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ture, p. 290. L'état de société est l'ouvrage direct de la na

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ture elle-même, ib. Il est conforme à la nature de l'homme, ib. L'homme civil n'est l'homme naturel avec son dé

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veloppement, p. 291. L'état sauvage n'est que l'enfance du monđe, p. 292. Tous nos progrès, toutes nos découvertes étoient dans la nature, comme tous les germes sont dans la terre, p. 293. Les hommes, avant leur civilisation, ont plus de grossièreté que d'énergie, p. 294. De l'homme errant dans les bois, ib. et suiv. - L'homme civil n'est point un être dégénéré, p. 295. - Si l'esprit de société a produit le luxe, la soif des plaisirs et des richesses, il a mis un frein à toutes les passions violentes de la nature humaine, p. 296. -La civilisation a été pour les peuples, ce qu'une bonne éducation est pour les particuliers, p. 296. Les hommes, loin de se corrompre en se civilisant, se sont perfectionnés, Les déclamations contre les institutions P. 297 et suiv. civiles ont leur source dans l'idée fausse que nous nous sommes faite d'un prétendu état de nature, p. 299.

CHAPITRE XXVIII.

De la doctrine de quelques philosophes sur le pacte social et sur la souveraineté... p. 300

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Du pacte social, p. 300. Existe-il un seul exemple d'une convention par laquelle un peuple soit devenu un peuple ? ib. Il est absurde d'assimiler les réunions d'hommes qui forment les corps de nations aux contrats ordinaires, p. 301. Partout où nous trouvons nos semblables nous avons des

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droits à exercer et des devoirs à remplir, p.

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la folie à soutenir qu'un peuple peut rompre le pacte social, ib.

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p.

-

Jusqu'à ce siècle on n'avoit point encore imaginé d'ériger en liberté nationale le funeste pouvoir de se replonger dans la barbarie, 303. Comment les hommes se réunissent et comment les peuples se forment, p. 304. De la Souveraineté du peuple, ib. — Dieu n'est la source de toute puissance, que comme créateur et conservateur de l'ordre social, 306. Ne confondons point la religion avec l'Etat, p. 307. La souveraineté est de droit divin comme la société, p. 308. De la puissance paternelle, comme source de tout droit politique, p. 3o9. Du droit du plus fort, p. 310. De l'intérêt social, p. 312. Définition de la souveraineté, ib. Doctrine anarchique de ceux qui séparent la souveraineté du gouvernement; la formation d'une puissance publique caractérise la nouvelle manière d'Etat, qu'on peut appeler acquise, p. 316. Le gouvernement est la souveraineté en action, p. 317. C'est une grande erreur de prétendre que le gouvernement n'est qu'un corps intermédiaire entre le peuple pris collectivement, en qui seul réside la souveraineté, et les sujets qui font les individus dont un peuple se compose, p. 317. La souveraineté, indépendamment de tout gouvernement, seroit un être métaphysique, p 318. La puissance. publique a besoin d'instrumens pour se manifester, p. 319. Le peuple est le principe et la fin du gouvernement : comment cette vérité se modifie, p. 320. Dans quel sens conçoit-on que la volonté du peuple ne peut se commettre? Est-il vrai p. 321, le droit exclusif de faire des lois appartienne au peuple? p. 322. Danger de raisonner sur cet être collectif qu'on appelle peuple, comme l'on raison

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que

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sagesse,

neroit sur un être simple, ib. et suiv. — On ne peut donner des lois à un peuple sans son concours; de quelle manière a lieu ce concours, p. 325. - La bienfaisance, la le courage, le génie, ont été les premiers fondateurs des empires, p. 326. Le peuple consacre sės institutions par son adoption au moins tacite, p. 327. L'idée d'une nation dont les magistrats ne seroient que les ministres, tandis qu'il exerceroit par lui-même la souveraineté, est une théorie sans réalité, p. 328. — Examen de cette maxime: qu'un peuple peut, quand il le veut, changer le gouvernement établi, p. 329. - Réunion de l'Ecosse et de l'Angleterre, en 1603; Jacques II abandonne ses Etats en 1688, p. 330. - Des assemblées représentatives autorisèrent ces changemens, ib. - Le parlement rangea le plus près qu'il put, la ligne de la succession légitime, p. 331.- Comment discerner, au milieu des mouvemens partiels d'une multitude informe, ce que l'on se plaît à appeler l'expression de la volonté générale, p. 332. Les mots salut du peuple n'expriment point une chose arbitraire, ib. Aucune constitution n'a marqué le

