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Deux proverbes qui méritent de n'être pas oublies. (XIII, 575, 652). Je n'ai pu songer à dire que ces proverbes sont oubliés en général; mais je trouve qu'ils l'ont été des collectionneurs et de ceux qui cherchent à remonter à l'origine de ces sentences. Je n'ai pas invoqué la Vulgate; j'ai invoqué les Septante, qui se servent du mot ἀνεμόφθορα, et le Vetus Latinus, qui a corrupta vento. Il me semble difficile d'admettre qu'on sème du vent, le sachant et le voulant; on ne le sème qu'en voulant semer autre chose; et en ce sens, cette

leçon me semble meilleure. Cependant je suis loin d'affirmer que la traduction par vent soit fautive: en fait d'images, on se passe bien d'autres licences! Si un hébraïsant témoigne que le texte n'a pas autre chose que vent, la petite querelle entre E.-G. P. et moi sera terminée à son avantage, et nous jugerons que les Septante ont mal à propos voulu modérer leur auteur, au lieu de le suivre dans ses hardiesses. PH. R.

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716 Armoiries. Famille du Poitou (XIII, 610, 660). Prière à notre collabo La Maison Forte de bien vouloir nous dire où se trouve, dans Beauchet-Filleau, la réponse à notre question sur la famille de la Flocelière, aujourd'hui éteinte. Nous l' avons cherchée en vain. E***** D, MILES.

La Table des matières contenues dans nos dix premiers volumes (XIII, 551, 627). Permettez-moi, en tant que collabo de l'Intermédiaire, et au nom de l'intérêt tout particulier que je porte à notre feuille, de faire appel à votre intervention en faveur de la publication d'une Table générale. J'ai été le premier en date (je le crois), il y a plus d'un an, à réclamer ce bienfait si précieux pour nous tous. On allègue (et je m'incline) les difficultés pratiques. Les sentiments sont divisés sur le mode d'opérer par classement de matières. Me permettezvous de soumettre humblement mon avis? Ce serait de récapituler et classer toutes les matières sous la rubrique textuelle des Tables annuelles (pour éviter toute confusion), sauf à réunir les divers intitulés dans une Table raisonnée. Exemple :

a) Table alphabétique (répétant la Table annuelle) :

Connaît-on le lieu où sont déposées les cendres de Voltaire? (I, 10, 57, 92 )

b) Catalogue raisonné (Philosopnie, Histoire, etc.) :

VOLTAIRE. Cendres de Voltaire. Lieu où elles sont déposées, etc., etc. Pardonnez à l'indiscret qui signe à l'Intermédiaire QUINTILIUS.

Les « Nouvelles » de Casti (XIII, 636).— Voici ce qui concerne le traducteur Alary: « Les Animaux parlants, poésie héroï-comique, traduction nouvelle, par L.-J. Alary. Edition illustrée de dessins parT.Jolimont. Moulins, Martial, 1847, 2 vol. in8; 1 portrait, 39 vignettes. Ici, la bibliographie du Dictionnaire des Littératures est fausse; c'est la reproduction d'un passage de M. Villeneuve, dans l'Encyclopédie des Gens du Monde, reproduit à la p. 108 du t. IX de la Biographie Didot. L'auteur a mal compris ce qui est dit par net. Voyez aussi Quérard.

LA MAISON FORTE.

Bru

Je ne crois pas que les Nouvelles de Casti aient encore été traduites en français. Ce qui a pu induire M. Vapereau en erreur, c'est que M. Alary a réellement traduit en prose les Animaux parlants de l'auteur italien (Moulins, 1847, 2 vol. gr. in-8). Dans la notice sur Casti, que M. L.J. Alary a mise en tête de sa traduction, il parlé des Nouvelles galantes et en fait l'éloge, mais il ne dit pas qu'elles aient été

717 traduites en français, et n'annonce pas l'intention de les traduire. La date 1846 donnée par M. Vapereau est donc suspecte; M. Alary, en publiant, en 1847, sa traduction des Animaux parlants, n'aurait pas manqué de parler de sa traduction des Nouvelles. Il est vrai que, depuis 1847, il pourrait l'avoir faite, mais je n'en ai pas eu connaissance. Un autre traducteur, en vers, des Animaux parlants, L. Mareschal (Paris, Brissot-Thivars, 1819, 2 vol. in-8), garde le même silence sur une traduction française des Nouvelles, bien qu'il en parle aussi avec éloge dans sa notice sur Casti. E.-G. P.

