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705 ainsi que sur la Vie manuscrite de Malebranche, en 3 vol. in-8°, laissée par le P. André, dont il est parlé dans ce même traité de l'Infini créé, p. 20, en note? W: J.

Montesquieu et l'Esprit des Lois. Lorsque l'Esprit des Lois parut, dit Chamfort (Caractères et Anecdotes, in-18, p. 72), il s'en fit plusieurs critiques mauvaises ou médiocres, qu'il méprisa fortement. Mais un homme de lettres connu en fit une, dont M. du Pin voulut bien se reconnaître l'auteur, et qui contenait d'excellentes choses. M. de Montesquieu en eut connaissance et en fut au désespoir. On la fit imprimer, et elle allait paraître, lorsque M. de Montesquieu alla trouver Mme de Pompadour, qui, sur sa prière, fit venir l'imprimeur, et l'édition tout entière. Elle fut hachée, et on n'en sauva que cinq exemplaires. »

Que vaut cette anecdote? et que sont devenus ces cinq exemplaires.

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W. J.

Dans

J.-J. Rousseau en Auvergne les Mémoires secrets de la République des Lettres, Bachaumont écrit, à la date du 9 juillet 1767: «J.-J. Rousseau n'a fait que passer à l'Isle-Adam.... Il est actuelle<< ment en Auvergne, dans le château d'un «homme de qualité qui a bien voulu l'y accueillir...(23 sept. 1767). L'incons«tance de M. J.-J. Rousseau ne lui a pas permis de se fixer en Auvergne...... »

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Le 15 mai 1842, le Conseil municipal de Brioude décidait de donner à une des places de cette ville le nom de J.-J. Rousseau, en souvenir de l'hospitalité que celui-ci y avait reçue dans une honorable famille de la bourgeoisie.

Pourrait-on nous indiquer où nous trouverions des documents imprimés ou manuscrits sur le séjour en Auvergne du philosophe genevois, et nous donner en même temps les noms de ses hôtes?

A. V.

Famille de Marignane. Existe-t-il encore des descendants ou des représentants de la famille de Marignane, dont un membre fut, au commencement du siècle dernier, colonel du régiment d'infanterie d'Albigeois?

Si oui, quels sont-ils ?

BELLATOR.

Pairs de France.- Pourrait-on donner la date et le lieu décès des Pairs de France ci-après?

10 Armand, comte de Ruzé d'Effiat, ancien deputé de Tours;

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L'âge de M. Grévy.-Toutes les éditions de Vapereau font naître notre illustre président à Mont-sous-Vaudrey, le 15 août 1813. Suivant le Figaro du 30 nov., il serait né le 15 août 1807. Où est la vérité? Ne pourrait-on pas la trouver, en consultant le tableau de l'Ordre des Avocats? M. Grévy a dû produire son acte de naissance pour y être inscrit.

Est-il vrai que les archives de Montsous-Vaudrey aient été détruites en 1831? CURIOSISSIMUS.

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et

Le sieur du Moulinet, comédien. existe, sous ce nom, un volume imprimé à Paris, en 1612 Contes : joyeux devis. Le Manuel du libraire l'indique, sans mentionner aucune vente. Mais, en avril 1880, un exemplaire, fort beau d'ailleurs, a été adjugé au prix très élevé de sept mille cent francs, à la vente Béhague. Ces Contes ont été insérés dans la collection des Joyeusetez, publiée en 1828-1832, par le libraire Techener, et tirée à 96 exemplaires seulement. J'ai vainement cherché quelques renseignements sur ce sieur de Moulinet, peut-être était-ce un nom supposé. L'Intermédiaire réussira-t-il à nous instruire à cet égard? F. M.

Dans un ou

Broussais, homéopathe. vrage intitulé Le Magisme (in-8°, 1857), que l'on attribue, je crois, à l'abbé Constant, premier mari de Mme Claude Vignon, on lit, p. 123: « La plus grande capacité

qui aurait pu tenter de régénérer la mé«decine, Broussais, est mort à la fin de sa « tâche et de sa peine. Il est mort, et, « près de lui, à la dernière heure, il pre<< nait des globules homéopathiques; il << était soigné par un magnétiseur homéopathiste, par Frappart. »

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Broussais soigné par un homœopathe! Qu'en pense le spirituel et savant Dr By.

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W. J.

