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No 282.

Cherchez et vous trouverez.

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LEGENDO

Il se faut

entr'aider.

L'Intermédiaire

DES CHERCHEURS ET CURIEUX

4880.

FORFICI PERIODI

(BODLIL

(CORRESPONDANCE littéraire, NOTES and QUERIES français.)

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Nécrologie.-M. Ernest Bersot.

Nous venons de perdre encore un de nos plus fidèles amis, en la personne de M. Ernest Bersot, membre de l'Institut, Directeur de l'Ecole Normale! Esprit des plus éminents, plume des plus remarquables, caractère des plus modestes et des plus honorables de ce temps-ci : sa vie et sa mort ont été en exemple à notre génération... Plura non permittit dolor! Mais comment ne pas rappeler ici, avec gratitude et non sans fierté, que, lorsque notre petit Intermédiaire fut fondé, en 1864, M. Bersot lui donna la bienvenue, et avec quel esprit et quelle bonne grâce, dans le Journal des Débats ? Et quand notre publication, suspendue par la guerre, fut reprise en 1873, il s'empressa encore de l'annoncer spontanément, comme une bonne nouvelle, à ses lecteurs et amis. 2 fév. C. DE R.

La communication suivante nous a paru devoir être placée hors cadre :

--

De notre Intermédiaire, à propos des Éditions fantastiques (XIII, 11, ou plutôt 13). L'utilité de cette discussion aura été au profit de l'Intermédiaire, mais devinez comment? C'est que la librairie Dentu aura appris et reconnu son existence. Ce pauvre Intermédiaire, il était enterré, sans s'en douter, par le Grand Dictionnaire Universel du XIXe siècle, et il l'était aussi par l'ignorance de la haute librairie. En voici la preuve. Dans un de mes séjours de touriste à Paris, je passai devant la librairie Dentu. Je connaissais déjà l'existence du Notes and Queries, et me doutais de celle d'un journal pareil en France, ayant entendu ou lu quelque part le titre de l'Intermédiaire. J'entrai donc dans la boutique et parlai à un de ces messieurs. Ils ne savaient rien de la chose : l'un d'eux, plus avisé, croyait savoir qu'il existait bien une feuille de ce nom, « servant d'organe à une sorte d'agence littéraire, dont le service consistait à dénicher dans les journaux du monde entier les mentions qui s'y pouvaient trouver sur les ouvrages récemment parus. Un auteur n'avait qu'à interroger l'Intermédiaire pour savoir, au bout de quelque temps, tout ce qui avait été dit de lui dans la presse des deux mondes... »

Je m'en allai, avec ce beau renseignement! Mais la foi qui guidait Colomb dans sa recherche des Indes nouvelles ne me fit pas défaut, et les quais de la Seine me fournirent bientôt un commencement de preuve par écrit de l'existence de ce nouveau petit monde de collabos, dits Intermédiairistes. Comme ces plantes marines à fleur d'eau, comme des oi

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seaux voltigeant autour des mâts du navire de Colomb, ainsi m'apparurent, dans un casier de bouquiniste, les feuillets d'une petite brochure avec ce titre « L'Intermédiaire des Chercheurs, etc. » Je me précipite dessus, et un coup d'oeil me confirme dans mes prévisions. Voilà bien le Notes and Queries français, mais (voyez la male chance!) point de couverture, point d'adresse, aucun renseignement sur le mode d'abonnement, etc.

Le corpus delicti en main, l'affaire devint cependant plus simple, et le premier libraire que je rencontrai près du quai trouva, au bout de quelques jours, le lieu où je pus devenir dès lors, à ma grande satisfaction, le collaboabonné K. P. DU ROCH III.

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Laurent Joubert.

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Y a-t-il autre chose à consulter, pour la biographie de ce célèbre médecin, que les Notices de Broussonnet et d'Amoroux?

Pourrait-on indiquer d'autres ouvrages de L. Joubert que ceux qui ont été cités dans Brunet et dans le Supplément donné par MM. Deschamps et G. Brunet, et d'autres éditions des ouvrages cités que celles qui s'y trouvent décrites?

L. Joubert cite à plusieurs reprises, dans son livre sur les Erreurs populaires, un ouvrage composé par lui en latin et qu'il nomme ses Paradoxes. La seconde partie

des

Erreurs populaires (Par., Lucas Breyer, 1579. Est-ce la même édition que celle de L'Angelier, sous la même date?) contient même la traduction française de deux de ces Paradoxes, faite par son fils, Isaac Joubert. Il cite aussi un traité latin sur les urines, et les matinées de l'Iladam (sic). Je serais très heureux d'avoir des détails bibliographiques sur ces différents écrits.

Dans les deux listes de proverbes et dicTOM. XIII - 3

tons

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populaires qui enrichissent la seconde partie des Erreurs populaires, je relève les suivants, que j'avoue ne pas comprendre à ma satisfaction.