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Dans le Dictionnaire de Richelet: Quiller. Mot bas et libre, qui marque du mépris pour la personne de qui on le dit. « Qu'il s'aille quiller ! » ou « Qu'il s'aille faire quiller! » Saint-Amant a dit : « C'est un sot en trois lettres, l'ase le quille! >>

Et dans le Dictionnaire de Furetière : « Quiller est aussi un verbe actif, qui ne se dit qu'en cette phrase injurieuse : «< Que lase vous quille!»>

N. B. Richelet et Furetière écrivent différemment le nom de l'âne (aze et ase). LE FURET.

Allons-y gaiement, puisqu'aussi bien...

Un jour de foire, dans Châlons,
Colas s'en alloit à la ville,
Monté sur le roi des ânons,
Animal soumis et docile,
Contre l'usage des grisons.
N'étant qu'au milieu de la route,
Il fit rencontre de Catin,
Lasse, suant à grosse goutte,
Et faisant à pied le chemin.
La belle, voyant son voisin
Qui s'en alloit, le vent en poupe,
Le conjura, par saint Martin,
De la laisser monter en croupe.
Un cœur aussi dur qu'un rocher
Se fût attendri pour la belle:
Elle était fraîche, encor pucelle,
Et sa main venoit s'accrocher
Parfois au pommeau de la selle.
Mais ces menus dons des amants,
Que nous autres, honnêtes gens,
Avons baptisé petite oie,

Sont nommés, par certains manants,
Viande creuse et fausse monnoie.
De ces amants étoit Colas;
Aussi n'en faisoit-il grand cas.
Depuis longtemps de la donzelle
Il avoit pris ville et fauxbourgs,
Mais elle défendoit toujours
Avec vigueur la citadelle

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Le gars, en plus de vingt assauts,
Fut repoussé sur la verdure,
Non sans force coups de fuseaux,
Sans mainte et mainte égratignure.
Colas en avoit le cœur gros;
Aussi, tout sec piquant sa bête:
<< Néant, dit-il, à la requête ! »
Catin le flatte tendrement;
Le manant répond fièrement.
Si l'une presse, l'autre chante.
Que faire en cette extrémité?
Catin n'avoit point d'Atalante
Les pieds ni la légèreté,
Puis c'étoit au cœur de l'été,
Au moment de la canicule.
Colas gardoit son quant-à-soi.
Nécessité n'a point de loi;
Enfin la belle capitule.
Arrêté fut qu'à chaque pet,
Que feroit messire baudet,
Maître Colas et la bergère
Feroient un tour sur la fougère :
Le tout pour le soulagement
Et le repos de la monture;
Que toutefois griffe ni dent,
Façon aucune, aucun murmure
Ne seroient admis nullement.
Le traité fait, la belle monte.
Le drôle aussitôt du talon
Frappe le flanc de son grison :
Maître baudet pette, et sans honte.
11 savoit par coeur sa leçon;
A cette espèce d'exercice
Jadis l'avoit dressé Colas
Pour certaine dame Thomas.
Martin ayant fait son office,
Colas descend. Point de quartier!
Elle eut beau cent fois le prier,
Il l'emporte, il sue, il travaille,
Et, d'une sanglante bataille,
Il revint couvert de laurier.
Tous deux remontent: la fillette
Rajuste mouchoir et cornette.
Bientôt après le villageois,
Tournant vers elle le minois,
Fut surpris de la voir plus belle:
C'étoit l'effet d'un incarnat
Qu'elle avoit acquis au combat.
Tout aussitôt ardeur nouvelle,

Coups dans les flancs et nouveaux sons.

Pour descendre, moins de façons.

A la troisième pétarade,

Catin vous fait une gambade,
Tire Colas par ses habits,

Lui montrant un prochain taillis.
Ce bois lui donna l'estrapade;
Il en revint pâle et défait,
Et jurant contre le baudet,
Il n'étoit au bout! La fillette
Avoit découvert son secret.
Elle talonne, l'âne pette.

Lors dit Catin : « N'entends-tu pas ?
-Quoi? répond l'autre.-L'aze... Ecoute...
Si l'aze pette, dit Colas,
Palsangué, que l'aze te... rime! »
P. c. c.: A,

D.