Sur Claude Sanguin. Je connais de lui Institution chrestienne, en vers françois, traduite et composée par messire Claude Sanguin, Conseiller du Roy en ses Conseils, maistre d'hostel de Sa Majesté, et de feu Son A. R. Monseigneur le Duc d'Orléans. Dédiée à Monseigneur le Duc Mazarin. A Paris, chez Jean De Launay, sous la porte de la Classe de Sorbonne, M. DC. LXI, in-8°, 4 ff.,146 p., la table et le privilège, 3 ff.-Que sait-on sur Claude Sanguin?

H. DE L'ISLE.

Il

Le Voyage d'Espagne : livre anonyme à restituer à son véritable auteur. existe un ouvrage, bien connu des bibliographes, et curieux à plusieurs égards : le Voyage d'Espagne, curieux, historique et politique fait en 1665, dont il existe plusieurs éditions. Le Manuel du Libraire en parle fort en détail (t. V, 1375). Il l'attribue à F. Aarsem de Sommerdyck; il est d'accord, à cet égard, avec les elzeviriographes les plus accrédités (voir Pieters, Annales de l'imprimerie des Elzevier, p. 335; L.Willems, les Elzevier, p.474). Nous venons de trouver, dans le Bulletin de l'Académie Delphinale, 3e série, t. XV (1880), p.127-164, un mémoire de M. Ch. Revillon: Un voyageur dauphinois resté inconnu; Antoine de Brunel, Seigneur de Saint-Maurice, lequel établit que c'est ce gentilhomme protestant (il avait pris du service en Hollande) qui est le rédacteur de cette relation. Il avait accompagné, dans leurs voyages en plusieurs régions de l'Europe, les fils d'un riche Hollandais, Cornelis van Aarsem von Sommerdyck, gouverneur de Nimègue; il avait écrit les relations des voyages en Italie (M. Revillon en possède le manuscrit), en France, en Angleterre. Sait-on s'il existe encore des relations de ces derniers voyages? Antoine de Brunel se montre observateur judicieux et exempt de parA. READER.

tialité.

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anglaise de cet ouvrage publiée en Angleterre? M***** D, MILES.

En

Le Journal de Mathieu Marais. lisant ces Mémoires, publiés par M. de Lescure (Paris, Didot, 1863-68), je me suis aperçu qu'il y avait, dans le tome III, des cartons aux pages 321, 331, 341, 393. Pour quel motif? En existe-t-il d'autres dans l'ouvrage, qui m'auraient échappé ? Comment se fait-il que l'éditeur n'ait pas tenu les promesses du titre, en continuant jusqu'en 1737 les extraits de la Correspondance de Marais avec le président Bouhier? YOREL.

Un mystère bibliographique. - On sait combien les bons livres pour enfants sont rares. Cependant il en existe trois, publiés à la librairie ecclésiastique de Belin, sous le pseudonyme de G. Bruno, qu'on dit cacher le nom d'un de nos écrivains les plus illustres. De nombreuses tentatives ont été faites depuis longtemps (car ces ouvrages en sont peut-être à leur 30° édition) par les bibliographes les plus experts et les plus obstinés, sans qu'on ait jamais pu lever le voile que recouvre ce pseudonyme. Quel est donc ce mystère ? W. J.

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Situation la plus désagréable dans laquelle on puisse se trouver ? — J'étais ces jours-ci dans une société où cette question fut posée. J'émis l'opinion que le nec plus ultra du désagrément était de se trouver en pleine mer, à bord d'un navire que dévore un incendie, sans qu'il soit possible d'arrêter les progrès des flammes. Si quelques Intermediairistes connaissent chose pire, qu'ils le disent! M. B.

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Les bonnes coquilles typographiques (II, 321, etc.; III, 149, etc.; IV, 137; V, 94; X, 424, 456, 491; XII, 105, 180, 295, 365, 492; XIII, 545). - La nouvelle édition, en cours de publication, du Diction naire des Contemporains, de Vapereau, mentionne, à l'article « Rochefort »>, in fine, le titre suivant : « L'Evadé, roman comique » (pour canaque).

Soignons notre copie, Mes Très Chers Frères, dans notre intérêt et dans celui de notre imprimeur! I. COSINUS.

