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aguntur a fugitivis, ægra parte militum autumni gravitate, neque ex postrema fuga, quum severo edicto juberentur, ullis ad signa redeuntibus, et qui reliqui erant per summa flagitia detrectantibus militiam, quæstorem suum C. Thoranium, ex quo præsente vera facillime noscerent. commiserant, et tamen interim quum volentibus numero quatuor.

*

***

ingre, tante setui debacrlttur, nefandum in modum perverso vulnere et interdum lacerum corpus semianimum omittentes, alii in tecta jaciebant ignes, multique ex loco servi, quos ingenium socios dabat, abdita a dominis, aut ipsos trahebant ex occulto, neque sanctum aut nefandum quicquam fuit iræ barbarorum, et servili ingenio: quæ Spartacus nequiens prohibere, multis precibus quum oraret, celeritate

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nuncios.

Aliquot dies contra morem fiducia augeri nostris cœpit, et promi lingua. Qua Varinius contra spectatam rem incaute motus novos incognitosque et aliorum casibus perculsos milites, ducit tamen ad castra fugitivorum. Presso gradu silentes jam, neque tam magnifice sumentes prælium, quam postulaverant. Atque illi certamini conscii inter se juxta seditionem erant. Crixo et gentis ejusdem Gallis atque Germanis obviam ire et ultro offerre pugnam cupientibus contra Spartacum.

LECTORI BENEVOLO

NOVISSIMUS EDITOR.

TRIA superiora fragmenta fideliter edidimus, ut apud

Cortium ceterosque leguntur, utque ea primus in lucem Douza protulit. Verum non tria tantum fuisse videntur in exemplari, quod ab Andrea Schotto exscriptum in Douze manus pervenerat. Certe docet nos De Brosses, III, 63 (cujus eruditam notam vernaculo sermone infra perscripsimus'), sex antiquissimi Sallustii paginas cum manuscripto Servio, de quo Douza loquitur, inventas fuisse, et ad Muratorium missas, qui eas in suo Inscriptionum Thesauro comprehendit. Totas huc, nulla detracta, nulla addita, nulla transposita littera, typis etiam similibus, ex Muratorio transferre nobis operæ pretium visum est. Quum autem Freinshemius hisce fragmentis, et nonnullis superiorum, ad Livium de bello Spartacio supplendum usus fuerit, aliqua ejus capita addemus, quæ ad informes has Sallustii reliquias commentarii vicem impleant.

I. «Ici commencent les lambeaux d'un manuscrit de l'histoire générale de Salluste, dont une moitié, un peu moins délabrée que le reste, est connue depuis deux siècles, et l'autre moitié est restée presque entièrement inconnue. Ils furent trouvés à la Bibliothèque du Roi dans le seizième siècle, et, à ce

qu'il semble, avec un manuscrit du commentaire de Servius sur Virgile. André Schott en envoya une copie à Leyde à Juste-Lipse, pour être jointe à une nouvelle édition de Servius que Pierre Daniel préparait alors; et dans laquelle néanmoins ces fragments ne se trouvent pas; non plus que dans celle que

Fragmenta ex Muratorio decerpta.

I.

NI IORRERE QVIT PRAETER
S...CIEM BELLO NECESSARIO
HAVD MVLTO SECVS QVAM
FERRO NOCERI POTERAT AT
VARINIVS DVM HAEC AGVN
TVR A FVGITIVIS AEGRA PAR
TE MILITVM AVTVMNI GRA
VITATE NEQVE EX POSTREMA
FVGA CVM SEVERO EDICTO
IVVERENTVR AD SIG

NA DEEVNTIBVS ET QVI RELI
QVI ERANT PER SVMMA FLA
GITIA DE TRACTANTIB MILI
TIAM QVAESTOREM SVVM
C. THORANIVM EX QVO PRE
SENTE VERA FACILLIME NOS
CERENT VM MISERANT ET TA
MEN INTERIM QVVM VO
LENTIB NVMERO QVATVOR.