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On ne

cas où le peuple en corps peut tout renverser, ib. doit point se prévaloir de l'exemple de la république de Crète,

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Abus de la doctrine de Rousseau sur la liberté et l'égalité, Nombreuses définitions de ces mots, ib.

p. 336.

Quels

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sont les vrais élémens de la liberté, p. 337.

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Les lois ne peuvent utilement nous accorder leur protection, qu'au prix de notre obéissance, p. 339. — Il n'y a de liberté solide que celle que les lois garantissent, ib. La bonté des lois et leur autorité suprême, sont les principales bases de la liberté, p. 340.- Développement de cette proposition, ib. et suiv. - De l'indépendance et de la servitude, p. 341.- Les gouvernemens absolus et démocratiques sont les plus exposés aux révolutions, p. 342. — De la sûreté et du pouvoir, ib. — Absurdité de ne regarder comme libres que les hommes qui vivent dans un pays où chacun est, de fait et actuellement, associé à l'exercice du pouvoir souverain, p. 344. — Les hommes ne jouissent de quelque liberté que dans les contrées où chacun d'eux est compté pour quelque chose, et a l'opinion fondée et confiante de sa sûreté, p. 345. · La licence est le dernier terme de l'abus des pouvoirs individuels, ib. C'est mal entendre les intérêts de la liberté, que de ne pas consulter les convenances, p. 346. Projet chimérique de Rousseau de diviser la terre en Etats égaux, p. 346. De la liberté de droit et de la liberté de fait, p. 347. - Sans la modération il ne peut y avoir ni paix, ni sûreté, ni liberté, p. 349. Les institutions ont d'autant plus de force, qu'on s'est plus occupé de la sûreté des citoyens, que de leur indépendance, ib. La liberté n'est point une chose absolue; p. 350. De l'égalité extrême, ib. Des diverses sortes d'inégalités, ib. Il n'a jamais existé d'égalité parfaite entre tous les citoyens, p. 35i. La société domestique n'est fondée que sur des inégalités, Toutes les vertus ont 353. , P pour objet de compenser les inégalités qui forment le tableau Indispensable nécessité de diverses classes

de la vie, ib.

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personne

dans la société, p. 354. Tout Etat doit à tous ses membres conservation et tranquillité, p. 355 et suiv. Des priviléges, p. 357. Le législateur doit se contenter de n'ôter à les moyens légitimes d'acquérir et de conserver ce qu'il a acquis, p. 359 et suiv. Impossibilité de fermer toute issue à l'intrigue et à la corruption; de faire reconnoître sans contradiction le mérite intrinsèque de chaque homme, p. 361. monarques les plus absolus ont plus d'une fois cédé au génie, p. 362. Le but général des lois est d'empêcher l'anarchie et de réprimer ou de punir les injustices, p. 363.

Les

CHAPITRE XXX.

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De la propriété · •

p. 364

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Fausses et dangereuses idées de quelques publicistes sur la propriété, p. 364. - Source primitive de la propriété, ib. - La communauté absolue des biens n'a jamais pu exister, p. 366. Le droit de propriété est le plus sacré de tous ceux pour lesquels existe la garantie sociale, p. 367. — L'Etat n'est point propriétaire des biens de ses membres; il en est le gardien et le régulateur, ib. Les individus ont sur leurs biens. des droits antérieurs à la formation de toute société publique, p. 368. - L'Etat ne peut avoir par lui-même aucun véritable droit de propriété, p. 370 et suiv. Philosophes qui ont prêché sous Louis XV l'évidence morale et le despotisme légal, p. 373. – Des princes qui se sont faits héritiers de leurs sujets, p. 374. Les fonds et revenus concédés aux princes, prouvent que la souveraineté n'emporte elle-même aucun

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