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Autographes du poète Guymond de la Touche (1725-1760). Pourrait-on m'indiquer l'existence d'une lettre autographe signée et bien authentique du poète Guymond de la Touche, l'auteur d'Iphigénie en Tauride (1757)? Les experts Charavay m'ont affirmé qu'il n'est jamais passé aucune lettre de cet écrivain dans les ventes publiques d'autographes, tant à Paris qu'à l'étranger, et son nom ne se trouve indiqué ni dans l'Isographie, ni dans aucun autre recueil de fac-similé d'autographes. Je ne désespère pas, cependant, d'en découvrir un. ULRIC R.-D.

Vers à une femme... Pourrait-on indiquer l'auteur d'une charmante pièce de vers que, parmi de vieux papiers, j'ai trouvée manuscrite, et dont voici la transcription littérale et fidèlement orthographiée ?

Non, non, madame, en vérité,
J'ai bien juré de ne pas l'être !
Moi, votre amant? L'aveu, peut-ê e,
Surprendra par sa nouveauté;
Mais je l'ai dit : En vérité,
J'ai bien juré de ne pas l'être!

Je sais qu'en vous on trouvera
Ce qui peut fixer la tendresse :
Beauté, talens, esprit, jeunesse,
Taille et minois d'une déesse,
Jambé élégante, et cætera.
Mais, madame, malgré cela,
Vous ne serez point ma maîtresse!

Votre époux m'arrête aujourd'hui;
Et, s'il faut vous ouvrir mon âme,
Je périrais cent fois d'ennui,
De le voir protéger ma flâme,

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Et d'être, en lui soufflant sa femme,
Encor remercié par lui!

Que cet homme me désespère!
Il n'est soupçonneux ni jaloux.
Monsieur, toujours paisible et doux,
Me verrait, je crois, sans colère!...
Moi, madame, en sachant vous plaire,
Je veux déplaire à votre époux !

Je veux, pour vous trouver plus belle,
Et mes plaisirs cent fois plus courts,
Que sa jalousie éternelle'

Se plaise à troubler nos amours,
Et que, pour mieux triompher d'elle,
Un nouveau danger, tous les jours,
M'inspire une ruse nouvelle.

Faut-il aller au rendez-vous?
Palpitant d'amour et de rage,
D'espoir, de crainte et de courroux,
J'aime à trouver, sur mon passage,
Un large Suisse et deux verroux...
Alors, que les faveurs sont chères!
Que les caresses ont de prix!

Et, dans ces amoureux mystères,
Si, par malheur, j'étais surpris?...
Quand Vulcain venait à paraître
On sait que, des bras de Vénus,
Mars, en chemise et les pieds nuds,
Sautait gaiement par la fenêtre !
P. c. c. :
ROBINSON.

Odes sur la naissance de Mgr le duc de Bourgogne (1751). Quelqu'un de nos collaborateurs pourrait-il, soit me confier pour quelques instants et me laisser copier, soit me dire où je pourrais trouver deux petites plaquettes (in-8° ou grand in-12), l'une et l'autre publiées à Paris, en 1751, par Guymond de la Touche, l'auteur tragique, et intitulées : 1° Mars au berceau; Ode sur la Naissance de Mgr le duc de Bourgogne, 1751; et 2o Ode sur la Naissance de Mgr le duc de Bourgogne,

1751?

La Bibliothèque Nationale, à ce que m'ont assuré les Conservateurs de la Salle de travail, ne possède pas ces deux brochures. Se trouveraient-elles à la Mazarine ou à la Bibliothèque de l'Arsenal?

ULRIC R.-D.

Gazette de Renaudot. Dans son excellent ouvrage de la Réunion de la Lorraine à la France, M. d'Haussonville dit en note (page 326, tome Ier), au sujet de la Gazette de Renaudot, que la première lettre de son numéro du 31 décembre 1685 a été imprimée en encre rouge, et qu'on en trouvera le motif dans une lettre de l'abbé de St-Léger au comte de Mirabeau (15 mars 1788), insérée dans le Ier volume de la collection de la Bibliothèque Mazarine: quelqu'un pourrait-il nous donner ce pourquoi, et suppléer ainsi à l'impossibilité où nous sommes, nous autres provinciaux, d'aller à la découverte en pèr

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sonne? Sans doute, ce chiffre rouge doit être quelque signe de ralliement, ou un mot d'ordre. En tout cas, la question n'est pas sans intérêt historique. QUINTILIUS.

