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(CORRESPONDANCE littéraire, NOTES and QUERIES français.)

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Frustra fit per plura... (XIII, 483).— Dicastès ne commet-il pas ici une grosse erreur de droit? Je n'ai pas un créancier et un débiteur. J'ai seulement un débiteur. J'ai passé un contrat avec M. Fischbacher, gérant de l'Intermédiaire et administrateur de ce journal, qu'il signait en sa qualité de gérant. Aux termes de ce contrat synallagmatique, j'ai payé 12 fr. à M. Fischbacher, qui s'est engagé, de son côté, à m'envoyer edit journal pendant l'année 1880. J'ai accompli mon obligation, et M. Fischbacher ne peut se soustraire à la sienne qu'en cas de force majeure, ou s'il tombe en faillite, ou dans les cas prévus par l'article 1234 du Code civil. Par conséquent, je ne connais que M. Fischbacher: c'est à lui de m'envoyer ou de me faire envoyer le journal. S'il m'envoie l'argent, je le lui renverrai en lui disant de se charger lui-même de l'exécution de son obligation. AD. DR.,

Docteur en droit.

Nous avons reçu de divers abonnés, sur le mode de procéder préféré par notre ancien éditeur-gérant, des observations et des critiques que résume à peu près cette note du correspondant juriste Ad. Dr.

Indépendamment du point de droit, sou-levé ici, on a trouvé singulier que M. Fischbacher eût choisi, pour opérer ses remboursements, le moyen qui devait, ce semble, être le moins agréable et le moins commode à un chacun et à lui-même, au lieu de passer tout simplement la main à son successeur. Nous le lui avions demandé. Mais, encore une fois, nous ne pouvions violenter M. F., qui a tenu absolument à prendre la mesure qu'il a mise à exécution.

L'envoi à M. Rouveyre des cartes-poste reçues de M. Fischbacher opère, en fin de compte, le virement nécessité par le changement d'éditeur, et nous ne demandons pas mieux que d'intervenir en personne pour faciliter l'opération, lorsque nos correspondants s'adressent à nous, comme plusieurs l'ont déjà fait.

C. DE R.

« ÉCHANGE DE VUES » (XIII, 417 482) et.... Dame Anastasie. que c'est que de bien s'entendre! J'ai dit: Rira bien celui-là qui le dernier rira. » Le collabo C. de R. répond: «Nous verrons... qui premier s'en repentira. » Il ne nous reste

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Mais la chose, après tout, en vaut-elle la peine?

Pour constater, post multos annos, ce dont Leslie a la pleine certitude (notre déconvenue et son rire « ultime »), devons-nous nous sou-haiter l'un à l'autre de sortir de la vie comme un vieillard en sort?

Ma foi, non, cher partner! Foin des Mathusalem! C'est pour le coup qu'on arrive à être bien autrement déplumé que par les ciseaux de « Dame Anastasie »>!...

Mais que vient faire ici cette peu noble étrangère? Et où sont ses ciseaux importunistes? Nous n'avons rien à démêler avec elle, Dieu merci !

Quant à la question subsidiaire, elle se trouve résolue en même temps que posée (tant il est vrai qu'à l'enseigne de l'Intermédiaire on est servi avant d'avoir parlé!) Leslie n'a qu'à se reporter à nos nos des 25 août et 10 sept. 1877 (X, 491, 542), et il y trouvera la Dame de sa pensée, qui n'aura plus rien de caché pour lui. C. DE R.

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L'Orthographe de l'Académie. - Dans une réponse, insérée par l'Intermédiaire (XIII, 506), j'avais employé le mot diphthongue (sic). Le correcteur a imprimé diphtongue, sans doute parce que telle est l'orthographe actuelle de l'Académie. Dans la dernière édition de son Dictionnaire, cette docte (?) Compagnie a estimé qu'il y avait lieu, non pas d'opérer une réforme systématique et générale dans l'orthographe française, mais d'élaguer par-ci par-là quelques lettres étymologiques, et d'éclaircir ainsi certains taillis qui lui semblaient trop touffus, C'est ainsi qu'au lieu de rhythme, elle écrit rythme (pourquoi pas rhytme? ou rytme? ou même ritme? au lieu de phthisie, phtisie, pourquoi pas ftisie, pendant qu'on y était?), etc., etc. Cette méthode est certainement la plus mauvaise de toutes fallait se décider franchement à supprimer toutes les lettres qui ne se prononcent pas, ou les maintenir toutes, par respect pour l'étymologie. La demi-mesure adoptée, et appliquée avec l'arbitraire le plus absolu, ne peut que faire naître à chaque instant des doutes sur ce qu'il faut conserver dans l'écriture et sur ce que l'on doit sacrifier.

il

Maintenant, la question que je veux poser est celle-ci : Jusqu'à quel point les décisions de l'Académie sont-elles obligatoires? Est-on tenu de s'y conformer sous peine de passer pour un rustre et un ignorant? DICASTÈS.

