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Un chevalier de Breteuil (XII, 710; XIII, 22). Moreri, à l'article le Tonnelier de Breteuil, cite Jacques Laure, né le 10 fév. 1723, page du Grand Maître de Malte. Il était fils de Claude-Charles le Tonnelier de Breteuil, substitué au nom et armes de Chanteclerc et de Laure O Brière de Clare. C'est le nom de la mère qui a été ajouté à celui de Jacques, lors de son baptême, et qui est porté sur son portrait dessiné par Cochin. (Moreri, er suppl., p. 385, re col.) Consulter l'Histoire des Chevaliers de Malte, de Vertot; peut-être y sera-t-il parlé du chevalier de Breteuil, qui sans doute avait quelque notoriété, puisque Cochin a fait son portrait. E.-G. P.

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Il paraît que Louis Quatorze, et sa perruque Aux boudins arrondis qui flottaient sur sa nuque, préoccupent fort les curieux, car déjà cette question avait été posée (IV, 104) et avait obtenu une réponse (IX, 220). Quicherat, dans son « Histoire du Costume en France », dit que Louis XIV ne se soumit à la mode de ces perruques ridicules, dites plus tard in-folio, à cause de leur ampleur, qu'en 1673; mais elle remonte plus haut, puisque dès 1663 le duc d'Orléans était, d'après une gravure du temps, affublé d'une de ces coiffures. Molière, dans son Don Juan (1665), fait dire à Pierrot :

Tiens, Charlotte, ils ont des cheveux qui ne tiennent point à leur tête, et ils boutent ça après tout comme un gros bonnet de filasse !» Et quatre ans auparavant, le Sganarelle de l'Ecole des maris s'en moquait en parlant

... de ces blonds cheveux de qui la vaste enflure Des visages humains offusque la figure.

Ce qui prouverait, en effet, que le Roi-Soleil n'avait pas encore adopté cette mode; car il est fort douteux que Molière, son valet de chambre, se fût alors permis de la critiquer.

Il est cependant certain qu'à l'époque de l'entrevue des rois de France et d'Espagne, dans l'Ile de la Conférence (sept. 1659), et lors de son mariage (9 juin 1660), Louis XIV, d'après les tableaux de Ch. Lebrun, avait ample provision de faux cheveux; car, grâce aux talents de Quentin, d'Ervais et de Binet, on avait composé pour lui des perruques avec des jours où étaient passées les mèches de ses cheveux, dont il ne s'était pas encore décidé à faire le sacrifice.

D'après le Dictionnaire de Trévoux, c'est l'abbé de la Rivière, familier de Gaston d'Orléans, et depuis évêque de Langres, qui le premier avait porté de ces énormes perruques, et à son imitation, dès 1630, la mode s'en était introduite à Paris. A. D.

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Babilans. Croix de Malte (XIII, 3, 60). Plusieurs Intermédiairistes avaient déjà babillé sur les Babilans (IV, 58, 114, 154) des réponses à une question identique à celle de Ch. L. Quant à faire des croix de Malte, Leroux, dans son Dictionnaire comique, donne à cette locution la signification de «< jeûner par force, n'avoir point de quoi contenter sa faim. »>> Elle figure déjà, ajoute-t-il, dans Don Quichotte, mais il n'en indique pas l'origine. L'Ordre des Hospitaliers avait pour but de recevoir et soigner les malades, les pauvres, etc... Charles-Quint ayant, en 1530, cédé Malte aux Hospitaliers, ceux-ci devinrent Chevaliers de Malte; c'était peut-être pour invoquer leurs secours que les malheureux faisaient des croix de Malte. A. D.

Le Vicomte de Barjac (XIII, 4, 61). On trouve, si j'ai bonne mémoire, quelques détails sur la clef de ce petit roman dans l'ouvrage de Quérard, sur les Livres à clef, publié, en 1873, après la mort de ce laborieux bibliographe. Cette production a été attribuée à Choderlos de Laclos, parce qu'une supercherie de librairie avait inscrit sur le titre : Par l'auteur des Liaisons dangereuses. Ces Liaisons avaient alors un succès de scandale, et mettre le Vicomte de Barjac sur le compte de Laclos, c'était un moyen d'attirer des acheteurs que le nom de Luchet aurait fort peu séduits C. B.