Sedaine (II, 488). — Ami de la première heure, je parcours souvent les premières années de notre recueil, len m'arrêtant aux questions qui n'ont pas reçu de solution, car je n'admets pas, pour l'honneur de l'Intermédiaire, que l'un de nous tout au moins ne puisse répondre. Aussi vais-je, quoique bien tardivement, satisfaire la curiosité de M. L. de la M., si tant est qu'il n'ait pas oublié sa question, qui remonte à quinze années :

Michel-Jean Sedaine, né le 2 juin 1719, fils aîné de Jean-Pierre S. et de MarieJeanne Gourdain, a épousé, le 4 avril 1769, Suzanne-Charlotte Seriny: la célébration de leur mariage a eu lieu en l'église SaintPaul. Il est mort le 28 floréal an V de la R. F. (17 mai 1797). A. D.

Malheureux au jeu, heureux en amour (III, 33).-C'est là un bien vieux proverbe, puisque le troubadour Bérenger de Puivert l'a rappelé dans ces vers:

Pois de datz no sui aventuros

Ben degra aver calque domna conquisa. (Puisque je n'ai point de chance aux dés, je devrais bien avoir quelque dame conquise.) Il est fondé, dit Quitard, sur la supposition que le joueur maltraité de la fortune revient à sa belle. »

On dit aussi : « Heureux au jeu, malheureux en amour », parce que la passion du jeu captive et absorbe celui qui s'y livre et lui fait oublier tout le reste. Aussi,

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710 les joueurs ressemblent-ils à celui de Regnard, qui oublie Angélique lorsqu'il gagne, et lui adresse des invocations quand il a perdu. A. D.

Bigamie du duc de Berry (VI, 442; VII, 110, 164; VIII, 527). Quels rapports ont existé entre le duc de Berry et Mme Brown? Cette question était restée jusqu'ici sans réponse satisfaisante, vu la grande difficulté de préciser des choses dont les contemporains ont su une partie, mais imparfaitement. Dans la petite brochure que je viens de publier chez Charavay frères (Le premier mariage du duc de Berry, prouvé par un document authentique, in-32), je donne la clef de l'énigme : On trouvera les noms de Mme Brown, le lieu de sa naissance, la date de son décès et son âge, les noms de ses père et mère, enfin la preuve du mariage, de la bigamie. Le Dictionnaire de Dezobry se trompe, quand il parle de divorce: rien de pareil n'a eu lieu. Ayant donné la solution, j'espère pouvoir, un jour, donner le dernier mot de cette curieuse histoire et une biographie complète de Mme Brown. Je prie donc quiconque aurait le moindre renseignement à donner sur son existence en France et en Angleterre, de me l'adresser, 30, rue de Seine, à Paris. NAUROY.

P. S. J'ai cherché vainement le n° du Journal de l'Empire, où, suivant M. A. Benoît (VIII, 528), il est question du duc de Berry. Pourrait-il préciser? Pourrait-on donner le titre et le nom de l'auteur d'une brochure, parue vers 1859, où il est question de Mme Brown? Pourrait-on- donner le nom et l'adresse de l'auteur d'une communication sur elle, insérée dans l'Opinion nationale du 21 sept. 1873 ?

Un lancier dans les dragons? (X, 201, 279, 304.) — La légende du lancier Griespach était-elle connue avant le récit de M. Ernest L'Epine? Voilà ce qu'il faut demander. J'ai vu exécuter cette charge, pour la première fois, en 1858, par des officiers qui sortaient de la Garde Impériale. La légende française a, en quelque sorte, son pendant en Allemagne : voyez le chapitre XII et p. 119-136 de La Vie militaire en Prusse, par F.W. Hacklænder, traduction du capitaine Léon Le Maître. Deuxième série (Paris, Hachette, 1871, in-18). C'est humoristique. LA MAISON FORTE.

Livres dépareillés (X, 734; XI, 27, 117, 299). Existe-t-il à Paris quelque libraire, continuateur du « père Lécureux, » et qui se livre au commerce spécial et si utile des livres dépareillés? Je tiendrais beaucoup à être renseigné à ce sujet. I. COSINUS.

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Un auteur à découvrir (XIII, 65, 119, 240). Hoffman, dans un article consacré à l'édition de Diderot de 1818, dit, à propos des deux vers des Eleutheromanes, qu'ils sont ceux qui ont assuré à Diderot l'estime et l'admiration de nos Eleutheromanes; ils les ont mis en chanson; et leur goût délicat, s'apercevant de la difficulté qu'il y aurait à ourdir des entrailles, y a substitué le joli mot de boyaux, »

Le témoignage d'un homme qui était, comme Hoffman, dans la force de l'âge à l'époque de la Révolution, n'est pas sans avoir quelque poids, et si, comme il le dit, les deux vers ont été mis en chanson, il n'est pas absolument certain que Laharpe ait réformé le texte de Diderot. Mais il reste toujours à sa charge la faute d'avoir cité sans vérifier. PH. R.