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jury d'examen, d'écrire évènement avec un accent grave, comme avènement? J. LT.

Un pied de cochon. D'où vient cette expression (vulgaire et d'assez mauvais ton), pour dire une tromperie, une mauvaise farce, un tour de financier, une liquidation de société anonyme?

Il existe des médailles de Nismes, d'Auguste et d'Agrippa, qui ont, en saillie, sur le bord, un pied d'animal, de sanglier, dit-on, qui n'a pu servir que de bélière pour les suspendre. Ce n'était pas des monnaies, mais plutôt des amulettes (les « médailles de Lourdes » d'alors), et ceux qui les auraient reçues comme monnaies légales n'auraient éu que des pieds de cochon. Cette explication, que m'a donnée un jeune numismatiste de mes amis, peutelle être admise? Dr CAMPIC.

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« Je suis dessus le ranc. » - Régnier (Sat. V, 72) emploie cette expression, qui, d'après Brossette, signifie : « On ne laisse pas de parler de moi. » Cette interprétation est-elle la bonne? Connaît-on d'autres exemples de cette locution? Qu'est-ce que ranc? I. COSINUS.

Baccara.

Quelle est l'origine de ce nom de jeu de cartes? Littré l'a admis dans son Dictionnaire, mais est muet sur l'étymologie. (Paris.)

P. L.

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Iconographie imaginative du calcul. Dans le no de la Nature, du 28 août, on trouve une très singulière communication, faite à la Société d'Anthropologie par M. D'Abbadie, d'après une Revue anglaise. Il s'agit de l'iconographie que certains mathématiciens, des calculateurs, des astronomes, ou même de simples particuliers et des élèves, se font, dans leur imagination, du calcul et des chiffres. Les uns se figurent les nombres comme une belle allée d'arbres; les autres les personnifient : le chiffre i est un pauvre diable; 9, un traître... etc. D'autres se représentent la série des nombres comme un immense ruban; d'autres leur donnent des couleurs, etc. Cela sert à expliquer le phénomène de ces gens illettrés, comme Henri Mondeux, qui font, de tête, les calculs les plus ardus. Que nos collabos y réfléchissent, ils pourront peut-être trouver chez eux des phénomènes analogues. D. B.

Quelle était la population de Rome, à l'époque de sa plus grande splendeur? Un des plus célèbres érudits du XVIIe siècle, Gérard-Jean Vossius, l'évalue à quatorze millions d'habitants, au premier siècle de l'ère chrétienne. Ce chiffre, bien

518 supérieur à celui des plus grandes capitales actuelles de l'Europe ou de l'Asie, paraît fort exagéré. Y aurait-il moyen d'arriver à une connaissance approximative de l'état réel des choses?

E. C.

On lit, dans le

La Boîte à Perrette. Moniteur du Puy-de-Dôme : « Nous avons la bonne fortune d'annoncer à nos lecteurs que M. Bardoux, député, vient de donner à la ville de Clermont le masque en plâtre pris sur le visage de Pascal quelques instants après sa mort.

« Ce masque, relique précieuse conservée par les Jansénistes, a été retrouvé dernièrement dans ce qu'on appelait, au dixhuitième siècle, la Boîte à Perrette.

« La « Boîte à Perrette » était une caisse dans laquelle les Calvinistes et les Jansénistes conservaient les objets précieux. Cette caisse tirait son nom de la servante de Nicole, que son maître avait rendue la première dépositaire des fonds qu'aux yeux de la loi elle possédait en toute propriété, mais qui, en réalité, demeuraient indivis et étaient destinés à de bonnes œuvres. La gouvernante de Nicole, « femme d'esprit et de piété », s'appelait Perrette. De là cette dénomination ».

Un nouveau venu parmi les Intermédiairistes serait reconnaissant à ses confrères de vouloir bien compléter, et surtout éclairer, les explications un peu obscures, ce lui semble, du Moniteur du Puy-deDôme.

(Clermont-Ferrand.)

REVÉREIN.

La démolition de la Bastille. D'après un article non signé, inséré dans le Moniteur Universel (28 juin 1880), le roi Louis XVI aurait, dès l'année 1784, résolu de raser la Bastille, résolution qui prouverait combien peu il était nécessaire que, cinq ans plus tard, les émeutiers du 14 juillet allassent « se couvrir de gloire », par les massacres inutiles qu'ils perpétrèrent.