Le maréchal Bassompierre armé en Orgas. Je lis, à la page 141 du tome IIe des Mémoires de Bassompierre (Amsterdam, 1723, in-12):

<< Au commencement de l'année mil six cens dix-huit, le Roi s'en vint demeurer quelques jours au Château de Madrid, où il voulut que je vinsse loger. Le dix-septième janvier, Paris m'arma en Orgas. La foire Saint-Germain arriva, en laquelle Roucelay fut outragé par Roüillac. Le Roi dansa le ballet d'Arnaud et d'Armide, duquel je fus.

Armer, ici, peut être pris pour habiller, équiper. Paris était le fournisseur habituel du maréchal, comme on le voit dans ses Mémoires. Peut-on lire: Paris m'habilla d'orgas, c'est-à-dire avec du drap fabriqué à Orgas (Espagne)? Ou bien serait-il question d'un costume, à cause du séjour à la Foire, du ballet d'Arnaud et d'Armide? MM. Petitot et Monmerqué se sont-ils occupés de ce nom ou de ce mot, qui me rappelle un écrivain du XVIIe siècle, l'un des ancêtres de M. Maxime Du Camp? H. DE L'ISLE.

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<< Simons paternels », expression du XVIIe siècle. Un sieur de Cerisante (nom qu'il se donnait), de son vrai nom, Marc Duncan, né à Saumur, fils d'un celèbre médecin écossais, eut plusieurs aventures dues à son extrême vanité. Il était simple Envoyé de Suède. Cette position le rendait impudent. Aubery du Maurier cite de lui le trait suivant, sous la rubrique Ayant fait appeller M. de Candalle, il est rappellé : « Mais enfin, comme il se fust montré aussi fier qu'imprudent, ayant envoyé appeller M. le Duc de Candalle, par un sieur Cadet, jusques dans l'Hôtel d'Espernon, prétendant qu'il luy avoit fait la grimace au Cours et la Cour, pour satisfaire M. le Duc d'Espernon, qui ne pouvoit digerer cette algarade faite à son fils, et qui le menaçoit de le faire jetter par les fenestres de sa propre maison, par des Simons paternels: en ayans fait plainte en Suède, il fut rappellé de son employ, etc.» P. 429 des « Mémoires pour servir à l'Histoire de Hollande.» (Paris, 1688, in-8, et p. 473 de l'édition imprimée à La Flèche en 1697.)- Que veut dire «< Simons paternels»? Des domestiques? Peut-on y voir une allusion quelconque ?

LA MAISON FORTE.

Toiture algamassée. Je lis, à la page 336 du «< Journal historique du Voyage

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« fait au cap de Bonne-Espérance, par « feu M. l'abbé de La Caille. Paris, 1763 », in-12 « Les maisons de la ville du Cap sont couvertes d'un jonc fort et gros, à peu près comme celui qui croît dans nos marécages, ou bien elles sont algamassées de deux couches de briques et de chaux.>> Le mot « algamassé » a-t-il été forgé par l'abbé de La Caille? Quel est l'historique d'algamassé»? L'algue n'y est pour rien, je pense?

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H. DE L'ISLE.

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Un tableau de Hubert à rechercher. Grimm, dans sa Correspondance littéraire (année 1764), rapporte que le peintre Hubert avait fait une découpure très plaisante, au sujet d'un spectacle auguste offert par Voltaire à ses convives de Ferney. Le philosophe s'étant proposé d'établir un haras dans sa terre, avait acquis un vieux étalon danois auquel il livrait six juments pour avoir une belle race de chevaux danois. Pendant quelques mois, il montra, chaque jour, après dîner, et surtout aux femmes, les saillies du danois, dont les efforts ne furent point fructueux. Aucun hôte ne pouvait se dispenser d'assister à ces scènes majestueuses, car Voltaire retenait de ses propres mains les personnes timorées qui ne voulaient pas les voir. Hubert a fait le tableau d'une de ces scènes; il y a représenté les acteurs jouant leur rôle fort naturel, et les assistants, c'est-à-dire, Voltaire, Mme Denis, plusieurs jeunes femmes, etc., dans des attitudes diverses. Grimm assure que ce morceau est précieux; que le peintre, plein de génie et d'un talent unique, a su rendre certains détails avec esprit et délicatesse. C'est ce qui m'entraîne à demander à nos collaborateurs si ce tableau, fortement naturalisé, a été conservé; si on a fait des copies, et si la gravure l'a reproduit?

