien. Je connais de lui : « Recueil de quelques sermons prononcez par monsieur l'abbé De Pezene... A Paris, chez Edme Coute

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Madame de Créquy. — Quelle est donc, en définitive, la valeur historique des Mémoires de Madame de Créquy? Je sais bien qu'ils ont été composés par M. de Courchamps. Mais est-ce d'après des notes écrites de cette spirituelle grande dame ?

Et alors, sait-on si elle a laissé des manuscrits? D'après les renseignements généalogiques qu'elle donne sur sa famille, ses héritiers ont été les Le Tonnelier de Breteuil, puis les Montmorency. A-t-on connaissance que ses papiers avaient été conservés par l'une ou l'autre de ces deux familles? D'après le ton des Mémoires, il me paraît impossible que M. de Courchamps ait inventé des détails si remplis de couleur et de vie. Est-ce seulement d'après les récits de la marquise de Créquy qu'il a composé son ouvrage? En un mot, y a-t-il une apparence d'authenticité, y a-t-il quelque fondement dans toutes ces historiettes? Je serais bien reconnaissant aux confrères qui m'édifieraient sur ce point. LESLIE.

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Charlotte Corday, tragédié. Au verso du titre de ses Poésies, imprimées, en vendémiaire an XII (à Privas, chez Agard), l'ancien Conventionnel girondin, FrançoisJoseph Gamon, annonce la publication, chez le même Agard, de deux ouvrages dramatiques, ayant pour titre : l'un Cléopâtre, tragédie en cinq actes et en vers; l'autre, Charlotte Corday, tragédie en trois actes et en vers, avec cette épigraphe: Dulce et decorum pro patria mori. Cette dernière pièce est précédée des deux lettres que Charlotte Corday écrivit, l'une à son père, l'autre à Barbaroux, quelques heures avant sa mort, et de l'interrogatoire qu'elle subit devant le Tribunal révolutionnaire. Gamon ajoute que « ces deux ouvrages imprimés déjà dans l'étranger, d'après un manuscrit inexact et tronqué, seront réimprimés avec des corrections, par lesquelles l'auteur s'est efforcé de les rendre moins indignes de l'attention du public, » et qu'ils seront mis en vente au 1er frimaire suivant.

C'est sur cette tragédie de Charlotte Corday que je désire attirer l'attention. Malgré de minutieuses recherches, je n'ai amais pu mettre la main sur cette pièce. D'autres chercheurs n'ont pas été plus heureux que moi. Ils n'ont, disent-ils, jamais vu cette œuvre portée sur aucun catalogue, et l'un d'eux pense même que, malgré l'avis précité, la tragédie de Ga

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Clémenceau : « Le Vengeur des Rois. »

« Le Vengeur des Rois, poème en six chants, et autres pièces relatives à la Révolution française, par M. CLémenceau, magistrat chef de justice en France, émigré pour Dieu et le Roi. Londres, Dulau, 1081 (sic pour 1801). I vol. in-8. » Tel est le titre d'un ouvrage que j'ai sous les yeux. Ce Clémenceau ne serait-il pas un ancêtre peu éloigné du député actuel, du même nom? LE ROSEAU.

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Sainte-Beuve : « Volupté » et « le Livre d'Amour ». Sait-on quels sont les personnages mis en scène par Sainte-Beuve dans Volupté et dans le Livre d'amour? Je crois que plusieurs, au moins, d'entre eux ne sont pas imaginaires. Connaît-on « mademoiselle Amélie », « madame R. » le « marquis de Conaën, et la marquise de Volupté? Adèle, » du Livre d'amour? Apropos de ce dernier ouvrage, je serais très désireux de le posséder, et ma gratitude serait vraiment bien vive envers celui qui m'en indiquerait un exemplaire à vendre, ou qui me fournirait le moyen d'en feuilleter un, ne serait-ce que peu d'heures. GABRIELLE.

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Eminée et Salmée, ou Saumée.-Quelque collabo provençal peut-il me dire ce que valent, en ares et hectares, ces deux mesures agraires usitées autrefois dans le midi de la France? Ce devait être assez considérable, à én juger par le révenu. Je vois, en effet, dans de vieux titres, qu'en 1695, dix-huit éminées de vigne rapportaient 1,121 liv., sur lesquelles il fallait défalquer 196 de frais de culture: reste, de produit net, 925 liv. Par contre, 12 éminées de pré ne s'affermaient que 135 liv. MONREPOS.