Le sieur Corbet, architecte des bâtiments de l'Etat, avait dressé un plan, orné d'un cartouche que voici :

PROJET D'UNE PLACE PUBLIQUE

A LA GLOIRE DE LOUIS XVI

Sur l'emplacement de la Bastille, etc., etc.

« Sur ce plan infiniment curieux (con<«<tinue le Moniteur), la Bastille a complè«tement disparu..... Déjà l'on voit tracés <«< ces larges boulevards, qui n'ont été ou<< verts que 60 ans plus tard, dans la direc«tion du Jardin des Plantes... etc. »>

Je demande si ce plan est resté à l'état de manuscrit, ou bien s'il a été gravé? et,

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Société Nationale des Neuf Sœurs. Que sait-on sur cette Société ? Je ne peux indiquer que l'ouvrage suivant : « Tribut « de la Société Nationale des Neuf Sœurs, << ou Recueil de Mémoires sur les Sciences, « Belles-Lettres et Arts, et d'autres pièces <«<lues dans les séances de cette Société. « 14 novembre 1791. A Paris, de l'impri« merie de la Société Nationale des Neuf Sœurs, quai des Miramiones, no 19, » in-8. Pagination: 291-360. Les articles sont signés par Tricot, Paris de l'Oratoire, Demachy et Athanase Auger, Quelle est la composition réelle de ce recueil? H. DE L'ISLE.

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Un pal original. « Le bambou croît << avec une rapidité phénoménale. Dans « des conditions favorables, on a constaté « un développement de plus de 8 centi« mètres en 24 heures. La nuit surtout est <<< favorable à cet accroissement. Dans cer<<tains cantons de la Chine on fait une << terrible et atroce application de cette propriété, en infligeant aux jeunes bam« bous tout à la fois l'office de pal et de << bourreau : lorsque le soleil est couché, «on assoit le patient sur un siège placé à <«< la hauteur de la jeune pousse, et, le matin, ses entrailles sont déchirées. La puissance de la végétation force le bam« bou à se frayer un passage dans les « chairs palpitantes de la malheureuse vic«< time. » (J. Rambosson, Histoire et légendes des plantes utiles et curieuses. Paris, Didot, in-8.)

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Ce fait est-il réel? D'autres auteurs le rapportent-ils ? I. COSINUS.

Plus fort que le docteur Tanner! — Le jeûne du médecin américain ne serait que de la saint-jean, comparativement à celui d'un enfant de 9 à 10 ans, qui serait resté 5 ans sans boire ni manger, si l'on en croit l'opuscule dont le titre suit : « Histoire véritable, non moins rare que merveilleuse, d'un enfant qui a vécu en santé, allant et venant sans boire ni mangé (sic), avaler ou sucer quoi que ce soit, l'espace de cinq ans. Sens, 1616. » In-8 de 38 pages (1). Il est vrai que cette longue abstinence ne fut pas volontaire comme celle

(1) Voir, sur ce cas phénoménal, plusieurs dissertations citées dans l'Histoire miraculeuse des eaux rouges comme sang, réimprimée récemment (Interméd., XIII, 292).

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du célèbre docteur, mais le résultat n'en serait pas moins extraordinaire. Ce cas fut alors généralement considéré comme surnaturel. Serait-il réellement possible qu'une disposition testiculaire des organes eût permis de vivre aussi longtemps sans être alimenté? Qu'en pense, de nos jours, la docte Faculté? DRACIP.

Claude de Moncennois. Une description de Saint-Germain en Laye, de ses jardins, grotte et pièces d'eau, en attribue l'honneur à Claude de Moncennois, Président des finances de la Généralité de Lyon.

Le nom de ce financier n'a pas été recueilli dans les Dictionnaires biographiques. Cependant de son temps il a joui d'une certaine célébrité, comme « ingénieur hydraulicien ». Il paraît avoir exercé son talent spécial sous Henri IV (peut-être sous Henri III). Etait-il de l'école de Philibert de Lorme? Certainement il a précédé les créateurs de Versailles. V. D.