Bâbord et tribord (XIII, 638, 689).- Le peuple romain avait décerné un joueur de flûte au consul Duillius. Aux Variétés, dans « les Trente millions de Gladiator », le dentiste (Baron) avait un commis (Dupuis chargé de s'écrier: « Quel génie! quel dentiste!» Mais il ne faut pas se dé

719 cerner à soi-même la couronne de chêne. Dicastès a trouvé, dans un dictionnaire allemand, que steuerbord veut dire tribord et backbord bâbord. Je l'avais bien vu, moi aussi, quoique n'ayant pas trouvé la solution du Jeu des olives (XIII, 463). Mais steuer signifie simplement gouvernail. Je ne vois donc pas en quoi on a abusé de ma bonne foi de terrien, et je maintiens ma solution, d'autant plus que je l'avais déjà préférée à la suivante. Dans l'Encyclopédie de Vorepierre on trouve : « TRIBORD, côté droit, côté honorable du navire, côté des officiers, où se trouve l'échelle pour attérir, le navire étant toujours à droite du quai, prêt à partir. BABORD, côté des matelots, bas côté où l'on monte par une simple corde »; d'où je conclus que tribord pourrait bien venir de attérir bord.

Je soumets de nouveau ma recherche aux collabos. Notre devise n'est-elle plus de s'entr'aider ? Où irions-nous si nous vcnions nous donner sur les doigts les uns aux autres, au lieu de nous éclairer mutuellement, quoad possumus?

A BOOCKWORM.

Mât de Cocagne (XIII, 640, 692). — Les collabos dont l'érudition s'est exercée à propos de l'étymologie du bon pays de Cocagne, en ont oublié une, la bonne, je crois. Ce vocable viendrait de « pays à cucca », ou coques de pastel qui, avant les temps modernes, faisaient tous les frais de la teinture des étoffes, et, par conséquent, donnaient la richesse et l'abondance. Ils ne paraissent pas non plus connaître un opuscule italien fort rare, du XVIIe siècle, intitulé « Descrizione del gran paese di Cuccagna, » avec gravures, dont l'analyse et l'iconographie ont été données par le Magasin Pittoresque entre 1840 et 50. Doct. By.

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Religatum de pelle humana (XIII, 642).— Le docteur By devrait d'abord indiquer où il a puisé cette assertion : « que le duc d'Orléans (1793) avait une grande partie de sa bibliothèque, etc. »; car, avant de se mettre à chercher, il faut, d'abord, s'assurer de la valeur des indications sur la foi desquelles on cherche. Même traitée par le sumac, la peau humaine conserve une apparence, sui generis, très reconnaissable. J'en ai eu plusieurs échantillons fort différents, les uns préparés avec du sublimé, les autres simplement parcheminés à la chaux, etc.... Ce n'est que si le parchemineur la tend trop, en la cadrant, qu'elle perd son as

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pect typique pour prendre celui du parchemin ordinaire. CARION.

Catalogue Néaulme (XIII, 643).— Le no indiqué ainsi que la pagination correspondent au tome XII; toutefois, je ne trouve rien.

Mémoires de J.- A. de Thou (XIII, 666). --Barbier et Quérard donnent ce qui suit: « Mémoires de la vie de Jacques-Auguste de Thou, ouvrage mêlé de prose et de vers, avec la traduction de la préface qui est audevant de la grande histoire. Première édition, traduite du latin en françois. Amsterdam, Leers (Rouen), 1711, in-4.- Amsterdam, F. L'Honoré, 1713, in-12. Id., 1714, in-12. Jacques-Georges Le Petit, secrétaire honoraire du roi, a traduit la prose; quant à la préface, tirée de la grande histoire, il n'a fait que revoir la traduction d'un ministre protestant, insérée en tête de l'Histoire de l'édition de Nantes, La traduction des vers est de Frédéric Costard, seigneur d'Ifs. (Note autographe de A.-A. Barbier, confirmée par Frère, Manuel du bibliographe Normand, II, p. 97. Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, III, 202, d.)-« Mémoi-. res de la vie de Jac.-Aug. de Thou, trad. du latin en français (de Masson). Rotterdam, Leers, 1711, in-4, et enrichis de portraits et d'une pyramide fort curieuse. Amsterdam, L'Honoré, 1713, in-12(France littéraire, Quérard, t. IX, p. 457).

De quel Masson veut parler Quérard: serait-ce de Papire Masson? Il doit y avoir une erreur? LA MAISON FORTE.