« Il faut mourir avec son sang. « Jans (gens) delicats, sont le pont aus anes de sante.

« Si les bouches anlevees, ou entamees, denotet que le mal s'an va.

« Tard médecine et apprettee, à maladie enracinee.

« Un pan se garde un an. (Est-ce du paon qu'on veut parler? Cet oiseau figurait souvent sur la table de nos ancêtres, et il devait sans doute n'être mangé, comme le faisan, que parvenu à un point convenable d'infocation, pour employer le vocabulaire pittoresque de Brillat-Savarin.)

« Catholicon, eau bénite de médecine, et de taverne.

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Qu'et-ce que, faire aller la medecine à cloche-pié ?

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Perse, Persan. Pourquoy dit-on, vin de pourceau, vin de Lyon, et vin de singe?

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Pourquoy les males croissent plu-tost dans la matrice, et les femelles hors de là?

« Pourquoy dit-on, qu'au tams de guerre il ne faut manger ne semer de la mante (menthe)?» Cela est facile à comprendre quant à la lettre, mais je serais curieux d'avoir une réponse à cette question, aussi bien qu'aux quatre suivantes.

<< Pourquoy dit-on, fame barbuë de loin la saluë, avec trois pierres à la main ?

Pourquoy dit-on, les faives sont en fleur, il doit avoir belle peur ?

« Pourquoy dit-on, jamais on ne mange fourmage, que l'on n'y ait honte, ou dommage?

« Pourquoy dit-on, Medecin d'eau douce?»

Je prépare, sur L. Joubert et ses Erreurs populaires, un travail destiné au prochain volume des Transactiones of the Folk-Lore Society, lequel doit être publié yers la fin de mars. Les Intermédiairistes qui voudraient bien me venir en aide me rendraient donc un double service en le faisant promptement. Je me ferai un vrai plaisir de reconnaissance d'indiquer en son lieu la part qu'ils auront prise à ces recherches.

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CH. L.

Pourrait-on savoir à quel moment le second de ces termes a été substitué au premier, pour désigner les habitants de l'Iran? Et quelle est l'origine du mot Iran lui-même ?

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CH. L.

Connaît-on

Cherchez la femme. l'auteur de cet axiome qui joue un si grand rôle dans les procès criminels?

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P. C. PONINS.

Gwers, Ce mot, qui se trouve cité à propos d'autre chose (XII, 150), a-t-il attiré l'attention des confrères de Tarnawa, et marquis d'Etymo, par sa ressemblance avec les mots goworit' et gwarzyc' (russe et polonais)? En approfondissant le mot de gwers, n'y trouverait-on pas une racine dont le sens ne serait pas chant (gwers, chanson, dit l'errata du no 261 de l'Intermédiaire), mais bien narration, ou racontar? Ce serait curieux de trouver là une racine commune avec les langues slaves. La langue bretonne a-t-elle jamais été étudiée à ce point de vue?

.....CKI.

K rouge.... (Voyez Cur verbum, etc., XII, 759). Cette manière d'écrire le nom de la rue du Carouge me rappelle des enseignesrébus rencontrées en France, voire même à Paris.

:

Il y a, dans les environs du square Montholon, un chantier de bois, muni de l'enseigne Au grand I (le i majuscule est peint en vert). On voit souvent des cygnes le cou posé sur une croix, pour signifier: Au Signe de la croix. Pourrait-on citer d'autres exemples de rébus enseignes et citer aussi des enseignes symboliques? Voit-on, en France, des cygnes servir, comme en Allemagne, d'enseignes à beaucoup de pharmacies? K. P. DU ROCH III.

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L'autre est relatif au XVIIIe. Dans les planches du La Fontaine d'Oudry, in-fol., on remarque que chaque fois qu'est figuré un lit ou que quelqu'un est représenté couché, il n'y a pas d'oreiller, mais un traversin. Les draps et couvertures_ne sont pas bordés, mais traînent à terre. Les personnages ont généralement des chemises, sauf une fois (l'Homme et la Puce), intérieur de pauvre diable, de véritable «<couche-tout-nu». Ces planches sont un document précieux à consulter. Mais je serais fort obligé aux collabos qui m'en signaleraient d'autres. Dr By.

Le graveur Chalmandrier (XVIIIe siècle). Chalmandrier est-il connu comme graveur d'ex-libris? - Il ne figure pas sur la liste publiée par Poulet-Malassis, dans son ouvrage sur les Ex-libris français (Paris, Rouquette, 1875).— Tous renseignements sur ce graveur seraient bienvenus.