La clef de ce roman est connue depuis longtemps; elle se voit à la fin des volumes de l'une des éditions de 1784, ainsi rubriquée : « A Dublin, de l'imprimerie de Wilson; et se trouve à Paris, chez les libraires qui vendent des Nouveautés, 1734» (2 vol. in-18, format Cazin, 148 et 152 pages, sans gravures. Clef du tome Ier, pages 147-148, c'est un carton; t. II, p. 149-152, faisant partie de l'ouvrage.) LA MAISON FORTE.

Crommelin de Bonnemare (XIII, 5). Le nombre est infini des amateurs qui ont signé des dessins ou des peintures, bien qu'ils ne fussent point des artistes. J'ai une statue de l'Hiver, datée de 1740 et signée de César-François de Chastellux. Je connais un dessin signé Amalie d'Azincourt, et beaucoup d'autres qui semblent être des copies, quelquefois même des dessins de collégiens, et dont les auteurs sont parfaitement inconnus. Je crains fort que les Batailles d'Alexandre, dessinées d'après Lebrun, par Crommelin de Bonnemare, ne soient de cette catégorie.

E.-G. P.

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Bibliographie lyonnaise (XIII, 7, 62).— A. Péricaud, ancien bibliothécaire de la ville de Lyon, a, parmi ses nombreux écrits, publié des recherches sur les impressions lyonnaises du XVe siècle. On trouve un inventaire très détaillé de tous les ouvrages se rattachant à cette ville dans le Catalogue de la bibliothèque lyonnaise de M. Coste, conseiller à la cour royale. Cette collection, des plus précieuses et unique en son genre, a été acquise par la ville de Lyon; le Catalogue, rédigé avec beaucoup de soin, forme un fort volume in-8°, à 2 colonnes: il comprend environ trente mille articles, parmi lesquels des livres d'une extrême rareté, des manuscrits d'une haute importance, et des recueils de pièces qu'il serait impossible de reconstituer aujourd'hui. T. B.

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On peut consulter avec fruit, sur ce sujet : BOULMIER (J.). Estienne Dolet. Sa vie, ses œuvres, son martyre. Par., 1857, in-8, portr. CATALOGUE de la Bibliothèque lyonnaise de M. Coste, rédigé et misen ordre par A. Vingtrinier. Lyon, 1853, in-8, portr. Ce catalogue important comprend 18,641 articles avec des tables bien faites. COLONIA (Rev. P. de). Histoire littéraire de la ville de Lyon, avec une bibliothèque des auteurs lyonnais sacrés et profanes distribués par siècle. Lyon, 1792, 2 vol. in-4, fig. MONFALCON (J. B. de). Histoire littéraire de la ville de Lyon. Lyon, 1851, in-8. Et, du même, Le nouveau Spon ou Manuel du bibliophile et de l'archéologue lyonnais ». (Lyon, 1856, in-8, portr. et vignettes.) Il est regrettable que ces deux ouvrages aient été tirés à si petit nombre qu'il est difficile de se les procurer. PÉRICAUD (Ant.). Bibliographie lyonnaise du XVe siècle. 2o édit., 1851-53, 3 parties in-8. Je citerai aussi une courte notice sur les Gryphe de Lyon et de Paris, qui se trouve dans le sixième vol. du Catalogue Crevenna, 1776. HENRI GAUSSERON.

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Ménagers (XIII, 35). Le mot ménage a eu plusieurs acceptions qui ont été successivement éliminées par l'usage. Il a signifié jadis administration, Littré en cite plusieurs exemples concluants. On a dit autrefois ménage de campagne, pour désigner l'ensemble des instruments et des outils qui servaient à une exploitation agricole, De même, dans le principe, le mot mesnagerie a été appliqué à l'endroit où le bétail des châteaux seigneuriaux était enfermé. Ménage vient-il de manere (rester à demeure) ou de messere (récolter)? Je n'en sais trop rien, chacune de ces étymologie a sa raison d'être. Dans le sens indiqué par le collabo «....CKI», le mot procède de messere; dans le sens le plus généralement usité, il se rattache à manere. me paraît qu'en Pologne le mot ménage est employé dans l'acception rigoureusement exacte que les Allemands ont conservée au mot économe. Être économe,

