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dène. Le tome I.er a paru dans cette même ville en 1827, in-8.o (Prix 6 lire 85 c.), et in-4. (Prix 17 lire 13 c.)

Biografie degli scrittori perugini, e notizie delle loro opere, ordinate da G. B. Vermiglioli. Perugia, Bastelli e Costantini, 1828, in-4. Ces notices biographiques et bibliographiques sur les écrivains de Pérouse paroîtront en quatre livraisons, chacune d'un demi-volume, et d'environ 25 feuilles: on s'abonne à raison de 3 baiocchi et demi par feuille.

Crestomazia italiana, cioè, Scelta di luoghi insigni o per sentimento o per locuzione, raccolti dagli scritti italiani in prosa, d'autori eccellenti d' ogni secolo, per cura del conte Giacomo Leopardi; Milano, Stella, in-8. Les deux premières parties de cette Chrestomaihie italienne ont paru en 1827: elles comprennent ensemble 740 pages. Prix 5 lire.

1 Paralipomeni d'Omero, poema di Quinto Smirneo, detto Calabro. Cette version italienne du poëme de Quintus est de Bernardino Baldi da Urbino, mort en 1617, et connu par d'autres ouvrages; elle étoit restée inédite: L. Ciardetti vient de la publier à Florence en 1828, 2 vol. in-8.o, xxiv, 253 et 220 pages.

La Farsaglia di M. A. Lucano, volgarizzata dal conte Francesco Casi. Pesaro, Nobili, 1828, in-4.°

Epigrammi di M. V. Marziale, volgarizzati in rima ed alttrettanti versi da Federigo Fagnani, col testo. Milano, Bernardoni, 1827, in-8.

NOTA. On peut s'adresser à la librairie de MM. Treuttel et Würtz, à Paris, rue de Bourbon, n.17; à Strasbourg, rue des Serruriers; et à Londres, n.o 30, Soho-Square, pour se procurer les divers ouvrages annoncés dans le Journal des Savans. Il faut affranchir les lettres et le prix présumé des ouvrages.

TABLE.

.. Pag. 451.

Notice sur le voyage de M. Schulz en Orient, et sur les découvertes qu'il
a faites récemment dans les ruines de la ville de Sémiramis. ( Article
de M. Saint-Martin ). . . .
Anthologie arabe, ou Choix de poésies inédites, par M. Grangeret de
Lagrange. (Article de M. Silvestre de Sacy.)......
Papiri greco-egizi, ed altri greci monumenti dell'I. R. museo di Corte,
da Giovanni Petrettini. (Article de M. Letronne. ).....
Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque du Roi et autres
bibliothèques, publiés par l'Institut royal de France; tome XI.
(Second article de M. Daunou.)...

464.

477.

Histoire des végétaux fossiles, ou Recherches botaniques et géologiques
sur les végétaux renfermés dans les diverses couches du globe, par
M. Adolphe Brongniart. (Article de M. Tessier.)
Nouvelles littéraires...

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FIN DE LA TABLE.

DES SAVANS.

SEPTEMBRE 1828.

A PARIS,

DE L'IMPRIMERIE ROYALE.

Le prix de l'abonnement au Journal des Savans est de 36 francs par an et de 40 fr. par la poste, hors de Paris. On s'abonne chez MM. Treuttel et Würtz, à Paris, rue de Bourbon, n.o 17; à Strasbourg, rue des Serruriers, et à Londres, n.o 30 Soho-Square. Il faut affranchir les lettres et l'argent.

Les livres nouvEAUX, les lettres, avis, mémoires, &c., qui peavent concerner LA RÉDACTION de ce journal, doivent être adressés au bureau du Journal des Savans, à Paris, rue de Ménil-montant, n.o 22.

JOURNAL

DES SAVANS.

SEPTEMBRE 1828.

LE GOUPILLON, poëme héroï-comique, traduit du portagais d'Antoine Dinys. Paris, Verdière et Lequien fils, rue du Battoir, n.o 20, 1828, 1 vol. in-12.

LE poëme du Goupillon jouit en Portugal d'une juste célébrité, qui n'a point été contestée, et qui même a été confirmée par les critiques étrangers. Un de nos confrères de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres, qui ne s'est point nommé, et dont je me permettrai de dire que, depuis longues années, il est compté parmi les plus savans et les plus habiles hellénistes, s'est fait un délassement de traduire dans notre langue le badinage ingénieux du poëte portugais. Antoine Dinys a plusieurs titres à la renommée littéraire, et son poëme du Goupillon n'est pas le moins remarquable.

Avant de parler de l'ouvrage et de la traduction, je donnerai une courte notice sur la vie de l'auteur et sur ses autres poésies. Je regrette que l'érudition de notre confrère, qui s'est exercée heureusement par les notes instructives placées à la suite de chaque chant, n'ait pas traité le poëte portugais comme s'il avoit été un ancien. Le docte traducteur auroit recueilli des détails biographiques et les jugemens critiques sur l'auteur; il m'eût évité ce soin, et il auroit sans doute exécuté ce travail mieux que je ne pourrai le faire.

Antoine Dinys da Cruz e Silva, né à Lisbonne le 4 juillet 1732, fut destiné au barreau et à la magistrature: après avoir étudié la langue latine et la philosophie chez les pères de l'Oratoire, dans leur maison du Saint-Esprit, il suivit le cours de l'université de Coïmbre, depuis 1747 jusqu'en 1753; cette année il prit ses degrés comme homme de loi. Entraîné par son ardeur pour la poésie, il la cultiva avec succès: admirateur de Camoens, il reconnut bientôt que la littérature portugaise se corrompoit chaque jour par les malheureuses innovations de ces écrivains qui, manquant des talens et du goût nécessaires pour produire de l'effet par les moyens simples et naturels, sont réduits à tourmenter les pensées et les expressions, afin d'avoir un air de nouveauté, et ne parviennent qu'à paroître bizarres. Dinys sentit la nécessité de s'élever contre les novateurs; et ayant communiqué son dessein et son zèle à quelques amis, ils formèrent une conjuration littéraire, dont le but étoit de détrôner le faux goût qui dominoit dans la poésie portugaise. Une société fut établie sous le titre d'Arcadie; chaque membre prit un nom arcadien, et Dinys s'appela Elpino. Tous travaillèrent au rétablissement des bonnés doctrines et à la propagation des bons exemples. Leurs propres ouvrages hâtèrent le succès de leurs principes et les justifièrent ces efforts communs réussirent à chasser de la littérature portugaise le néologisme, l'enflure, le faux goût, qui avoient séduit et égaré leurs prédécesseurs. Le poëte Dinys s'étoit préparé par d'autres études, à suivre la carrière du barreau ou à entrer dans la magistrature: il remplit successivement diverses fonctions judiciaires, soit dans le Portugal, soit dans les colonies; il passa plusieurs années à Rio de Janeiro, où il fut chancelier de la Relaçao, et enfin membre du conseil suprême des colonies (1). Il mourut à Rio de Janeiro; les uns disent vers la fin du XVIII. siècle, d'autres au commencement du XIX.

Ce poëte n'avoit pas publié ses ouvrages; et ce n'a été que sur des

(1) Mémoires de l'académie des sciences de Lisbonne, tome VI, part. 1,

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