de

Maswic a publiée en Hollande en
1717, sur un manuscrit de Ser-
vius, plus ample que ceux que l'on
connaissait, qui venait de passer
la bibliothèque de Saint-Benigne
de Dijon, dans celle du Roi, et
dans lequel j'ai trouvé plusieurs
passages cités de Salluste, qu'on
ne connaissait pas encore. Mais il
y a peu d'apparence que ces lam-
beaux-ci eussent été insérés par
Servius dans son commentaire sur

Virgile. Cet ancien grammairien n'a pas coutume de rapporter d'aussi longs passages du grand nombre d'auteurs qu'il cite. Les trois feuillets ou six pages envoyées par Schott à Juste-Lipse, étaient quelques restes d'un manuscrit de l'historien même, échappés à l'injure des temps. L'exemplaire de Schott passa entre les mains de Janus -vander-Does, fort connu dans la littérature sous le nom de Douza, gen

2.

IN S CONVERTERENT
INTVS MVLTA IAM LVCE

DERANS SOLITA A FVLI
ONO ACTAE ET IN CASS
NI ICTVS SI ARIDVM
STREPITVS TVMVL
I CON RES VNDIQ
VM MITTIT EQVITIS
VM CIRCVM PRO
VI EXE ORARENT
PRO TIRE VESTI

S CREDENS IO

OTA MENAG

... PAVENS SE.....

M DVPLI......

VM A.....

... DA.....

tilhomme de Leyde, et premier cité, comme étant du troisième livre

bourg-mestre de la ville. Comme il travaillait alors à rassembler plusieurs fragments de Salluste, extraits des anciens grammairiens, et à les éclaircir par d'assez longues notes, il joignit à la suite de son édition des fragments, imprimée à Anvers en 1580, trois pages de ces lambeaux, qu'il reconnut sans difficulté pour être de Salluste, et pour faire partie de la révolte des gladiateurs. S'il y avait même quelque doute là-dessus, il serait aujourd'hui levé par Nonius - Marcellus, chez qui l'on trouve un passage

de Salluste, et qu'on lit aussi dans une des trois pages que Douza ne fit pas imprimer alors. Il ne joignit même aucunes notes ni corrections aux trois pages qu'il imprimait, se contentant de dire làdessus, qu'il n'était pas assez adroit pour rendre le lustre à une étoffe si tachée. Tot mendis ipse eluendis sat esse non possum; neque enim fullonicam didici. Ut eapse exarata accepi, ita repræsentavi. C'est probablement pour cette raison qu'il n'a donné que trois des six pages, et qu'il a négligé de faire imprimer

3.

NIS OPERIS COMMVN
DEINDE FVGITIVI CON
TIS IAM ALIMENTIS NEP
DANTIB EX PROPINQ
TIS INSTAR ET SOLITIA
LITIAE VIGILIAS STA

Q ET ALIA MVNIA ES
SECVNDA VIGILIA

CVNCTI EGREDIV

LICTO BVCINA

TRIS ET AD VIGIL

PROCVL VISEN

XERANT FVLT

RECENTI AC

BRO SIGN
MIDIN

RIN

TV

les trois autres, comme plus défectueuses encore. Mais il est certain que Freinsheim en a eu à Strasbourg un exemplaire manuscrit qu'il a bien mieux su déchiffrer, et en faire un très-bon usage dans ses suppléments de Tite-live, où il a inséré en propres termes une partie de l'un des feuillets inconnus, contenant quelques circonstances de fait, qu'on ne trouve nulle part ailleurs dans aucun ancien écrivain. Il cite en marge le manuscrit de la Bibliothèque Royale. On en a trouvé un autre exemplaire complet à Dijon, dans le cabinet de Jacques Auguste de Chevannes, homme de

lettres qui avait rassemblé beaucoup de choses curieuses en antiquités. C'est aussi dans le même cabinet qu'était la célèbre et unique médaille de Midas, roi de Phrygie, que M. l'abbé Barthélemi a, depuis peu d'années, fait passer dans le médailler du Roi. Jos. Bimard, baron de la Bastie, se trouvant à Dijon en 1728, et ayant mal-àpropos pris les six lambeaux de Salluste pour autant d'inscriptions, en leva une copie figurée fort exactement, qu'il envoya à Modène, à Muratori. Celui-ci l'a fait imprimer à Milan en 1739, dans le premier volume de son grand recueil d'in

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