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J. C. - Ariston (Titus), jurisc. et philos. romain, sous l'empire de Trajan ami de Pline le jeune, qui faisait son

rendit la liberté à celui ci et voulut le
charger d'une expédit. contre Pompee;
mais les partisans de ce dernier empoi-
sonnèrent Aristobule, 45 ans av. J. Céloge.
Aristobule, petit-fils du précéd., ob-
tint, à 17 ans, la sacrificature, par le
crédit de sa soeur Mariamne
, épouse
d'Hérode-le-Grand; mais il fut noyé
par ordre de ce roi cruel, jaloux de l'af-
fection des juifs, 36 ans av. J. C.

ARISTOCRATE, roi des Arcadiens, vers 640 av. J. C., signala sa perfidie en trahissant deux fois les Messéniens, ses alliés. Ses propres sujets, indignés, le firent mourir. Il laissa deux enfans, Aristodėme et Eristhénie.

ARISTOGITON, Athénien; secondé par Harmodius, tua Hipparque, tyran de sa patrie. Appliqué à la torture par ordre d'Hippias, frère d'Hipparque, pour déclarer ses complices, Aristogiton nomma tous les amis les plus intimes d'Hippias, qui furent traînés au supplice. Il m. en témoignant à celui-ci la satisfaction qu'il avait de l'avoir privé de ses meilleurs amis. Les Athéniens lui érigèrent une statue et dotèrent sa petitefille.

ARISTONICUS, fils d'Eumènes et d'une concubine, irrité de ce qu'Attale III avait laissé le royaume de Pergame aux Romains, leva des troupes, défit Licinius Crassus, et fut défait à son tour par Perpenna, qui l'envoya à Rome, où il fut étranglé par ordre du sénat, vers l'an 128 de J. C.

ARISTOPHANE, poète com. grec vers l'an 446 av. J. C. Le théâtre d'Athènes retentit des applaudissemens donnés à ses pièces. Il etait si mordant qu'il n'épargna ni les chefs de la république, ni Euripide, ni Socrate, ni même sa propre famille. De 54 comédies que ce poète avait composées, il ne nous en reste que onze: si elles plaisent par l'esprit et la plaisanterie qui y règnent, elles dégoûtent souvent par les turlupinades et les obscénités dont elles sont remplies; c'etaient plutôt des satires atroces et révoltantes que de véritables comédies, La meilleure édit, du Théâtre d'Aristophane est celle de Brunck, grecARISTOMÈNES Ier, ou ARISTO- lat., 1783, 3 vol. in-8°. Poinsinet de DÈME, roi des Messéniens vers 731 Sivry l'a traduit en français, 1784, 4 av. J. C., soutint les efforts des Spar- vol. in-8°.. Aristophane de Bysance, tiates contre ses sujets, et célébra trois cél. gramm., fut nommé par Ptolémée fois le sacrifice nonimé hécatomphonie, Physcon, surintendant de la biblioth. qui avait lieu chez les Messéniens lors-d'Alexandrie; m. fort âgé vers l'an 120 av. J. C.

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qu'un gén. avait tué de sa propre main cent ennemis. Aristomènes se tua sur le tombeau de sa fille, qu'il avait sacrifiée pour faire cesser une peste qui ravageait sa patrie, vers l'an 724 av. J. C.—Ăris toniènes II, général des Messéniens qui souleva son pays contre Sparte, battit les ennemis en plusieurs occasions et s'introduisit même dans leur ville où il attacha un bouclier à la porte du temple de Minerve; ensuite, ayant été vaincu, il se retira sur le mont Ira, d'où il fit des incursions et où il se défendit courageusement pendant onze ans. Forcé, par la trahison des siens, de quitter son poste, il se réfugia à Rhodes, où il m. 640 ans av. J. C.

ARISTON, roi de Lacéd., fils et success. d'Agasicles, est connu par ses réparties citées par Plutarque : il régnait vers l'an 580 av. J. C. Son fils Démarate lui succéda. - Ariston, de l'ile de Chio, philos. et disc. de Zénon, avait pour principe que le souverain bien était dans l'indifférence pour tout ce qui est entre le vice et la vertu ; il réduisait la morale a pen de chose. Il m. des suites d'un coup de soleil: il flor. vers l'an 236 av.

