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d être religieux, pour n'être ni superstitieux, ni crédules, ni insensés, p 185.- La religion positive est une barrière qui seule peut nous rassurer contre le torrent des fausses opinions, p. 184. — Il n'y a point à balancer entre de faux systèmes de philosophie et de faux systèmes de religion; l'esprit religieux est aussi nécessaire aux philosophes qu'au peuple, p. 185. Le désir de perfectionner arbitrairement les institutions religieuses est contraire à la nature des choses, ib. L'homme religieux doit être dogmatique dans sa croyance, p. 186. - Le dogmatisme sceptique rend les hommes frondeurs, présomptueux, méprisans, égoïstes, p. 187. - De la tolérance des sceptiques, i'.- La religion unit; le scepticisme isole, p. 188. — Le fanatisme religieux à quelque chose de grand et de sublime; le fanatisme de l'athée avilit et rétrécit l'âme, p. 189. -Du quiétisme philosophique, p. 190 et suiv. Les philosophes éteignent la lumière de leur conscience, autant qu'ils dédaignent les faits, p. 192. Est-ce dans les circonstances présentes qu'il conviendroit d'éteindre toute religion dans le cœur des hommes ? p. 193. La crainte de voir renaître l'intolérance, la superstition. et le fanatisme est chimérique, ib.

CHAPITRE XXV.

Quelles sont les règles d'après lesquelles on peut se diriger dans le choix d'une religion. p. 195

Moyens de connoître si une religion est vraie ou fausse, p. 195. C'est surtout par le cœur que l'on juge de la bonté

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et de l'excellence des doctrines religieuses, p. 197. — On doit se fixer à la religion qui développe avec plus d'étendue les rapports entre Dieu et l'homme, id. Il faut que les dogmes, les rites et la morale soient liés d'une manière indissoluble, id. - Nécessité de reconnoître le caractère divin d'une religion qui n'enseigne que la vérité, toute la vérité, et qui l'enseigne toujours, p. 198. La morale révélée doit avoir un caractère intrinsèque d'universalité, p. 199. — On est forcé de croire divine une religion dans laquelle Dieu nous est sans cesse offert comme le principe et la fin de toutes nos actions, id. Nécessité d'examiner le rapport des dogmes avec la morale, p. 200. — Comment il faut apprécier les rites dont un culte se compose, 201. — · Examen de la doctrine et du culte de la religion chrétienne, id. Le christianisme parle comme pourroit le faire la plus saine philosophie. Citations à l'appui de cette assertion, tirées des quatre évangélistes et des autres disciples de J.-C., et exposition de l'admirable économie de toute la religion chrétienne, d'après les Livres Saints, p. 202 et suiv. La vraie religion doit avoir le plus haut degré d'antiquité possible, p. 237. - Enorme différence entre les faits ordinaires et les faits religieux, p. 238.

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· Erreur du P. Hardouin et de Court de Gébelin, p. 239, 240. - Dans les recherches religieuses, il ne faut point abandonner les faits pour suivre de vaines analogies, p. 242. Le philosophe ne doit pas récuser les prophéties et les miracles comme appui de la révélation, p. 243. - Caractères d'une prophétie, p. 244.- Des miracles, p. 245. — Des martyrs: ceux de l'imposture bien inférieurs en nombre et en qualité à ceux de la vérité, ib. Préjugé favorable en faveur d'un culte établi par la douceur de la persuation, p. 246.

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Une religion divine doit avoir sur ses plus fidèles serviteurs une influence divine, ib. Il importe de vérifier si une religion n'a subi aucun changement important dans son sacerdoce, dans sa discipline fondamentale, ou si elle ne se trouve compromise par la découverte d'aucun principe philosophique, p. 247. Règles de sagesse à suivre dans ces diverses vérifications, id. et suiv. — Abus qu'on a fait des allégories, des étymologies de noms, des prétendues analogies entre les rites d'un culte et ceux d'un autre, p. 250. Il ne faut pas juger de la vérité des dogmes d'une religion, par les signes que cette religion emploie pour se manifester, mais par le sens spirituel attaché à ces signes, p. 251. Dans la confrontation d'une doctrine religieuse avec les principes philo sophiques, il faut bien se garder de réputer contre la raison tout ce qui n'est qu'au-dessus de la raison, p. 252. Différence entre le sceptique et l'homme crédule, ib. --- L'obstination des philosophes à rejeter toute révélation, et l'indifférence que d'autres témoignent pour cette recherche, sont des procédés peu philosophiques, p. 254. - Le fait et la certitude d'une révélation divine sont faciles à vérifier, ib. et suiv. C'est une prétention peu philosophique que de demander dans chaque génération un miracle pour chaque individų, p. 256.