ANASTASE COPHOSE.

Ecu d'or à l'effigie du prince de Condé. Brantôme prétend que les Réformés firent frapper une médaille sur laquelle la tête du prince de Condé, chef de leur parti, et le titre de Roi de France, furent gravés, et que cette pièce fut produite en 1567, au Conseil de Charles IX, par le Connétable. Le Blanc déclare (Traité des Monnoies) avoir vu à Londres, chez un orfèvre, un écu d'or avec la figure de ce prince et l'inscription Ludovicus XIII, Dei gra

:

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Le Masque de Fer. Fouquet? Page 301 de l'« Histoire de l'Homme au Masque de Fer », par le Bibliophile Jacob, publiée en 1837, on lit la note suivante :

« J'ai cherché à découvrir les interro<< gatoires et les procédures de la Cham«<bre des Poisons; j'espérais y puiser de plus amples détails sur l'accusation

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portée contre Fouquet; mais j'ai su, par « M. Villenave, que les pièces les plus « importantes avaient été détruites avant « la Révolution. Cependant, beaucoup de << papiers relatifs à cette affaire restaient << encore, tirés des Archives de la Bas« tille; M. de Monmerqué les avait triés « et analysés en partie à la Bibliothèque « de l'Arsenal, lorsqu'il s'occupait de sa « précieuse édition des Lettres de Ma<< dame de Sévigné ; depuis quinze ans « ces papiers sont rentrés dans les gre«niers, et nous n'avons pas réussi à les « découvrir de nouveau, malgré de nom« breuses démarches pour en retrouver << la trace. »

Un de nos confrères saurait-il si les interrogatoires de la Chambre des Poisons ont été retrouvés dans les greniers de la Bibliothèque de l'Arsenal, et, dans ce cas, s'ils ont été publiés?

UN CURIEUX.

Le P. Griffet a t-il eu des prédécesseurs, des imitateurs, des continuateurs, des correcteurs? · Avani et après la publication du Traité des différentes sortes de preuves qui servent à établir la vérité de l'histoire, a-t-on publié un ouvrage analogue? Je ne parle pas de l'estimable, quoique exclusivement cléricale, Revue des questions historiques, mais des ouvrages ad hoc, bons ou mauvais, complets ou non, dans lesquels on aurait recherché les meilleures preuves sur lesquelles l'his

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toire doit être fondée, et démontré rationnellement les principales erreurs commises par les historiens, tant anciens que modernes, étrangers et nationaux, généraux et particuliers, orthodoxes et hétérodoxes. Il y a un certain religieux, dont le nom n'est pas resté dans ma mémoire, qui publia, pendant le XVIIe siècle, un ouvrage de ce genre, avec une forte couleur de scolastique et des réflexions trop pesantes. Quel est le titre exact de cet ouvrage que j'ai vu et parcouru il y a longtemps? ANASTASE COPHOSE.

ran.

Le comte d'Allouville et M. de MontvéOn a édité, sous le nom de ce premier personnage, deux volumineuses compilations pseudo-historiques : les Mémoires tirés des papiers d'un Homme d'Etat, et des Mémoires secrets, de 1770 à 1830. Dans le tome I de la Littérature française (publiée en 1842), Quérard dit que M. d'Allouville est mort vers 1832, et il ajoute que M. de Montvéran allait publier, en quatre volumes, des Souvenirs de mon temps, dans lesquels il relèverait bien des erreurs des deux premiers volumes des Mémoires secrets. Je n'ai trouvé trace nulle part de cette réfutation, et je viens demander aux lecteurs de l'Intermédiaire s'ils pourraient me dire: 1° à quelle date exacte est mort M. d'Allouville? 2° quel a été l'arrangeur de ses Mémoires, visible ment apocryphes? 3° ce qu'ils savent sur M. de Montvéran, auquel Quérard donne le nom patronymique de Tournachon, (Serait-ce un parent de Nadar ?) M. Tx.

Armoiries. Famille du Poitou. Dans un ouvrage dont les Héraldistes savent la rareté: l'Histoire généalogique de la maison de Surgères en Poitou, par Messire Louis Vialart. Paris, Chardon, M.DCC.XVI (in-f°), on lit, imprimé en manchette, à la page 75, le blason des Armoiries de la famille de la Flocelière, libellé comme il suit : « Floceliere, de... à six merlettes de sable. »

La question est de savoir de quelle nature est le champ de l'écu, ou, plus généralement, quel est ce blason complet?