ARISTOTE, surnommé le Prince des Philosophes grecs, naquit à Stagyre en Maced., 384 ans av. J. C. Son père Nicomachus, médecin, m. trop tôt pour son fils, qui dissipa son bien, se livra, dit-on, à la débauche, prit le parti des armes, fit ensuite un petit trafic et se décida enfin à entrer dans l'école de Platon, dont il fut l'âme et la gloire. Ensuite il voyagea et se maria avec la soeur d'Hermias, tyran d'Atarné en Mysie. Philippe lui confia l'éducation de son fils Alexandre, et, en considération du philos., fit rebâtir Stagyre, ruinée par les guerres. Lorsqu'Alexandre partit pour la Perse, Aristote se retira à Athènes, dont les habitans lui accordèrent le lycée, où il enseignait en se promenant, ce qui fit donner le nom de peri: patéticiens à ses disciples. Alexandre lui envoya 800 talens pour lui faciliter l'étude de l'histoire naturelle. Accusé de ne pas croire à Cérès, il se retira à Chalcis pour éviter le sort de Socrate. Il m. deux ans après Alexandre, l'an 322 av. J. C., laissant une fille qui fut mariée à un petit-fils de Damarate, roi de Laçédém.,

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et un fils nomme Nicomachus, auquel il adressa ses livres de morale. La philosophie d'Aristote n'était point sauvage; il avait la politesse d'un courtisan et toutes les qualités d'un vérit. ami. Il légua ses écrits à Théophraste, son disciple, celui-ci à Nelée de Scepsis ; ils passerent à Apellicon de Téos, dans la biblioth. duquel Sylla les trouva lorsqu'il prit Athènes. Ils sont en très-gr. nomre; les plus estimés sont sa Dialecsa Morale, son Histoire des imaux, sa Poétique, sa Rhétorique et sa Politique. La meilleure édit. des Euvres d'Aristote est celle de Sylburge, donnée à Francfort, de 158 à 1587, en 17 parties, in-40, difficiles à réunir; elle est toute grecque. On estime aussi les édit. gr. lat de Casaubon, Genève. 1590-1605, 2 vol. in-fol., et de Duval, lat., , Paris, 1619-1654, 4 vol. in-fol. La plupart des écrits d'Aristote ont été trad. en franç. par differ. aut.

que,

gr.

ARISTOTE de Chalcide, était auteur d'une Hist. de l'ile d'Eubée. Aristote de Cyrène avait écrit sur l'Art poctique. Aristote d'Athènes avait public des Harangues estimées, et un autre Aristote, dont on ignore la patrie, avait Commenté l'Iliade. Tous ces ouv. soni perdas.

ARISTOTIMUS, tyran d'Elide, s Comporta d'une manière barbare envers ses sujets, surtout envers les épouse.

de

ceux qui s'étaient enfuis. Il fut tu dans une conspiration par Hellanicus, Chilon, Lampis et d'autres ; ses deux filles se pendirent de désespoir. ARISTOXENE naq. à Tarente en Italie, vers la 114 olympiade, 320 ans ar. J. C. Il s'adonna à la musique et à la philos., sous Alex.-le-Gr. Il était fils da musicien Mesias. De 453 vol. dont Snidas le fait auteur, il ne reste que ses Elemens harmoniques, en 3 liv.: c'est le plus ancien traité de musiq. qui soit parvenu jusqu'à nous. Meursius pub. à Leyde en 1616, in-4°. Cet ouv. reparut bien plus correct dans le Rec. des music. grecs de Marc Meibomius, en 2 vol. in-4°, Amst. 1652, avec de

savantes notes.

le

avec Onias, gr.-prêtre des juifs, et lui écrivit une lettre où il lui marquait que les Lacédémon. descendaient d'Abraham comme les juifs.

ARIUS, fameux hérésiarq. du 4es.,' naq. à Alexandrie. Il fut ordonné prêtre dans un âge avancé, et, irrité de n'avoir pas été choisi pour succéder à Achillas, ev. d'Alexandrie, il combattit la doctrine cathol. sur la divinité du Verbe S. Alexandre, success. d'Achillas, l'a nathématisa. Il se retira en Palestine, où il gagna quelq. évêq. Bientôt sa doctine se répandit partout; les disputes furent si violentes qu'on en vint à des séditions. On assembla un conc. œcuuenique à Nicée, l'an 325, où Arius fut excommunié, et Constantin le condamna à l'exil, puis il le rappela 3 ans après. Arius présenta une confession de foi en termes équivoques ; mais St. Athanase ne voulut pas le recevoir dans sa communion. Un conc. de Tyr approuva sa confession de foi, et Constantin vouiait obliger Alexandre, év. de Constant., le recevoir Arius dans sa communion: a veille du jour où ses partisans deVaient le conduire en triomphe à l'église, 1 fut trouvé m., l'an 336 de J. C.