Il

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veut

N'est-ce pas dans le sens indiqué par ....CKI, ou dans un sens très rapproché, que madame de Sévigné a dit (lettre du 8 mai 1680): « C'est un homme qui ferait les Géorgiques, si elles n'étaient déjà faites, tant il sait profondément le ménage de la campagne!» Ménager un terrain, dit P. Richelet (Amst., 1732), c'est l'emploïer bien et en tirer tout ce qu'on en faire.» L'étymologie (mansionaticum, mansio) me semble justifier complètement cet usage du mot. Comparez manse, qui a avec ménage et maison une origine commune (manere), et qui signifiait, au moyen âge, la « mesure de terre jugée nécessaire pour faire vivre un homme et sa famille » (Littré). En anglais, le verbe to manage a gardé le sens général d'administrer, et peut parfaitement s'appliquer à l'exploitation rurale. HENRI GAUSSERON.

Ne pas oublier que le livre fameux d'Olivier de Serres s'appelle : Théâtre d'agriculture et Mesnage des champs. G. I.

et

Dans l'Ille-et-Vilaine, on appelle ménagers des habitants de la campagne qui, ne possédant qu'une petite maison quelque lopin de terre (ou même n'en étant que locataires), sont obligés d'aller travailler chez les cultivateurs comme ouvriers; on dit aussi maisonniers. D'un autre côté, l'on dit mener une terre, et, d'une terre qui rapporte peu, l'on dit qu'elle est d'un mauvais menage. Dans le premier cas, le mot ménagers vient de ménage: gens qui n'ont que leur ménage, et point de terre comme les véritables laboureurs. Dans le second cas, on a pu faire menager, pour indiquer la profession de celui qui mène une exploitation agricole (du mot latin minare, mener un troupeau à la pâture). Or, de menager à ménager la différence n'a pas dû être grande, en Pologne surtout. (Saint-Malo.)

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A.-G. J.

Ce terme, dont on recherche le sens précis et l'application, se dit, dans nos contrées du Midi (Languedoc, Provence, Comtat), pour propriétaire vivant sur son domaine et faisant valoir son bien par lui-même. Je l'ai rencontré deux fois dans des inscriptions commémoratives rappelant les Consuls de la ville de Nimes, appartenant à diverses échelles, qui étaient en charge à un moment donné:

1o« Du Consulat de Messieurs: Noble Guill. Du Noier; Ant. Sautel, bourgeois; Eman. Marignan, marchant; et Claude Duvand, ménager.... »

2o Du Consulat de Messieurs: Me Pierre Pison, Conseiller du roy au Présidial; Guill. Boissière, procureur; Ant. Notaire,

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Me chirurgien, et Pierre Fournier, mé

nager. (Nimes.)

CH. L.

Stubes, Estuves (XIII, 35). On nommait autrefois étuves les bains publics, et étuvistes ceux qui tenaient ces établissements, généralement assez mal famés, à cause des rendez-vous qu'ils facilitaient. E.-G. P.

Les anciens disaient; «Estuve, s. f. (du latin æstuare, être échauffé) » ; les modernes disent: Etuve, anciennement estuve, en provençal estuba, du latin du moyen âge stuba (étuve, dérivé lui-même de l'ancien haut allemand stupa, étuve). Dictionnaire étymologique de la langue française, par A. Brachet. Les estuves étaient nos maisons de bains, dans le principe; puis, elles devinrent des lieux de débauche et furent supprimées.

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LA MAISON FORTE.

Ces deux mots ne sont autre chose que deux anciennes formes du français étuves, chambres de bains, venant de l'ancien haut allemand stupa (all. mod. stube). La première forme doit être particulière aux provinces méridionales, où le v et le b alternent facilement. DICASTÈS.