Pour préciser, nous ajouterons que, par famille de la Flocelière, nous entendons celle qui a pris fin en la personne de Geoffroy II, dont la fille Olive porta, en 1299, la Terre de la Flocelière à Guy Ier de Surgères. Il ne saurait donc être question de la maison de Surgères, dans laquelle s'est fondue celle de la Flocelière, et qui porte, comme on sait, « de gueules fretté de vair de six pièces. »

*M***** D, MILES.

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un prince facétieux et qui aimait le gros rire; il avait donné 1000 livres (33,000 fr.) à son valet de chambre, Colart-le-Voleur, pour qu'il lui machinât, dans la galerie du château de Hesdin, une série de farces du plus mauvais goût, qui durent faire, tout à la fois, les délices du prince et le désespoir des dames de sa cour. On voyait donc dans cette galerie: trois statues qui inondaient d'eau ceux qui s'arrêtaient à les regarder; un jet d'eau qui, jaillissant du plancher, s'introduisait sous les jupes des femmes; un miroir effronté qui révélait leurs beautés les plus secrètes; une machine qui distribuait des coups de bâton; un ermite qui faisait pleuvoir dans toute la salle, et qui produisait aussi de la neige, du tonnerre, des éclairs; une trappe, qui, s'ouvrant tout à coup, vous faisait tomber dans des sacs de plume et de duvet; un pont qui s'écroulait dans un grand bassin plein d'eau ; trois conduits qui projetaient de la farine; une fenêtre qui lançait un jet d'eau quand on la voulait ouvrir, et qui se refermait d'elle-même ; un pupitre supportant un livre de Ballades: le pupitre noircissait de poussière de charbon, et quand on touchait au livre, on recevait une douche; un miroir qui couvrait de farine ceux qui voulaient s'y regarder. (Archives de Lille, Recette générale de Flandres, F. 370, cité par le Mis de Belleval dans son livre: Nos Pères.)

Existe-t-il d'autres exemples de farces machinées ainsi? Je ne connais en ce genre que les surprises aquatiques de quelques villas italiennes. CURIOSUS.

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On

Du Clystère à travers les âges. a parlé ici de « livres à faire » (XIII, 75, etc.). On publie un « Paris à travers les âges. C'est très bien. N'y aurait-il pas aussi un intéressant et piquant volume à écrire « sur le rôle littéraire du Clystère à travers les âges » ? Jusqu'au XVIe siècle, ce rôle fut bien pâle; mais, au XVIIe au Grand Siècle quel éclat subit! quels jaillissements! Tout se range sous ce nouveau sceptre, qui sait, lui aussi, «< régenter jusqu'aux rois ». Le siècle suivant fut manifestement une période de déclin, mais non sans gloire encore. Mais quels revers dans le nôtre !... Pour un esprit vraiment philosophique, il y aurait un intérêt suprême à sonder et à déduire les causes secrètes, ou secondes d'une prospérité aussi inouïe, suivie de tels retours. O Sterne, quelle lumière ton fameux système shandien eût jetée sur ce point! Le volume pourrait être enrichi d'illustrations, empruntées aux maîtres qui ne dédaignérent pas jadis d'interpréter le sujet : A. BOSSE, J. STERN, EISEN, etc.; des maîtres, ceux-là ! CURIOSUS.

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L'Aimable Mère de Jésus. Ce petit traité, par le R. P. d'Obeilh, portant la rubrique Amiens, veuve Robert Hubault, 1671, se vendait autrefois de 3 fr. à 5 fr. Il atteint les prixfexagérés de 300 à 800 fr., depuis que, le premier, en 1861, M. F. Pouy, dans ses Recherches sur l'imprimerie et la librairie à Amiens, et d'autres après lui, ont signalé ce joli petit volume comme étant un Elzevir authentique. Daniel Elzevir avait emprunté le nom de la veuve Hubault, pour importer en France un ballot de l'Aimable Mère de Jésus. La supercherie fut constatée par la Chambre syndicale d'Amiens, qui fit saisir et vendre les exemplaires. M. Aug. Scherer, en rendant compte du livre de M. Pouy, dans le tome XVII du Bulletin du bibliophile belge, n'a pas manqué de relever cette intéressante révélation.

D'autres ouvrages, sortis des presses elzéviriennes, ne sont-ils pas encore aujourd'hui cachés sous divers déguisements? Avis aux Intermédiairistes. V. V.