La Croix de Jironde (XIII, 133).— C'est à Gramat (Lot) que se trouvent la rue et la place de La Croix de Jironde. D'après des renseignements que je dois à la noto. riété et à la publicité de l'Intermédiaire, une famille de La Croix de Jironde, originaire du pays, florissait dans le Quercy au XVIIe siècle. Un de ses membres, André de la Croix, seigneur de Jironde, était vers 1650 conseiller au présidial de Cahors. Son fils Jean de la Croix était maintenu dans ses titres de noblesse, le 20 février 1698. Enfin, au moment de la Révolution, une branche de la famille habitait le domaine de Savignac, à Saint-Fleurieu, commune de Belfort, canton de Lalbenque (Lct). ELDEPAL.

Corrigenda du Dictionnaire de l'Académie (XIII, 289, 291). Plusieurs fautes s'y sont glissées, parce qu'en y introduisant des changements, on a oublié d'accorder avec ces changements ce qui subsiste de l'édition antérieure. Ainsi, sous CHARTE, S lisent les mots : « On dit toujours Charte, quand ce mot signifie Constitution. » sans qu'on voie le but de cet avis. C'est que dans la sixième édition il y avait en tête de l'article: CHARTE OU CHARTRE: mais, après la suppression du

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mot CHARTRE, l'ancien avis devient superflu.

L'ordre alphabétique a été quelquefois troublé par suite d'articles nouveaux, p. e. au mot CIVILISATION, qui devait se placer après CIVILISATEUR, et au mot COERCIBILITÉ, qui suit COERCIBLE, au lieu de le précéder. (Hambourg.) Dr A. FELS.

Les Doubles de nos grandes Bibliothèques (XIII, 354, 405, 417, 433, 449, 464, 497, 527, 645, 675). Je viens d'acheter, sur les quais, un vol. in-8, intitulé: « Eclaircissements sur l'autorité des Conciles généraux, ouvrage bien connu d'Antoine Arnauld, publié par Petit-Pied. Je lis sur le titre, imprimé au moyen d'une griffe: Bibliothèque publique de la ville de Bourges, et en travers, au moyen de caractères mobiles, on a mis: Double vendu 1861. Je voudrais savoir si le double existe réellement à la Bibliothèque de Bourges, ou si ce n'est point là un de ces savants vrages gallicans que les Jésuites, sous prétexte de Doubles, expulsent des bibliothèques et s'efforcent de détruire ?

J. W.

ou

La robe de Charlotte de Corday (XIII, 391, 471, 645). - Je croirais qu'en effet, « l'ange de l'assassinat » a eu plusieurs toilettes, et qu'il faut les considérer comme toutes authentiques. La brune, avant; la mouchetée, pendant; et la blanche, au moment du jugement signalée par le peintre Hauer. Et à celles-là, il faudrait en ajouter une rouge. Je possède un très beau portrait in-4°, de l'héroïne, dans un médaillon ovale, imprimé en couleur, sans nom de graveur, et intitulé :

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713 donné une forte migraine. On y trouve des lapalissades comme celle-ci : « Ce que je prétends démontrer premièrement, c'est que l'esprit, dans une égale probabilité, c'est-à-dire lorsque deux opinions contradictoires lui paraissent également probables, et qu'il voit des raisons également fortes de part et d'autre, ne peut donner son consentement ni à l'une, ni à l'autre, mais qu'il demeure dans le doute... (Note sur la Ve lettre, § III. Sur la probabilité.)

Et voilà les subtilités oiseuses sur la pointe d'une aiguille, que l'on veut faire considérer comme un « chef-d'œuvre de forme et de fond »>!... Je plains celui qui l'admire. Je ne vois pas, alors, de raison pour n'aller point réveiller, dans la poussière et l'oubli où ils dorment, le fatras des discussions du moyen âge entre les réalistes et les nominaux, entre Duns Scot, le Docteur subtil, et le Docteur angélique, et:. etc., ainsi que celui des discussions plus modernes sur la « probabilité », sur la

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grâce suffisante »... Et M. Labiche qui nous raconte que M. de Sacy, à douze ans (à l'âge de la toupie !), les savait déjà par cœur! Quel comble!!! Dr By.