ARITCHANDREN (mythol. ), esclave vertueux du chef des Parias dans les Indes. Son maître lui confia le soin du lieu des sepultures. On le regarde comme l'auteur des premiers devoirs rendus aux morts; aussi a-t-on consacré son souvenir dans les Indes par une pierre plantée à l'entrée des cimet..

ARIUS MULTISCIUS, né en Isande en 1067, m. en 1148, passe pour le père de l'histoire islandaise. Il comp. en langue norvégienne divers ouv. dont plusieurs sont perdus.

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ARKENHOLZ (Jean), Suédois, né Hellingfort en 1695, voyagea en Eu vint à Paris, où il écrivit ses Conrope, sidérations sur la France par rapport la Suède, où il censura la conduite du card. de Fleury, qui le fit priver d'une place de greffier qu'il avait obtenue dans sa patrie. Il fut en 1743 secrétaire de la chambre des comptes, et en 1746 garde du cabinet des curiosités à Cassel: m. en 1777, après avoir pub. les Lettres de Grotius à Christine, reine de Suède; les Mémoires de cette princesse, et plus. morceaux de politique et de littératures Amst., 1751-1759, 4 vol. in-4°.

ARKWRIGHT (sir Richard), simple barbier à Manchester, parvint, par

son économie, à acheter de son inventeur, la première machine à filer le coton, qu'il perfectionna, ce qui lui procura une fortunc d'un demi-million sterl., et le titre de chevalier.

ARLAUD (Jacques-Ant.), fameux peintre en port., né à Genève en 1668. S'étant fait connaître en France par la délicatesse de son pinceau et son coloris

ARIUS, roi de Sparte, fit alliance brillant, le duc d'Orléans, alors régent,

Tom. I.

8

se l'attacha et prit de lui des leçons, dont il fut magnifiquement récompensé. Arland passa ensuite en Angl., où il fut accueilli par la princesse de Galles, depuis reine, et célébrée par les poètes ; Newton lui communiqua ses idées sur l'optique, que notre peintre acheva de rendre sensible par les figures. Il revint en France comble de présens; et après avoir passé 40 ans à Paris et amassé une grande fortune, il se retira à Genève, où il m. en 1746. Il avait fait un trèsbeau tableau de Léda, d'après un basrelief de Michel Ange; il le déchira dans un moment de dépit. Son neveu, Louis. Ame Arlaud, né en 1752, l'a surpassé dans la miniature, s'il faut en croire Senebier, dans son Hist. littéraire de Genève.

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ARLET (N.), méd. de la faculté de Montpellier du 18e s. a fait un Mémoire sur les rapports du cerveau de l'homme et de celui de plus. animaux, 1746, in-8°.

ARLOTTO, notaire de Vicence en 1284, publia contre les Padouans, ennemis de sa patrie, l'Hist. de leur tyrannie et de leurs excès. Les Padouans vainqueurs bannirent Arlotto, et firent rechercher avec tant de soin cet ouvrage, qu'on n'en put découvrir par la suite un seul exemplaire. Arlotto, prêtre, né à Florence en 1395, m. en 1483, se rendit cél. par ses bons mots, ses tours joyeux et ses saillies originales, qui ont été recueillis après sa mort, sous le titre de Facetie piacevoli, fabule e motti del piovano Arlotto , prete Fiorentino, Venise, 1520,

in-8°.

ARLUNO (Bernardin), noble milanais, a donné l'Hist. des guerres de Venise, depuis 1500 à 1516, et PHist. de Milan, dont l'impr. commencée à Bale n'a pas été terminée. Les œuvres de Pierre Arluno, son frère, sav. méd., ont été pub. à Milan en 1515, in-fol.

ARMAGNAC (Bernard, comte d'), connét. de France, joua un grand rôle dans les troubles qui agitèrent le royaume sous le malheureux règne de Charles VI. Dès 1410, il avait embrasse le parti de Charles d'Orléans, qui épousa sa fille, et devint chef de cette faction qui prit le nom d'Armagnac. S'etant réconcilié en 1413 avec la cour, la reine Isabeau de Bavière, femme de Charles VI, l'appela à la defense du royaume; il exigea la dignité de connét. et la place de 1er ministre; il gouverna avee un despotisme et une dureté qui lui aliénèrent tous les esprits. Ayant laissé surprendre Paris

par le duc de Bourgogne, en juin 1418, il fut massacré par le peuple. - Armagnac (Jehan d'), maréchal de France, seigneur de Gourdon, chev. et chamb du roi Louis XI, était fils naturel de Jehan IV, comte d'Armagnac. Il fut l'un des favoris de Louis XI, qui lui donna le gouvernement du Dauphiné: il m. en 1471.