Buffleteries (XIII, 35). Notre mot buffleteries vient-il du mot anglais composé beef-eaters? Je ne puis éclairer M. A. A. sur ce point; mais je sais que l'on voyait, il y a trente ans, et que l'on voit peut-être encore, à la Tour de Londres, des hallebardiers, vêtus à la mode du XVIe siècle. Ces gardes, qui font escorte à la reine dans les grandes cérémonies, sont connus par le peuple de Londres sous le nom de beef-easters, mangeurs de bœuf. Certain archéologue m'a dit que ce nom était une corruption du mot buffetiers (gardes du buffet, du dressoir royal ou de l'armoire qui contenait les joyaux du roi). On pourrait croire aussi que les beef-eaters se seraient appelés, à l'origine, buffletiers, s'ils avaient été vêtus d'un justaucorps de buffle, mais ils n'en portent point. E. M. T.

Où le collabo A. A. a-t-il ouï dire que buffleteries vient par corruption de beefeater? J'ai bien connaissance d'une polé mique engagée en 1877, dans le Notes and Queries, par M. Walter W. Skeat, au sujet de l'étymologie du mot anglais beefeater, que l'on s'accordait jusqu'alors à faire dériver du mot français buffet, buffetier, beef-eater, et que le savant professeur considère très raisonnablement comme un simple composé de beef et de eater, signifiant «< mangeur de boeuf»; mais je n'ai point vu que les buffleteries jouassent un rôle quelconque dans la question, quoi

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que ce surnom s'applique historiquement à des gardes du corps pourvus de buffleteries sans doute, et établis à l'occasion du couronnement de Henri VII. Comme ils étaient tous hommes choisis, jouissant d'une haute taille et d'une haute paie, ils furent bientôt renommés par leur appétit et la façon libérale dont ils le satisfaisaient; et le bœuf étant dès lors, comme il l'est encore aujourd'hui, le fond de la nourriture en Angleterre, on les surnomma « mangeurs de bœuf ». Il n'y a point trace de buffleteries dans tout cela. Nul ne disputera, je pense, à « buffle » son dérivé naturel. N'a-t-on pas appelé « buffle » le justaucorps de cuir que l'on portait sous la cuirasse, parce qu'il était fait de peau de buffle? Comme forme de transition, on peut rappeler « buffetin » ou « buffletin », qui a la même signification. HENRI GAUSSeron.

-Il me paraît évident que ce mot vient de buffle. Toute autre étymologie est bien forcée, si même elle n'est une mauvaise E.-G. P. plaisanterie.

-Faut-il mettre des lunettes pour s'apercevoir que buffleteries vient de buffle, sorte de cuir qui était jadis d'un emploi considérable dans les costumes et les équipements militaires?

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Ce n'est pas buffleterie qui est une corruption de beef-eater: buffleterie vient de buffle, cela est évident. C'est beef-eater qui est une corruption de buffeter. Buffeter est le nom qu'on donne à certains officiers subalternes du Guildhall, l'hôtel de ville de Londres. Or, le peuple anglais, pour qui ce mot ne representait aucune idée, l'a transformé en celui de beef-eater, mangeur de bœuf, qui a un sens très concret et très facile à saisir, bien que les fonctionnaires dont il s'agit ne mangent pas plus de boeuf que n'importe quel autre Londoner. C'est un curieux exemple de ce que les linguistes allemands appellent étymologie populaire (Volksetymologie), procédé très fréquemment appliqué, et auquel nous devons, entre autres produits, l'eau d'ânon et la belle madone dont nous entretient notre savant collaborateur le DICASTÈS. Dr By.

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93 certains départements de l'Ouest, notamment dans l'Orne et la Sarthe, il y a trente ans, et je crois qu'il existe encore. On appelait la Rivarde la femme ou la fille d'un nommé Rivard. J'ai même entendu appeler la Patérielle la femme d'un nommé Patérieau. BRIEUX.