Les faits et les bonnes maximes sont à la portée de tout le monde, p. 257. — Il ne faut admettre que ce qui est vrai; mais il faut commencer par en être instruit, p. 258. Le philosophe qui méprise les faits, est un indigent orgueilleux, p. 259. Tout n'est pas obscur dans une révélation, ib. Il faudroit être bien peu philosophe, pour ne pas chercher Dieu dans toutes les voies qu'il a choisies pour se manifester à nous, p.

260.

CHAPITRE XXVI.

A quelle époque la philosophie a-t-elle été appliquée aux matières de législation et de politique, et quels ont été les bons effets de cette application?

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p. 261

Chaos des lois anciennes, p. 261. La politique a été un des derniers objets vers lesquels les philosophes ont tourné leurs méditations, p. 262. L'Allemagne, herceau de la raison publique, ib. Toutes les maximes d'Etat ont été fixées dans des momens de crise, p. 263. — Peu de diversité entre les opinions professées par les légistes anciens et modernes, p. 263 et suiv..- La science de la législation est la connoissance des droits de l'homme, sagement combinés avec les besoins de la société, p. 267.- Les peuples grossiers et conquérans laissèrent aux vaincus leurs usages: de là cette prodigieuse diversité de coutumes dans le même empire, ib. Causes du gouvernement féodal; sa nature et ses suites, p. 269. Petit nombre des écrits politiques depuis la République de Bodin, jusqu'à l'Esprit des Lois de Montesquieu, P. 269. La France n'avoit point de droit civil, ib. Sévérité de notre procédure criminelle, p. 272. — En Angleterre le droit civil étoit très-défectueux, mais la procédure criminelle étoit mieux combinée, p. 273. - Combats judiciaires; ils ont été demandés dans la Grande - Bretagne en 1817, ib. La législation.commerciale et administrative étoit, en France, moins dans l'enfance que notre jurispra

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dence civile et criminelle, p. 274. — Les discussions annuclles du parlemement britannique ouvrirent un cours de droit public pour l'Europe, p. 276. Les associations d'hommes, devenues fréquentes, influent sur l'esprit général, ib. Montesquieu. Jugement porté sur cet écrivain, ib. et suiv. -Erreur de cet écrivain, lorsqu'il prétend que la religion catholique se maintint dans les monarchies, et que le protestantisme se réfugia dans les Etats libres, p. 279. Il a trop accordé à l'influence du climat, p. 281.- D'Alembert a fait une excellente analise de son ouvrage, p. 282.

Montes

quieu opère une grande révolution dans la politique et la jurisprudence, p. 283.-Tous les genres de bien devinrent possibles sous le règne bienfaisant de Louis XVI, ib. - Des administrations provinciales, p. 284. -Suppression des corvées, p. 285. Esprit philosophique porté dans la jurisprudence civile et criminelle; sort des protestans amélioré, ib. — Frédéric-le-Grand publie un code civil, p. 286. Les peines sont modérées dans presque tous les Etats de l'Europe, ib.

CHAPITRE XXVII.

De l'hypothèse d'un état absolu de nature, antérieur et opposé à l'état de société

P. 288

Certains philosophes ont arbitrairement supposé un état absolu de nature. Cette supposition a été la cause de beaucoup d'erreurs, p. 288. Quel est cet état de nature? ib. On ne peut en parler qu'hypothétiquement, p. 289. Aucun peuple n'a quitté l'état de société pour retourner à l'état de na

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