ARMELLINI (Mariano), religieux bénéd., né à Ancône, m. en 1737 donné la Biblioth. de ceux qui ont h noré par leurs écrits l'abb. du MontCassin, Assise, 1731-32, 2 part. in-fol., et supplém., 1735, in-fol.; il a encore laisse plus. autr. ouv. sur son ordre, soit imp., soit m.ss.

ARMELLINO (François), fut fait, par Léon X, card. en 1517 et intendant des finances; il chargea le peuple d'impôts et s'en fit detester: après la mort de Léon X il se retira. Clément VII le rappela, lui donna l'archev, de Tarente et d'autres bénéf. m. en 1527.

:

ARMFELDT (Charles, baron d'), gén. suédois, né en 1666, se distingua sous Charles XII, par différ. expédit plus cél. qu'heureuses contre Pierre ler: il survécut à Charles XII, et m. en 1736 avec la réputat. d'un brave gén.

ARMINIUS, chef des Chérusques, né l'an 18 av. J. C., et élevé dans Rome même, forma le projet de délivrer sa patrie du joug des Romains, quoiqu'il fût créé chev. romain par Auguste. Il Germanie, tailla en pièces les légions trompa Varus, gén. qui commandait en rom., et fit égorger ou attacher en croix tous les prisonniers. Germanicus le défit au delà du Weser : il échappa au vainqueur, et quelq. tems après ayant voulu assujétir son pays à sa domination, il

fut assassiné l'an 20 de J. C.

ARMINIUS (Jacques), fam. theol. protest., chef de la secte des Arminiens ou Remontrans, très-répandue en Holl. naq. à Oudewater en 1560, fut ministre à Amst., puis prof. de théol. à Leyde en 1603. Ses leçons sur la prédestin., la grâce et le libre arbitre excitèrent de gr. troubles parmi les protest. Arminius fut cité à la Haye, où il alla rendre compte de sa doct., qu'il défendit de nomb. ouv. m. à Leyde en 1609.

par

ARMSTRONG (John), poète et méd. écossais, né à Castleton vers 1709, m en 1779, a pub. des Essais de médecine, une Collect. de mélanges, une Courte relation de son voyage en France et en Italie, sous le nom de Lancelot Temple; plus. poemes, dont le plus estimé est

intitulé l'Art de conserver la santé, pub. I ea 1744 et souv. réimp.

ARNAUD, de Brescia en Ital., disciple d'Abailard, prit l'habit de moine et se fit chef de parti, soutenant que les évêq. et les moines qui possédaient des terres ne pouvaient étre sauvés; que le elergé devait vivre de la dimé et des oblations volontaires. Ses déclamations firent tant d'impression sur le peuple, que le clergé, déjà tombé dans le mépris, devint l'objet de la raillerie publique et qu'on fut obligé de prendre les armes contre ses disciples. Condamné par Innocent Il en 1139, Arnaud se retira dans les montagnes de Suisse, où ses disciples le suivirent. Il fut ensuite à Rome en 1141, fit chasser le pape, piller les palais des card., et voulait retablir le sénat : mais Adrien V parvint à le faire arrêter, et le fit briler vif en 1145.

memb. de l'acad. de chirurg. de Paris, quitta cette ville pour se fixer à Londres où il m. en 1974. Il a comp. plus. ouv. de méd. et de chirurgie.

ARNAUD DE VILLENEUVE, cél. med., à Barcelonne, mort sur mer en 134, s'adonna à l'étude des lang, et aux seien.: après avoir beaucoup voyagé, il se fixa à Paris, où il exerca la méd., et cultiva l'astron. Il pubita que la fin du monde arriverait vers le milieu du 14 et avança en matière de relig. plus. propositions qui furent condamnées par aniv. de Paris. Il se retira en Sicile, auprès du roi Frederic d'Aragon, qui le renvoya en Fr. pour traiter avec le pape Clement V, alors malade; Arnaud m. sur le vaisseau et fut enterré à Gênes. Ses connaissances en chimie, lui firent découvrir l'Esprit de vin, l'Huile de Terebentine et les Eaux de senteurs. Ses envres ont été publiées pour la r fois, à Lyon, 1504,-in-fol. plus. fois

remprimees,

ARNAUD (Franc.-Thom.-Marie-Baculard d'), né à Paris, en 1718, m. en 1805, fut conseill. d'ambass. de la cour de Saxe et de celle de Berlin. On a de cet aut. fecond, des trag., des drames et des romans; on a publié, en 24 vol. in-12, les Délassemens de l'homme sensible; les Epreuves du sentiment; les Nouv. histor., et les Ouvres dramatiques. Il a aussi composé plus. poëmes, et beaucoup de pièces fugitives.