Gardons-nous de confondre, cher M. B. ! Oui, de l'aveu de tous, excepté de notre doct. By, ces Petites Lettres sont un chef-d'œuvre de... forme. Quant au fond, adhuc sub judice lis est dans l'Intermé diaire. Les deux réunis ont été admirablement définis « un mensonge immortel.»> Voltaire, et V. Cousin aussi, je crois (pour ne citer que ces deux autorités), sont d'accord avec les de Chateaubriand, les de Maistre, etc., etc., etc. Sans doute, chacun sent bien où le bât le blesse, mais autre chose est de le faire avouer au patient. Je m'en occupe. J'ai déjà pu me procurer l'édition originale des Provinciales, un bel in-4, ma foi! Il me reste à mettre la main sur les éditions mêmes de quelques bons Jésuites incriminés. Ce sera peut-être un peu long. Mais enfin, si l'on parvient à guérir la blessure du bât, mon retard me sera pardonné, n'est-ce pas.... chers collabos Asmodée et M. B. ? LE ROSEAU.

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Sainte-Beuve et le Livre d'Amour (XIII, 460, 509, 535). Je n'ai pas sous les yeux la collection de l'Intermédiaire. J'attends avec impatience, comme ses abonnés les plus fidèles, la Table générale qui pourra, dans une certaine mesure, en faciliter l'usage ou même parfois la remplacer. Que les auteurs des Questions et des Réponses chiffrées ci-dessus feuillettent les dernières années de cette collection. Ils y trouveront une note sur le Livre d'Amour, sur le triste courage qu'avait eu SainteBeuve de l'imprimer, sur l'impossibilité qu'il y a de nommer en toutes lettres, quoiqu'elle soit morte depuis longtemps, l'heroïne de ce livre, que tout le monde,

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d'ailleurs, désigne tout bas. Cette note avait été écrite sur le vu d'un exemplaire appartenant à Poulet-Malassis. Il l'avait acheté, non coupé, sur un quai. Cet exemplaire a dû être vendu à sa mort, avec le reste de sa bibliothèque, et n'a pas atteint un chiffre extraordinaire. D'autres exemplaires doivent se trouver aux mains d'autres amateurs. Sainte- Beuve les avait détruits presque tous. Il en avait fait toutefois relier quelques-uns à la suite d'autres volumes de ses œuvres, pour en assurer davantage, croyait-il, la conservation. Une grande bibliothèque publique en renferme plusieurs, dans ces conditions. L..

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Symbolisme du bonnet phrygien (XIII, 485, 568). J'ai sous les yeux une pièce de cinq centimes, de 1793, dont voici la description. D'un côté, un écusson sur lequel sont gravés ces mots : LES HOMMES SONT ÉGAUX DEVANT LA LOI. A gauche, un épi de blé; à droite, une espèce de fleur peu reconnaissable. L'écusson est surmonté d'un ornement fruste, dans lequel je crois voir un œil entouré de rayons. Exergue: RÉPUBLIQUE FRANÇOISE. De l'autre côté,

un cercle, dans lequel on lit: I. S. (un sou). Ce cercle, qui pourrait être une couronne de feuillage, supporte des balances, dont le fléau est surmonté du bonnet phrygien. Exergue: LIBERTÉ, ÉGALITÉ. Au-dessous du cercle, un T (marque de la ville où la monnaie a été frappée), et: 1793. Ces pièces sont devenues très rares, et surtout lorsque la phrase inscrite sur l'écusson est restée lisible. Par un hasard assez singulier, cette inscription est ce qui s'est le mieux conservé. E.-G. P.

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De quelle maladie François Ier est-il Le mort? (XIII, 487, 542, 571, 621). bénédictin Poirrier, chargé de surveiller l'exhumation des corps enfermés dans les tombeaux de Saint-Denis, ne cite pas, dans son procès-verbal publié par M. Georges d'Heilly, le fait dont parle E.-G. P. Voici le passage relatif au cadavre de François Ier, et aux cinq autres cadavres trouvés dans le même caveau: « Tous ces corps étaient en putréfaction liquide, dont il se dégageait une odeur insupportable; une eau noire coulait à travers les cercueils de plomb dans le transport que l'on en fit dans le cimetière. Le corps de François Ier avait une taille extraordinaire et une structure très forte; l'un des fémurs de ce prince, que j'ai mesuré, portait 20 pouces, des condyles à la tête de l'os. »

N'est-il pas à supposer que dom Poirrier n'aurait pas manqué de signaler la présence du mercure dans le squelette royal, s'il l'avait remarquée ? YOREL

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