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DE LA DOCTRINE

DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE,

Sur les Matières de Controverse,

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Par M. JACQUES BENIGNE BOSSUET évêque de Meaux, ci-devant évêque de Condom, etc.

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A

SAINT-BRIEUC;

Chez L.-J. PRUD'HOMME, Imprimeur-Libraire place du Martrai. 1801.

817

$3.10-1908

DU

LIBRAIR E.

QUOIQUE l'Edition de cet ex

cellent Ouvrage de M. Bossuet, évêque de Meaux, qui a été publiée en Latin et en Français, paraisse, selon le témoignage des personnes capables d'en juger, renfermer tout ce qu'on peut désirer sur ce point; nous avons cru néanmoins devoir conserver à l'Exposition de la Doctrine de l'Eglise catholique sur les matières de controverse, la forme qu'elle a toujours eue depuis 1679 jusqu'à présent. C'est pourquoi nous l'avons imprimée en Français seulement, pour la satisfaction

et l'utilité des personnes à qui le Latin est absolument inutile. Ce Livre est si important, qu'on ne peut prendre trop de mesures pour en faciliter la distribution et le faire passer, s'il est possible, dans les mains de tout le monde.

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Peut-être souhaiterait-on de voir ici la curieuse Préface qui est à la tête de l'Edition latine et française; mais cette addition aurait trop grossi ce Volume, et en aurait augmenté le prix à proportion. On sera d'ailleurs toujours à portée de se la procurer, quand on voudra, et de profiter des recherches intéressantes que l'Editeur y a fait entrer. Nous avons fait usage de ces recherches pour rendre l'Edition française que nous donnons aujourd'hui, la plus Correcte qui ait encore paru.

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i Elle a été copiée et confrontée exactement sur la précédente. Nous ne faisons pas difficulté d'avouer qu'un Livre d'une si grande conséquence avait besoin. d'une pareille révision, faite avec t tant de soin; et que, depuis plus d'un siècle qu'il a été si souvent réimprimé, il était bien défiguré par des fautes très

considérables. Plus les éditions des meilleurs ouvrages se multiplient, plus elles deviennent ordinairement défectueuses par les fautes qui s'y glissent, et qui ne font que s'accumuler quand on ne prend pas la peine de consulter les premières sour ces, qui sont toujours les plus pures. Ce serait sans doute tromper le public, que de renouveler ces éditions sans de solides raisons: mais quand la nécessité l'exige, parce qu'elles manquent,

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