F. DE C.

Ant. François Sergent-Marceau, peintre graveur français (1757-1841).- J'ai acheté, il y a quelque temps, à l'hôtel Drouot, un lot de gravures en couleur, représentant des costumes de théâtre, anciens et modernes. Ce lot, accompagné de quelques feuilles de texte en italien, fait partie d'un ouvrage publié, en 1813, à Brescia (par Nicolo Bettoni), sous ce titre : « Costumi dei popoli antichi et moderni da Ant. F. Sergent-Marceau, ancien membre de la Commission conservatrice des monuments des Sciences et des Beaux-Arts de France, associé de l'Athénée de Brescia !

Les planches étaient au nombre de sept, et portent les nos 12, 13, 14, 15, 19, 20 et 23. Les feuilles de texte en italien comprennent, outre le titre, les pages 181 et 182.

J'ai vainement cherché, soit à Paris, soit en Italie, à compléter cet ouvrage. A-t-il été publié par livraisons, et la publication a-t-elle été interrompue après la mise en

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vente des sept planches que je possède? Le texte contient-il plus de 182 feuilles? Un amateur pourrait-il me renseigner à cet égard?

Un exemplaire complet de l'ouvrage serait-il à vendre ?

Nous nous adressons, en toute confiance, aux abonnés de l'Intermédiaire.

Inutile d'ajouter que A. F. Sergent, beau-frère du général Marceau, et dont le nom est bien connu des amateurs de gravures en couleur, peut être placé parmi les artistes français de la fin du XVIII siècle, entre Janinet et Debucourt. LA VERRIÈRE.

Garbet, peintre. Dans la galerie de tableaux de M. le baron G., à Bruxelles, se trouvent deux oeuvres remarquables de ce peintre. L'une d'elles, très importante, représente une fête champêtre animée de nombreuses figures en costumes de l'époque romantique. L'autre est une scène d'intérieur composée de deux figures, en costumes de la même époque. On croit que Garbet a été employé de la Ville de Paris, mais des recherches, faites en ce sens à l'Hôtel de ville, n'ont pas abouti. demande des renseignements sur la vie et les œuvres de cet artiste. L. EVEN.

On

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Aventures surprenantes des rois Loriman et Osmandar, princes orientaux, traduit de l'original danois. Et la carte de ce pays (Paris, veuve Delaulne, 1729, in-12, 349 p.; à Amsterdam. Aux dépens de la compagnie, M. DCC.XXX, petit in-12, 2 ff. et 326 p.) Quérard, trompé par le nom de «Glantzby», a donné ces « Voyages »> sans explications. Glantzby doit être un nom supposé; quant aux Voyages, ils sont imaginaires. L'auteur serait-il connu ? H. DE L'ISLE.

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«Les deux Amis. » (Epigraphe : Dans la fiction, dans l'erreur, etc.) A Amsterdam, et se trouve à Paris chez Rivière, libraire, M.DCC.LXVII, in-12, xvj et 103 p. Titre encadré.. La préface commence ainsi : «Les romans sont dans la littérature.» - Le roman: «Las déssuier (sic) les injustices des grands, etc.» Serait-ce le roman anonyme de SaintLambert intitulé: Les deux Amis. Conte iroquois (S. L., 1770, in-8, 85 p.)?

H. DE L'ISLE.

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Entendez-vous sa voix sonore?
Braves Gaulois, voici le jour.

(Paris, chez les principaux libraires, 1826, in-18.)

Ce petit livre a été imprimé clandestinement; il n'est point cité par Quérard. L'un de ses possesseurs a écrit après le nom de l'auteur: «De Clermont?»- Joseph Servières était avocat à Clermont-Ferrand, je crois. Une chanson est intitulée : « Ma Déception au barreau ». Couplets chantés dans un banquet qui me fut donné par mes confrères de Clermont.» Joseph Servières est-il resté inconnu aux biographes auvergnats? H. DE L'ISLE.

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Le Mémoire secret. Sait-on quel est l'auteur du Mémoire secret sur le projet de loi relatif à la liberté de l'Enseignement, dont le Ministre de linstruction publique a lu des passages dans la séance du Sénat du 26 janvier? P. R.

Atticus.

Sait-on quel est l'écrivain qui, sous ce pseudonyme, signe des articles de critique littéraire assez remarquables, dans la République française?

Bibliographies

PAUL MASSON.

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Quelque Intermédiairiste, s'occupant de travaux bibliographiques sur les anciennes provinces de France, pourrait-il me faire connaître les bibliographies départementales imprimées depuis 1860, ainsi que celles en préparation qui sont connues? P. C. PONINS.

Réponses.