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Vermersch, écrivain-poète (XIII, 666). - Il a publié, outre le Latium moderne (in-8, 60 c.), De l'Ostracisme littéraire (in-8, 30 c.), Le printemps du cœur, poésies (in-16, 2 fr.), Royer Delorme, Le cœur et les lèvres, poésies (in-18, 1 fr.), enfin, Saltimbanques et Pantins, Réponse au Syllabus de M. A. Weill (Paris, Sausset, 1865, in-8). J'extrais de cette dernière brochure ce qui suit :

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« Je conçois qu'il est dur, quand on peine depuis quelque vingt ans, de n'avoir en«< core pu faire un de ces livres que le pu«<blic s'arrache, qui s'épuisent à peine pa« rus, et que l'on achète à prix d'or quand << ils sont interdits; mais ce n'est pas une

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en

Je possède plusieurs ouvrages en vers et en prose de l'ex-rédacteur du Père Duchesne, entre autres un petit volume de 124 pages, intitulé: Les Printemps du Cœur, par Eugène Vermersch, étudiant en médecine, avec deux épigraphes, une grec (d'Anacréon, s'il vous plaît !), l'autre, de Jules Claretie. Il fut publié, en 1865, chez Sausset, libraire, galerie de l'Odéon. Ce recueil répond bien à son titre. Voici 'une des pièces que je prends parmi les plus courtes pour la donner entière:

Ce que j'aime.

J'aime à voguer, le soir, sur un lac endormi,
J'aime à laisser errer mes doigts sur une lyre,
A respirer la rose entr'ouverte à demi,
A sentir sur mon front s'égarer le zéphire;

J'aime à voir un tableau d'un artiste vanté,
La lune à l'horizon laissant voir son front pâle,
Le soulier de velours dans la valse emporté,
Et, dans un rayon d'or, ces reflets de l'opale;
J'aime entendre la voix d'un sylphe qui se plaint,
Les accords éclatants des joyeuses fanfares,
Le choc tumultueux des coupes du festin,
Et, dans la sombre nuit, le son doux des gui-
[tares.

Mais tout s'efface, tout s'enfuit,
Comme une abeille qui se pose,
Lorsque je te vole, à minuit,
Un baiser sur ta lèvre rose!

Hélas! le citoyen Vermersch, depuis, a aimé bien autre chose!

INMOR.

- J'ai très peu lu le Père Duchêne, et ne connais d'autres vers de Vermersch que l'idylle citée; mais Fabre d'Eglantine a bien composé la romance : « Il pleut, il pleut, bergère, » et d'autres berquinades et florianeries. Robespierre fut bien un membre distingué de la Société des Rosati d'Arras (voir les Chansons badines de A. Dinaux). St-Just a bien commis un poème détestable, mais qui ne révélait pas le futur terroriste. On en pourrait citer beaucoup d'autres, parmi les morts et les vi

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vants, qui ont préludé, sur le mode idyllique et doucereux, à des œuvres perverses! L'occasion fait le larron......

E.-G. P.

Il faudrait consulter la suite d'Otto Lorenz, je ne l'ai point. Voici ce que je connais : « 1o Les Binettes rimées. Texte par E. Vermersch, dessins par L. Petit et F. Regamey. Paris, aux bureaux de l'Image, rue du Faubourg-Poissonnière, 10. Chez Gayet, rue Montmartre, 133, et chez tous les libraires, in-32 carré, 64 p. (l'auteur annonce trois séries); 20 La Chronique scandaleuse, par E. Vermersch (Paris, imprimerie Vallée, 16, rue du Croissant), in-32 carré, 32 p. (prose); 3o De l'Ostracisme littéraire (lu aux conférences du Cercle littéraire de la rue des Saints-Pères, 61). Paris, E. Sausset, 1865, in-8, 16 p. (prose); 4° Le Grand Testament du sieur Vermersch. (Epigraphe : « Je ne suis tant farouche, ne implacable que vous penseriez. RABELAIS. ») En vente chez les principaux libraires et chez l'auteur, rue de Seine, 27, 1868, in-12 de 70 pages. Timbré. Tirage à 500. (Préface en prose. Le reste en vers. L'auteur est à Sainte-Pélagie.) 5. Les Hommes du jour. Paris, Madre, libraire, 10, rue du Croissant, in-32 carré (deux séries. 300 portraits, prose et vers); 6o La Lanterne en vers de Bohême, par E. Vermersch (Paris, imprimerie Parisienne), in-32 carré, 32 p., sur papier saumon. Illustrations de F. Regamey; 7o Le Latium moderne. Lettre à un étudiant en droit. Par Eugène Vermersch, étudiant en médecine. Paris, E. Sausset, libraire, galerie de l'Odéon, 1864, in-8, 32 p., prose; 80 Lettres à Mimi, sur le Quartier latin, avec le portrait de Mimi, par Charles Benoist. Epigraphe :

Avec nous l'on chante et l'on aime,
Nous sommes frères des oiseaux;
Croissez, grands lys; chantez, ruisseaux;
Et vive la sainte Bohême!