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Citations à sens détourné et par approximatifs (XI, 224, 255). N'est-ce pas le marquis de Bièvre qui avait fait écrire sur la porte de son écurie : <«< Honni soit qui mal y panse... » Il est bon de remarquer, en passant, qu'ici le sens n'est pas à proprement parler détourné, mais simplement restreint. Il ne faut pas oublier, en effet, que penser et panser ne sont qu'un seul et même mat ayant même étymologie: le latin pensare, peser, examiner, puis se soucier de, veiller sur... Dans l'ancien français, on disait : « penser de son cheval,» pour « s'en occuper, lui donner des soins. » La spécialisation du sens a seule déterminé et dans tous les cas maintenu pour cette acception particulière la variante orthographique : panser, en conservant pour tous les autres cas la forme : penser. PAUL MASSON.

- Une jolie, bien jolie dérivation du sens, n'est-ce pas celle-ci? - Une jeune et spirituelle femme en est à sa première couche; le travail est laborieux, elle se lamente; l'accoucheur qui, lui, n'en est pas à sa première, cherche une bonne parole pour calmer la patiente :

Où le père à passé, passera bien l'enfant! lui dit-il, à l'oreille.

Et ce souvenir du passage du Rhin (couleur locale!), arrivant ainsi fort à propos, égaie la pauvre descendante d'Eve jusqu'aux larmes, et soudain

Miraculeusement opère,

En la faisant penser au père
(Qu'elle maudit!)... La voilà mère!
Adieu toute douleur amère!

Rire, c'est être désarmé.
Vainement on s'est alarmé,
Vainement on s'est gendarmé...
Quand maître Adam d'Eve est aimé

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La vie est à mourir de rire.
Lorsqu'on est dans la poêle à frire,
Le mieux n'est-il pas qu'on s'en tire
Gaiement, par une volte-vire?
S. D.

Noms historiques (XII, 229; XIII, 175). Pourlés descendants des frères de Jeanne d'Arc, voyez les deux livres si intéressants publiés chez Claudin, 1878 et 1879, par MM. de Bouteiller et de Braur: La famille de Jeanne d'Arc, Nouvelles recherches sur la famille de Jeanne d'Arc. Voyez encore le bon travail de M. de Molandon, que je ne puis indiquer exactement, ne l'ayant pas sous les yeux. POGGIARIDO.

Portrait de Salomon de Caux (XIII, 227, 282, 310,376,...) N'en déplaise au Dr By, ce n'est point au village de Caux en Languedoc ni à celui de Causse, qu'il peut chercher le lieu de naissance du célèbre ingénieur.

1o,Son véritable nom n'est pas de Caux, mais de Caus, comme on peut le voir sur le frontispice et dans la dédicace de tous ses ouvrages: l'argument tiré de l'identité de son nom avec celui du village de Caux se retournerait donc contre son auteur;

20 Il existait en Normandie plusieurs familles de Caux ;

3o La ville ou du moins le pays de Dieppe a toujours revendiqué l'honneur d'avoir donné le jour à l'ingénieur;

4o Son fils ou son neveu, sur le frontispice de la Novvelle invention de lever leav plys havlt que sa source, imprimée à Londres, 1644, in-fol. (et qui n'est que la reproduction partielle mais textuelle du fameux ouvrage Les raisons des forces movvantes, de Salomon), se nomme et se qualifie ainsi : « Isaac de Cavs, ingényeur et architecte, natif de Dieppe », et l'on trouve, en effet, trace de sa présence à Dieppe dans quelques circonstances.

Il n'y a donc aucun motif pour revenir sur l'attribution depuis si longtemps et si généralement adoptée

Michel Morin (XIII, 227, 332). ajouter à l'actif de Michel Morin :

L.

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Pour

10 Une petite plaquette en 12 pages in-32 intitulée: Eloge funèbre de Michel Morin, bedeau de l'église du village de Beau Séjour, décédé le 1er mai de la présente année, prononcé devant la porte du défunt, en présence de tous les habitants du village, le jour de son enterrement. A Rouen, chez Lecrène-Labbey, imprimeurlibraire et marchand de papiers, rue de la Grosse Horloge, no 173.»

Avec cette épitaphe:

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