-Dans le Poitou, il est d'un usage constant, parmi le peuple, de donner une terminaison féminine au nom propre du mari pour désigner sa femme. La Giraude sera le nom de la femme de Giraud; la Jacquette, celui de la femme de Jacquet Thomas aura pour moitié Thomase; Por tron, Portronne, etc. Je crois que cet usage n'est pas confiné dans le Poitou, mais qu'il est plutôt général dans nos campagnes. HENRI GAUSSERON,

de

Massacre des innocents (XIII, 37). Je crois très hasardée l'assertion de M. Arsène Houssaye, qui aime assez le paradoxe pour admettre trop facilement tout fait propre à produire de l'effet. Je ne crois pas du tout à des massacres organisés, et partage complètement les scrupules de M. Paul Masson sur le genre preuves acceptées par M. Houssaye. Mais je crois pouvoir, à propos de la question, rappeler que, à Sparte, on examinait les enfants mâles et que l'on faisait périr impitoyablement ceux qui étaient mal conformés et supposés impropres aux fatigues de la guerre. Agésilas, qui était boiteux, ne fut épargné que parce qu'il était du sang royal. Cet exemple suffit à prouver l'absurdité de la coutume des Spartiates. Plusieurs grands hommes ont probablement été détruits en germes; Tyrtée, qui sauva Sparte dans sa guerre avec les Messéniens, aurait été sacrifié, s'il était né dans cette ville. J'ai vu un tableau du peintre genevois St-Ours, qui représentait l'Examen des enfants par les éphores. E.-G. P.

Non, certes, cela n'est pas vrai ! On n'a pas tué des enfants exprès pour en faire des reliques. On vénère, dans certaines églises du Midi, des reliques des Innocents de Bethléem, apportées par saint Lazare et ses deux sœurs. On a, dans quelque sendroits, voulurendre un culte public à des restes d'enfants morts aussitôt après le baptême; mais l'Eglise a réprouvé cette pratique. Elle n'a autorisé le culte des enfants que lorsqu'ils avaient été occis en haine de Notre Seigneur ou de sa doctrine, comme les Innocents de Bethleem, saint Richard de Pontoise, saint Siméon de Trente, saint Christophe de la Guardia, et quelques autres. BRIEUX.

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Tableaux peints par la reine Marie Leszczinska (XIII, 36). « Les grandes dames de France se partagèrent comme de précieuses reliques tous les objets venant de la reine, dont la famille royale leur permit de disposer. Madame la maréchale de Mouchy, sa dame d'honneur depuis la mort de madame de Luynes, reçut, par testament, des tableaux peints par la reine et qui se voient encore au château de Mouchy. (La reine Marie Leckzinska, étude historique, par Mme la comtesse D" (Armaillé), née de Ségur. Paris, Didier, 1864, in-12, p. 261.)

LA MAISON FORTE.

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A.-L. Beaunier, poète, 1804 (XIII, 39). M. de l'Isle a-t-il eu la plaquette sous les yeux? Est-ce Beaunier ou Beaunoir? Si je hasarde ce doute, c'est que Robineau, dit Beaunoir, auteur dramatique fécond et connu; attaché, sous l'Empire, au Ministère de la Police, comme Censeur des estampes, par conséquent tout porté pour perpétrer des cantates officielles, avait précisément pour prénoms AlexandreLouis. G. I.

Trouvailles et Curiosités.

L'acte de naissance de Chamfort. Depuis Guinguené, qui écrivait en l'an III (1795), jusqu'à M. de Lescure, dont le travail a paru dans le Correspondant de nov. 1879, tous les biographes ont répété que Sébastien-Roch Nicolas Chamfort était enfant naturel et ne connut jamais que sa mère. Quelques-uns le disent fils d'une dame Dauphin de Montrodeix, et d'un chanoine de Clermont, appelé Nicolas; d'autres, d'une institutrice et d'un chanoine de la Sainte-Chapelle; d'autres enfin avouent qu'il n'a pas été possible de découvrir même le nom de sa mère.

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« La mère de Chamfort, dont il n'a pas « été possible de savoir le nom, était, semble-t-il, dit M. de Lescure, dame de << compagnie ou institutrice dans la maison où elle connut son séducteur. Morte en septembre 1784, à l'àge de 85 ans, elle au<< rait dû être défendue par son âge, en 1740, «< contre le piège où elle tomba. Mais il << a les erreurs de quarante ans comme cel« les de vingt, et, à tout âge, l'esprit est « souvent la dupe du cœur..... »

y

Il est certains secrets, sans doute, qu'il

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