ARNAUDE DE ROCAS, née en Chypre, futfite prisonn, par les turcs, en 1570, et destinée pour le sérail. Préférant la mort à l'esclavage, elle fit sauter, pendant la nuit, le vaisseau, en mettant le feu aux poudres, et périt avec l'équi

page.

ARNAULD (Antoine), fam. avocat, né à Paris, en 1560. Henry IV et le duc de Savoie voulurent l'entendre plaider jes., en une cause cel. Son plaidover contre les tion, ainsi que son ouv. intit. Le Franc 1594, lui acquit une gr. réputaet véritable disc. du roi, sur le rétajés.: m. en 1619. Il eut 20 enfans, blissement qui lui est demandé par les dont 10 morts en bas âge, 4 fils et 6 filles, toutes religieuses.

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ARNAULD D'ANDILLY (Robert), fils aîné du précéd, né à Paris, en 1589. Il a paru de bonne heure à la cour et n'y fit usage de son crédit que pour rendre service. A l'âge de 55 ans, il quitta le monde pour se retirer dans la solitude de Port-royal-des-Champs. C'est là qu'il fit les trad. qu'il a laissé; les plus estimées sont celles des Confess. Joseph; des OEuvres de Ste.-Thérèse; de St.-Aug.; de l'Hist. des Juifs de des Vies des Pères du désert., etc. ; Il comp. aussi plus. ouv. en vers sur des

ARNAUD (Franc.), abbé de GrandChamp, de l'acad. franc., et de celle des ser., né à Aubignan, près de Carpentras, d'un maître de musique, mà Paris, en 1584, travailla au Journal étranger et à la Gazette littér, de l'Europe.sujets de piété. Il m. en 167. Ona de lai, Variétés litter., Paris,

ARNAULD(Henri), frère du précéd., Eloge d'Homère; le Portrait de Jules-César; des Mémoires lus à de Fég!. de Toul; nommé év. de cette né à Paris, en 1597, fut chan. et doyen. Pacad, des inscriptions; Lettre au comte de Caylus sur la musiq. Il montra dans ville, par le chap., les querelles que le droit d'élect. occasionna, l'empêchèrent pour d'accepter. En 1645, il fut envoyé extaordinaire de Fr. à Rome, pour calmer les contestations survenues entre Innocent X et les Barberin's. Il s'ac

ce dernier ouv.,

un art

son enthousiasme

tqui fit les délices de sa vie. Admi

rateur passionné de Gluck, il déclara la guerre aux Piccinistes : les artistes les plus cél, dont il était enthousiaste, ont

donné des regrets à sa perte. On a im- quitta avec tant de zèle de cette commis

primé ses

Tol. in-8°.

opuscules, Paris, 1808, 3

ARNAUD DE RONSIL (Georges),

sion, que cette maison fit frapper nne médaille en son honneur et lui éleva une statue. A son retour, en Fr., l'abbé Arnauld fut fait év. d'Angers, en 1649; il

ne quitta qu'une seule fois son diocèse : ce fut pour convertir le prince de Tarente, et le réconcilier avec son père. Il m. en 1692.

