BLANCANDIN ET L'ORGUEILLEUSE D'AMOUR ROMAN D'AVENTURES Publié pour la première fois avec introduction, notes et variantes, Paris, 1867, un beau vol. de xvii et 238 pages sur papier vélin. 12 D Bibliothèque Elzévirienne ŒUVRES COMPLÈTES DE PIERRE DE RONSARD Nouvelle édition publiée sur les textes les plus anciens, avec les variantes et des notes, par PROSPER BLANCHEMAIN. Paris, 1867, un vol. pet. in-12, de 385 pages, papier vergé, cart. en percaline rouge. 5 » NOTA.-Nous pouvons également fournir les six premiers volumes, parus précédemment. Le tome VIII et dernier est sous presse. NOUVELLE COLLECTION JANNET En vente : Les Aventures de Til Ulespielgle, 1 vol. Paul et Virginie, 1 vol. François Villon, 1 vol. Contes fantastiques, 1 vol. Les Pastorales de Longus, 1 vol. Manon Lescaut, 1 vol. PRIX DU VOLUME: Papier glacé, reliure en percaline. 2 » | Papier vélin, broché, dans un étui. 5. Papier de Chine..... 15 »> LE TRESOR DES PIÈCES RARES & CURIEUSES DE. LA CHAMPAGNE & DE LA BRIE DOCUMENTS POUR SERVIR A L'HISTOIRE DE LA CHAMPAGNE, recueillis et publiés par J. CARNANDET, bibliothécaire de Chaumont, Chaumont, 1864-1866. 2 vol. in-8, sur papier vergé. (Tiré à petit nombre.) Le 2 volume vient de paraître. Paris. Typ. PILLET fils aîné, 5, rue des Grands-Augustins, 30⚫ BULLETIN DU Bouquiniste Paraissant le 1er et le 15 de chaque mois. CHEZ AUG. AUBRY,LIBRAIRE, RUE DAUPHINE, 16 15 mai 1867. — VARIÉTÉS LITTÉRAIRES.-P. BLANCHEMAIN. Notice sur le président François de Maynard, poëte toulousain. Souscription pour élever un tombeau à J. M. Quérard, bibliographe. Onzieme liste. CATALOGUE DE LIVRES EN VENTE AUX PRIX MARQUÉS. Ouvrages modernes. Protestantisme. Pièces curieuses relatives à l'histoire de la Réforme. Plaquettes rares et réimpressions. Ouvrages divers anciens et modernes. PUBLICATIONS NOUVELLES. OEuvres de Régnier. Le Goupillon, poëme. Catalogue des ventes publiques de tableaux et estampes depuis 1737, par P. Defer. Recherches sur les faïences et porcelaines de Valenciennes. Essai sur la vie et les ouvrages de Florimond de Raymond. - La Châsse de saint Taurin. - Les Sonneurs de sonnets. Les Guise, les Valois et Philippe II, par J. de Croze.Avranchin monumental, t. III, par Le Héricher, etc., etc. VARIÉTÉS BIBLIOGRAPHIQUES NOTICE SUR LE PRÉSIDENT FRANÇOIS DE MAYNARD, POÈTE TOULOUSAIN Lorsque j'ai publié en 1864 une nouvelle édition des œuvres de François Maynard, ces œuvres n'avaient pas été réimprimées depuis l'édition qu'il en a donnée lui-même en 1646, quelques mois avant sa mort; aussi, ses poésies devenant de plus en plus rares, n'était-il connu du public que par un petit nombre d'épigrammes insérées dans les choix de poésie, et par le vers où Despréauxl'a enclavé entre deux autres charmants esprits de la même époque, et où le satyrique, un peu jaloux peut-être de leur spirituelle malice, dit à propos du sonnet: A peine dans Gombaut, Maynard et Malleville, Maynard méritait mieux, et s'il n'a pas été prisé autant qu'il en était digne, si le silence de la postérité a suivi celui de ses contemporains, il parait juste de l'attribuer à la causticité de son génie, qui a dù lui susciter une foule d'ennemis. En effet, si la finesse de ses épigrammes, tirées de Martial et quelquefois salées à la gauloise, a encore du piquant aujourd'hui, combien plus n'en devait-elle pas avoir quand les lecteurs mettaient un nom sous chaque portrait. Quelques-uns toutefois ont rendu hommage à cet esprit fin et délié. Malherbe, qui reconnaissait pour ses élèves Touvant, Colomby, Raca et Maynard, disait que ce dernier était celui qui faisait le mieux ces vers; mais qu'il n'avait point de force, qu'il s'était adonné (1) Ce Charles de Maynard doit être plutôt le petit-fils du poète, car nous verrons plus loin que son fils était mort avant lui. à un genre d'écrire auquel il n'était pas propre et qu'il ne réussirait point dans l'épigramme, parce qu'il n'avait pas assez de pointe. Cette opinion un peu sévère a été atténuée par Pelisson: Le jugement que Malherbe fait de Maynard, dit-il, est assez conforme à celui de beaucoup de personnes intelligentes. Il faut avouer pourtant qu'il a merveilleusement réussi en plusieurs parties de ses épigrammes, particulièrement en celles qu'il a imitées des anciens...» Théophile, dont j'avoue néanmoins que l'esprit est beaucoup plus à estimer que le jugement, a dit que son épigramme sembloit avoir de la magie. (Histoire de l'Académie, édition Livet. Paris, Didier, 1858, in-8, tome I, page 207.) Balzac, qui étoit très-lié avec Maynard, lui a adressé son apologie, sous le nom de Ménandre. Il était fort bien vu dans les cercles des vraies précieuses et Saumaize, dans son Dictionnaire des Précieuses, l'appelle Martianus. Richelet, dans son Traité de l'Épigramme, en tête du Recueil des plus belles épigrammes (Paris, Leclerc, 1698, 2 vol. in-12), admire le charme de son élocution et la beauté du tour de ses vers. Le Pays (Nouvelles OEuvres, tome II, lettre 36)le cite avec éloge. Le P. Menestrier (Représentations en musiques anciennes et modernes, page 147) fait une singulière remarque, c'est que Maynard a un grand nombre de vers composés presque entièrement de monosyllabes, tels que : Il est grand dans la paix, il est grand dans la guerre... Mais ce qu'on n'a pas remarqué alors et ce qui donnerait à Maynard, s'il vivait dans notre siècle (où le mécanisme du style a été poussé si loin) une place élevée parmi nes poètes, c'est la ciselure exquise de ses vers et une richesse de rimes qui est à peine égalée de nos jours et qui était inconnue aux poètes de son époque. Voltaire, ce juge sévère et délicat, a dit de Maynard que ses vers étaient heureux, purement écrits, et qu'il en a laissé de fort beaux. La vie de Maynard a été écrite par Pelisson, dans son Histoire de l'Académie. dont M. Charles Livet a donné une récente et précieuse édition que nous avons déjà citée. Nous aurions pu nous borner à reproduire cette biographie et les notes excellentes qui l'accompagnent, mais elle se trouve entre les mains de la plupart des hommes |