La Princesse de Lamballe (III, 68, 182, 241). — P. Quenard s'exprime ainsi : << Mais nos descendants le croiront-ils, ce que j'ai vu... ce que je vois encore !... C'était donc tout l'enfer, toutes les furies, qui se disputaient les débris d'un corps qu'elles traînaient dans les ruisseaux après l'avoir éventré, qui, joignant la dérision à la férocité, forçaient la main d'un perruquier à coiffer sa belle tête, pour la porter en triomphe, à côté de ses deux seins arrachés, de son cœur tout sanglant, et d'un autre lambeau plus profané encore, que leurs mains sacrilèges avaient bourré de paille...» (Portraits des personnages cé

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lèbres de la Révolution, par Françoission, tout cela est indépendant de toute Bonneville. Avec tableau historique et notices, de P. Quenard, l'un des représentants de la Commune de Paris en 1789 et 1790 (Paris, 1796, 4 vol. in-4o, t. I, 50° et dernier portrait de ce tome.)- Dans la notice sur cette princesse (Nouvelle Biographie générale, de Didot), il s'est glissé une faute d'impression et une coquille, à l'avant-dernière ligne de la col. 115, t. XXIX; on y lit: « Senègre, Delorme et Momin. » — - Il faut lire: «< Le nègre Delorme et Mamin. »

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:

Bonaparte a-t-il renié le christianisme? (VIII, 474, 536, 586). — Les pièces citées par Truth ne prouvent qu'une chose, que j'ai admise c'est que Bonaparte a flatté, par politique, les Arabes, pour faciliter la conquête. Cite-t-on un seul fait de reniement? Bonaparte a-t-il, comme Menou, fait profession d'islamisme? En aucune façon. Mais, si l'on veut regarder des proclamations comme un reniement, il faudra bien regarder comme un retour au christianisme le rétablissement du catholicisme en France, et le Concordat, et le Sacre de la main du Pape. Tout cela n'est pas sérieux; Bonaparte, assistant à la prière et se faisant réciter la généalogie du Prophète, pouvait bien illusionner le pacha et les prisonniers turcs intéressés à le croire; mais il ne peut tromper les historiens. Mais, dit-on, il était fataliste, et le fatalisme est un dogme de l'islamisme ! Et puis l'on cite vaguement le Mémorial de Ste-Hélène, sans indiquer aucun texte précis. D'abord, je trouverais, dans le Mémorial, de nombreux passages qui vont directement contre le prétendu abandon du christianisme par Bonaparte; mais l'Intermédiaire ne comporte pas l'examen des questions avec tout le développement possible. En second lieu, le fatalisme de Napoléon, sa confiance en son étoile, ou plutôt la croyance qu'il avait en sa mis

idée religieuse particulière. Un chrétien fervent peut être fataliste en ce sens, mais il ne portera pas la confiance dans le destin jusqu'à la résignation absolue de l'islamite, et il se souviendra de la maxime: Aide-toi, le ciel t'aidera. Dira-t-on que Napoléon n'a pas appelé au secours de ses desseins toutes les forces possibles que son puissant génie savait si bien mettre en œuvre ? Il ne faut pas abuser des mots. J'ignore si, dans le fond de sa conscience (Dieu seul la connaît), Napoléon a été un solide chrétien; mais il était Corse, à demi Italien, et, comme tel, un peu superstitieux; il a dû avoir ses fluctuations, non pas sur Dieu, mais sur telle ou telle religion, se servir de toutes selon les circonstances, de l'islamisme en Egypte et du catholicisme en France; mais qu'il ait abandonné la religion dé son enfance et l'ait reniée, je n'en crois rien, et je répète que, tant qu'on n'apportera rien de plus que des proclamations qui ne me paraissent pas concluantes le moins du monde, l'affirmation de M. Lanfrey ne sera que l'effet d'un parti pris. E.-G. P.

Les Grands ne nous semblent grands... (IX, 673, 731; X. 17, 48). — Le journal le Citoyen, sous la signature de M. Antonin Lévrier, parle de « cette conviction que professait déjà, en 1356, aux Etats généraux, un délégué, Philippe Pot, à l'égard de la noblesse et du clergé : « Les grands << ne sont grands que parce que nous les << portons sur nos épaules. » Voilà qui paraît précis et qui nous ferait remonter plus haut que la mazarinade citée par O. D. C'est à contrôler pourtant.

Il doit y avoir une erreur, ou de date, ou de personne c'est aux Etats généraux de 1483, que Philippe (Pot, seigneur de La Roche, développa la doctrine de la souveraineté populaire. G. I.

Droit sur les prostituées au moyen âge (X, 102, 155, 270, 526). Lorsqu'une première maison de tolérance fut instituée à Cracovie, la ville en organisa les règlements et circonscrivit le désordre public. L'avis des théologiens consultés empêche néanmoins les magistrats d'en tirer aucun gain pour le trésor, le péché ne devant pas être une source de revenus. Les filles de joie, en tant que corporation, étaient cependant employées (comme, dans le reste de l'Europe, de nobles dames et demoiselles) pour figurer dans des cortèges pour la réception des rois, etc.

K. P. DU ROCH III.

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