ARNAULD (Antoine), frère des précéd., né à Paris, le 6 février 1612, fut doct. de Sorbonne en 1641; il pub. la même année, son livre de la fréquente Communion, qui fut vivement attaqué. Les disputes sur la grâce donnérent bientôt occasion à Arnauld de déployer son éloquence, surtout par la defense du livre de Jansenius. En 1656, la Sorbonne censura deux propositions extraites des lettres écrites par Arnauld au duc de Liancourt. Arnauld n'ayant pas voulu souscrire à la censure, fut exclu de la fac. de théol., et resta dans une profonde retraite pendant 25 ans; c'est pendant ce tems qu'on vit sortir de sa plume, ce gr. nombre d'ouv. sur differ. sujets; grammaire, géométrie, logique, métaphysique, théologie : car toutes ses sciences étaient de son ressort. Il revint à Paris, en 1668; Louis XIV et toute la cour voulurent voir un homme si rare. Il se livra tout entier à écrire contre les calvinistes, et donna la Perpétuité de la foi, et plus. autre ouv. de controverse ; mais les visites nombreuses qu'il recevait l'ayant rendu suspect, il quitta la France en 1679, et se réfugia à Bruxelles. Là, il écrivit contre le ministre Jurieu, et contre le P. Mallebranche avec lequel il différait d'opinion sur la grâce. Il m. à Bruxelles en 1694. Santeuil et Boileau lui firent des épitaphes: les partisans de Jansénius perdirent en lui leur plus habile défenseur, et les jés. leur plus ardent adversaire. On a de ce sav., environ 140 vol. sur div.matières, et en diff. formats; le rec. en a été pub. à Lausanne, 177783, en 45 vol. in-4°.

dant des finances. Dans tous ces emplois, il se conduisit avec fermeté : m. en 1756. -Arnauld (Marie-Ang. de Ste.-Magd.), soeur du doct. Antoine Arnauld, nce en 1591, relig. à 8 ans, abb. de Port-Royal à 14, mit la réforme dans son abb. à 17 ans: morte en 1661, également cél. par sa vertu, son esprit et son savoir. Sa soeur, la mère Jeanne-Catherine-Agnès de St.-Panl, publia des livres de devotion: m. en 1661. Elles étaient 6 sœurs religieuses au monast. de Port-Royal, toutes fortement occupées des disputes sur la grâce.

ARNAULT de Nobleville (LouisDaniel), médecin, né à Orléans en 1701, m. en 1778, a écrit divers ouvrages de médecine et un traité sur education du rossignol. Arnault (Henri), de Swoles en Holl., naq. vers la fin du 14 s. Il s'attacha à la méd. et aux mathém., et vint s'établir à Dijon où il mourut en 1460. Il a un m.ss. de lui dans la bibliothèq. impér., colé n° 7295; intit. Libri duo de motibus planetarum.-Arnault (Franç.), chanc. de l'univ. de Bordeaux, à donné les Antiquités du Périgord m. en 1607.Arnault (Daniel), troubadour du 12 s., né au chât. de Ribeyrac en Périgord, fat célébré par le Dante et par Pétrarque. Il y a eu trois autres Arnault également troubadours.

:

ARNAVON (l'abbé), bach. de Sorbonne, ennemi juré des philos. du 18 s., a écrit contre J.-J. Rousseau et contre les paradoxes des faux politiques de son tems; Paris, 1773, in-8°.

ARND (Jean), d'abord méd., puis théol. luther., né à Ballenstadt en 1555, m. en 1621, a donné en allem, un ouv. intit.: du Vrai Christianisme, qui a été trad. en lat, et en fr., et plus. autr. ouv. ascétiques.

ARND (Christian), né en 1623, fit ses études à Leyde, à Wittemberg, હૈ Leipzig, à Strasbourg, occupa pendant plusieurs années la chaire de logique à Rostock, où il m. en 1683. On a de lui: Dissert. de philosophia veterum, 1650, in-40; Discursus politicus de principiis constituentibus et conservantibus rem

ARNAULD (Simon), marquis de Pompone, fils de Robert Arnauld d'Andilly, fut employé en Italie en qualité de negociateur; ensuite, intendant des armées du roi à Naples et en Catalogne, puis ambassadeur à la Haie et en Suède, et parvint enfin en 16-1 au ministère des affaires étrangères, qu'il quitta eu 1679,| avec la réputation d'un ministre plein de probité: m. en 1699. Son frère aîné, publicam, 1651, etc.— Arnd (Josué), Antoine Arnauld, abbé de Chaumes, ministre luth., né à Gustrou en 1626, m. en 1698, a laissé des Mémoires, puh. m. en 1685. On a de lui un gr. nombre par Pingré, en 1756, 3 part., in-8°. d'ouv. de philos., d'hist. et de controv. ; Arnauld (Henri-Charles), abbé de Pom- la plupart sont indiqués dans les Mépone, memb, de l'acad. des inscript., moires de Nicéron, tom. XLIII; les fils du marquis, né à la Haye en 1662, principaux sont: Lexicon antiquitatum fut successivement abbé de St.-Maixent ecclesiasticarum, Greifswald, 1667, et de Saint-Médard, ambass. à Venise, 1669, in-4°; des poésies latines et une chancelier, garde des sceaux et surinten-trad., en latin, de l'Hist. de Wallens

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