THÉODORE DE BANVILLE.

Gais bachelier, l'avenir vous conteinple,
Ressuscitez le vieux quartier latin.

***

par

Paris, E. Sausset, galerie de l'Odéon et chez tous les libraires, grand in-8, 40 p. (vers); 9° Les Printemps du cœur, Eugène Vermersch, étudiant en médecine. Paris, E. Sausset, in-18, 124 p. (vers); 10° Saltimbanques et Pantins. Réponse au Syllabus de M. A. Weill. Paris, E. Sausset, 1865, in-8, 16 p., couverture ornée du portrait-charge de M. A. Weill (prose). Ouvrages annoncés : « Les Binettes, deux autres séries; Almanach des amoureux ; Les Hommes du jour. 3e série ; Livre d'heures galantes et gourmandes. Poésies. Avec L. Mulheim: Les histoires terribles de Samuel Broeck; avec F. Régamey Les Parisiennes. Poé

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Rincer la berlinguière (XIII, 667). Je ne trouve berlinguière nulle part; mais, d'après le Dictionnaire comique de Leroux, le mot berlingot désigne comiquement le membre viril. N'y aurait-il pas, dans l'expression rincer la berlinguière, une accusation de mœurs dissolues, qui entraînent de fâcheuses suites? On connaît la caricature d'un pauvre pioupiou malade qui dit: Je ne me suis pas assez méfié de la payse! Les Briot ne s'était-il pas suffisamment méfié de......? Entre membres des Parlements, on se disait de ces choses-là. E.-G. P.

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– Les Bergers d'Arcadie, ce chef-d'œuvre si souvent reproduit par la gravure, fait partie de notre Musée du Louvre, mais il en existe une répétition (avec une variante dans la place occupée par le tombeau), qui est en Angleterre. Il est facile de comprendre la pensée philosophique de ce tableau, c'est-à-dire l'idée de la Mort, que rien n'arrête». On sait que l'Arcadie était considérée, dans l'antiquité, comme un séjour privilégié et heureux entre tous, et que son nom est, à ce point de vue, demeuré proverbial. Le ET EGO IN ARCADIA est donc un Memento quia pulvis es, adressé, en style mythologique, par le mort, au jeune pâtre et à la jeune fille qui regardent leur compagnon épeler du doigt l'inscription tumulaire.

V. F.

- Et in Arcadia ego signifie ici : Nous sommes tous mortels,

Et moi je fus aussi pasteur en Arcadie! C'est donc dans un sens heureusement

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détourné que notre Directeur s'est approprié cette parole mélancolique et en a fait sa signature de circonstance. Application bien motivée, d'ailleurs, car, dans cette précieuse petite Arcadie de notre Intermédiaire, nous sommes tous... Arcadiens, n'est-ce pas ? ARCADIUS ALter,

Variations de l'ancien français (XIII, 668). Si notre collabo Doct. By me fait crédit de quelques mois, je répondrai à sa question par la publication (texte et traduction) de la très rare plaquette de Théodore de Bèze : De Francicæ linguæ recta pronuntiatione tractatus (Genève, Eustache Vignon, 1584, réimp. à Berlin et Paris, en latin, par A. Tobler, 1868). Il en trouvera, en attendant, des extraits importants dans Charles Livet, la Grammaire et les grammairiens, p. 510 (Paris, Durand, 1859). Je ferai ce que je pourrai pour «orner » ma traduction de quelques notes congruentes, et c'est le rassemblement de ces notes qui a retardé et retardera encore la publication de ce travail, commencé il y a.... un lustre, à tout le moins! Cz.

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Une religieuse de Moret (XIII, 669). — Quand Touchard-Lafosse raconte une anecdote, il y a dix à parier contre un qu'elle est fausse. Sa compilation est curieuse, néanmoins, et bonne à consulter, parce qu'elle est l'écho fidèle (plutôt grossi qu'affaibli) de tous les cancans, de tous les ragots, de tous les potins, dont les gazetiers hollandais et les fabricants de Mémoires secrets ont amusé l'Europe, aux dépens de Paris et de Versailles, pendant les quatre derniers règnes de la Monarchie française. Ceci dit, voici ce que le chromiqueur rapporte au sujet de la mystérieuse recluse de Moret. Inutile d'ajouter qu'il ne faut pas croire un mot de cette étonnante histoire.

« Marie-Thérèse (la reine) quitta la vic à l'âge de quarante-cinq ans. Hélas! (dit

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