Correspondance littéraire, philosophique et critique: adressée à un souverain d'Allemagne, depuis 1753 jusqu'en 1769, Parte 1,Volume 2

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Longchamps, libraire, 1813
 

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Pagina 59 - C'est ici, mon cher, que je vais quitter le ton de prédicateur pour prendre, si je peux, celui de philosophe. Regardez-y de près , et vous verrez que le mot liberté est un mot vide de sens ; qu'il n'ya point et qu'il ne peut y avoir d'êtres libres; que nous ne sommes que ce qui convient à l'ordre général , à l'organisation , à l'éducation et à la chaîne des événements. Voilà ce qui dispose de nous invinciblement.
Pagina 41 - Mémoire contenant le précis des faits, avec leurs pièces justificatives, pour servir de réponse aux observations envoyées par les ministres d'Angleterre dans les cours de l'Europe, volume in-4°.
Pagina 448 - Ces gens-ci croient qu'il n'ya qu'à arranger des figures ; ils ne savent pas que le premier point, le point important ; c'est de trouver une grande idée...
Pagina 332 - ... ajouter des morceaux sur lesquels il passe légèrement. La peinture italienne est, comme vous savez, distribuée en différentes écoles, qui ont chacune leur mérite particulier. M. Cochin discute à fond ce point important, dont tout amateur doit être instruit. Si l'on est à portée d'avoir le tableau sous les yeux en même temps que son livre, outre la connaissance des principales productions de l'art, on acquerra encore celle de la langue et des termes qui lui sont propres, et dont on...
Pagina 126 - Roman politique sur l'état présent des affaires de l'Amérique, ou Lettres de M... à M... sur les moyens d'établir une paix solide et durable dans les colonies, et la liberté générale du commerce extérieur 1.
Pagina 60 - ... de là les bons effets de l'exemple, des discours, de l'éducation, du plaisir, de la douleur, des grandeurs, de la misère , etc.
Pagina 358 - Jusqu'à présent M. Rousseau n'a soutenu que des paradoxes d'une grande généralité, comme le danger des sciences, celui de la société, et avec de l'éloquence on réussit à trouver des choses spécieuses; mais s'il se met à particulariser ses paradoxes, quelle que soit la force de son style, il aura de la peine à éviter l'absurde et le ridicule.
Pagina 137 - ... épais les couvre et leur dérobe son influence bienfaisante. Nous croyons notre siècle plus éclairé, pour avoir produit quelques philosophes dont le génie et les vertus ont honoré l'humanité. Le vulgaire n'en est pas moins livré aux préjugés et à la déraison. Sur huit cent mille habitants que contient la ville de Paris, à peine en trouverez-vous quelques centaines qui s'occupent des lettres, des arts et de la saine philosophie ; tout le reste est absorbé dans l'erreur, et dans le...
Pagina 145 - Nous aurions bientôt ressemblé à ces enfants qui troqueraient volontiers l'Hercule-Farnèse ou la Vénus de Médicis contre une poupée de nos boutiques de la Rue Saint-Honoré. Pour juger de la grandeur du péril que nous avons couru, pour sentir combien cette manière qu'on voulait établir était détestable, on n'a qu'à lire les copistes de M. de Fontenelle : rien n'est plus déplaisant ni plus insupportable que les ouvrages dont ils ont accablé le public. Heureusement, et je ne sais par...
Pagina 90 - Il ya des gens qui voudraient que la tête de la Mort fût couverte par la draperie qui nous cache le reste du squelette; cela serait peut-être d'un plus grand goût. On nous fait espérer que la figure du maréchal sera plus ressemblante qu'elle ne l'est. Cela est essentiel, et d'autant plus aisé que nous avons de ce héros des bustes fort ressemblants. C'est là, ce me semble, le morceau le plus susceptible de critique. Il ne doit pas regarder en l'air, comme il fait. Il doit envisager la Mort...

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