613 Nécessité du scandale (1750).—Connaîton l'auteur, l'origine et le lieu de publication d'une plaquette in-12 (1 f. non pag. pour le titre, 30 pp. et 1 f. non pag.) intitulée NECESSE EST UT SCANDALA VENIANT. M.DCC.L., et se terminant par ces mots tirés de l'Evangile, imprimés dans un encadrement au recto du dernier feuillet non paginé: Verum tamen væ homini illi per quem scandalum.

Il s'agit d'un petit scandale local dont l'intérêt gagnerait par la connaissance des faits qui font l'objet de cette question.

On a quelque raison de croire cette pièce d'origine bretonne, peut-être même nantaise. M*** D, MILES.

Editions hollandaises de l'«< Iphigénie en Tauride » (1758). Pourrait-on me communiquer le titre bien complet (nom du libraire, format, date, nombre exact des pages, etc.) des Editions, publiées à Amsterdam en 1758 et années suivantes, de la tragédie de Guymond de la Touche, Iphigénie en Tauride? ULRIC R.-D.

<< Mes Rêveries », contenant Erato et l'Amour, poème, suivi des Riens. A Londres, 1771, in-8, 88 p., 2 fig. par Desrais, gravées par Chatelain et Saillier. L'auteur de ce poème était l'ami de Malfilâtre; il cite Dorat; le prénom de son père était François. M. Cohen attribue Mes Rêveries à Dorat. Voyez p. 126 de la 4o édition du « Guide de l'Amateur de livres à vignettes. » A-t-il raison? H. DE L'ISLE.

L'Art de la flânerie. Le Moniteur universel du 2 octobre contient quelques citations fort piquantes « d'une brochure, et d'une fort jolie brochure », qu'«< un original qui se masque sous le pseudonyme fantaisiste de Malabar » vient d'écrire sur « l'Art de la flânerie. »Comme tout Intermédiairiste doit être, en son genre, ce me semble, un peu flâneur, nous aurions, peutêtre tous, du plaisir à lire cette brochure; malheureusement le Moniteur a négligé de nous apprendre quel en était l'éditeur. Parmi nos collabos, quelqu'un ne le connaîtrait-il pas et ne pourrait-il pas nous donner son nom et son adresse?

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Un été à la campagne.-M. G. Droz estil réellement l'auteur, comme on l'a quelquefois supposé, par exemple M. F. Drujon dans son Catalogue des ouvrages condamnés, de l'ouvrage intitulé: « Un été « à la campagne, correspondance de deux << jeunes Parisiennes, recueillie par un au<«<teur à la mode (Bruxelles, 1868) »? Et faudrait-il, par conséquent, lui attribuer aussi l'ouvrage suivant qu'on vient de publier à Bruxelles: Les tableaux vivants ou mes Confessions aux pieds de la duchesse, par l'auteur de Un été à la campagne? YOREL.

Durig et Traiteur.-On lit, dans les Exlibris français de Poulet-Malassis, no 1875, p. 32, en note : « Les Mémoires de la So«ciété d'archéologie lorraine, année 1861, «< ont donné une notice de M. Beaupré sur « Dominique Collin et sur son fils Yves« Dominique. On trouve, dans le même recueil, année 1867, un travail du même érudit sur d'autres graveurs nancéens d'ex-libris: les Nicole père et fils, Durig «<et Traiteur. »

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Les Mémoires cités ne renferment rien sur Durig et Traiteur, que je ne crois pas Lorrains. Quelque obligeant confrère pourrait-il me dire s'il existe un travail sur Durig et Traiteur, et dans quel recueil il a été inséré? F. DE C.

M. de Mayer. Est-ce un pseudonyme ou le nom véritable du publiciste qui, à la veille de la grande Révolution, mit au jour un roman, où le style du moyen âge est naïvement parodié, sous ce titre : Aventures et plaisante éducation du courtois chevalier Charles-le-Bon, sire d'Armagnac, contenant profitables leçons à jeunes chevaliers et à dames de haut parage, à Amsterdam et se trouve à Paris, rue et hôtel Serpente, 1785 (3 tomes in12, avec trois planches de Marillier, et des romances, dont une notée par Porro)? Mon exemplaire n'a pas les quatre pièces préliminaires (pages 1 à 170) qui figurent à la table du tome Ier, sous ces titres : << Observations sur le vieil langage; Ob«<servations critiques sur les fabliaux ou << contes des XIIe et XIIIe siècles, insérées « dans le Mercure du 22 avril 1880; Dis«<cours sur les romans; Observations sur

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