-

Michel Dramard, d'Oysonville (Beauce), est, je crois, resté inconnu des biographes. Je connais de lui: « Notice histori<< que sur le monument érigé par la com«<mune d'Oysonville à son bienfaiteur « M. le marquis de la Roussière. Paris,

imprimerie de Jules Didot l'aîné, 1829», in-8, 88 p., les titres, deux lithographies. et une gravure. Anonyme. Dans cet opuscule, Michel Dramard, « un original », donne sa biographie et raconte ses déboires matrimoniaux «< aux honorables épouses de Messieurs les Députés à la Chambre de 1828 », et s'occupe fort peu de M. de la Roussière. Dramard envoie aux femmes des députés des exemplaires de l'un de ses ouvrages intitulé: « Henriette, ou le Paradis perdu »; c'est un poème, je pense, qui a dû paraître vers 1810. C'est l'histoire de l'auteur et de Henriette Clément, de Melleraut (Orne). Michel Dramard était honoré de l'amitié de M. et Mme Bernardin de Saint-Pierre et de Delille.

Je désirerais le titre exact de « Henriette, ou le Paradis perdu », et ce que l'on peut savoir sur Dramard? H. DE L'ISLE.

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521 de Paris, de Corrozet, de 1561. Il a été, au point de vue matériel, exécuté d'une façon singulière, et je n'en ai jamais vu de semblable.

A l'avant-dernière ligne de la page 1 (dans cette phrase: en quoy les Parisiens se sont exercitez), le mot Parisiens est imprimé sur une petite bande de papier qui a été recollée après coup sur un autre mot, lequel constituait une faute typographique j'ai cru lire plusieurs?). L'exemplaire de la Bibliothèque de la Ville de Paris est cartonné de la même façon.

Je n'ai vu cette singularité notée dans aucun Manuel bibliographique. Je demande donc si elle a été usuelle au XVIe siècle si elle a déjà été constatée par quelque bibliographe; enfin, si elle vaut la peine d'être remarquée ? (Paris.)

P. L.

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Famille de Sheldon, en Angleterre. Je recevois, il y a quelques mois, une lettre d'un Monsieur (ou peut-être un «Comte de ») Sheldon, qui demandait quelques détails sur la généalogie de la famille Sheldon, Malheureusement sa lettre que j'ai envoyée à un ami, connaisseur en généalogie, a été perdue. Mais mon ami ayant fourni les détails demandés, je viens vous prier, Monsieur le Rédacteur (ou M. Sheldon, si ces lignes tombent sous ses yeux), de me donner son adresse, pour que je puisse lui transmettre les notes généalogiques dont il s'agit.

(Birmingham.) SAM. TIMMINS, F. S. A.

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A-t-on signalé cette remarque quelque part? Le Guide-Cohen n'en dit rien.

Tous les exemplaires grand papier ontils la gravure de Duflos, et tous les exemplaires en papier ordinaire celle de E. De Ghendt? G.-A. RUBAttel.

Jonathan. C'est le pseudonyme de l'auteur de l'ouvrage intitulé: l'Abîme, 1793 1852. Epigraphe: Au feu! Au feu! l'Enfer s'allume! (FAUST.) Paris, D. Giraud et J. Dagneau, 1851. 160 p. et les titres. Quel est le nom de l'auteur? H. DE L'ISLE.

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Le Figaro

Un anonyme à découvrir. indiquait, il y a peu de temps, comme écrits par des femmes, deux romans: A côté du bonheur, attribué à Mme d'Haussonville (qui l'a désavoué), et le Péché de Madeleine. Ce dernier ouvrage est signalé, comme étant de Mme Caro, dans le Dictionnaire des Anonymes, de Barbier (nouv. édit. fort augment ée, librairie Daffis), mais ce même dictionnaire est muet quant à ce qui concerne A côté du bonheur. Quelque Intermédiairiste pourrait-il révéler le mystère de cette maternité... dont la recherche n'est pas interdite? (Lyon.)

F. A.

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Après

L'imprimerie de Kehl en 1780. la mort du renommé Baskerville (le plus artistique des imprimeurs d'Angleterre), en 1775, sa veuve vendit ses caractères, ses presses, et tout l'outillage de sa fonderie à des agents français, pour l'impression, à Kehl-Strasbourg, d'une édition magnifique des ouvrages de Voltaire. Trois éditions, ou plutôt trois formats de la même édition, ont paru, par les soins de Beaumarchais et d'autres; et aussi une édition des ouvrages de Shakespeare et d'autres livres dont je ne sais pas le détail. Est-il possible que quelques exemplaires des caractères de Baskerville se trouvent encore à Strasbourg ou dans les environs? J'ai un grand désir de voir et même de posséder, si possible, des exemplaires véritables de ces caractères de notre imprimeur anglais si célèbre. On en a gardé à l'imprimerie de l'Université d'Oxford (the Clarendon Press) quatre ou

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