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CHAPITRE XXXIV.

De l'influence réciproque des mœurs sur les faux systèmes de philosophie et des faux systèmes de philosophie sur les mœurs . . . . . . . .

P. 457 La propagation des erreurs n'est pas seulement due à la philosophie, elle a été préparée par les mœurs du temps, p. 457. L'esprit de découverte et d'invention, l'esprit de commerce et de société caractérisent principalement notre siècle, p. 458. Les progrès rapides d'une nation et sa prospérité sont souvent un écueil pour ses institutions et ses mœurs; ib. et suivantes. Des richesses mobilières, p. 460.

Accroissement des richesses et du luxe, p. 461. · Les plaisirs multiplient les rapports entre les hommes, p. 462. -Les services sont payés avec l'or, ib. Nécessité de créer des impôts; vente des offices, p. 463. Dette publique, ib.

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- Sous la régence, la corruption parvient à son comble, p. 463. — Une dépravation profonde et frivole fait des progrès dans toutes les classes, p. 464 et suiv. Désordre dans la magistrature, p. 465. Noblesse commerçante, p. 466. -Luxe des évêques, pauvreté des pasteurs du second ordre, ib. - Le Gouvernement, trompé sur le résultat de ce mouvement général, laissoit aller la corruption, p. 468. - Dans un tel état de choses, étoit-il possible de ne pas prévoir que les vices dépraveroient les maximes, et que la philosophie, sous prétexte d'amélioration, dévoreroit les choses et les hommes? p. 469. Les mauvaises mœurs ont précédé les

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fausses doctrines, ib. - L'esprit de censure, l'esprit frondeur attaque toutes les institutions, 471.-— A cette époque, quelécrivains prennent leur essor, ib. - Esprit des protestans, p. 472. —Quelques écrivains osent tout, 473.-Mably, Condillac, même en combattant nos vices, donnèrent un nouvel essor à nos passions, p. 474.--De la manie de tout réduire en dictionnaires, ib. Effets de l'activité philosophique lorsqu'elle se déploie chez des nations corrompues avant que d'être éclairées, p. 476.- Aucun établissement ne pouvoit résister à l'action des mœurs sur les opinions, et à la réaction des opinions sur les mœurs, p. 476. — Exaltation des têtes à la première expérience des aérostats, p. 477. -Les esprits étoient disposés à tous les changemens possibles; ils les sollicitoient, ib. La philosophie étoit un glaive à deux tranchans, p. 478.— Où étoit l'opinion publique dont nous étions si fiers? il n'y en avoit point, ib. et suivantes. Les seuls points sur lesquels on se réunissoit étoient le désir immodéré des jouissances et l'esprit d'indépendance et d'égoïsme, p. 480. - Les bons observateurs avoient prévu le résultat de ce mélange de philosophie dans les têtes et de licence dans les mœurs. L'abbé Dubos, p. 481.- Il y a quelquefois dans les Etats des changemens qui ne sont que partiels, p. 482. — Mais, de nos jours, tout étoit attaqué par le raisonnement, sinon par la violence, p. 483. Pourquoi tant de guerres civiles ont eu lieu sans révolution, tandis que notre révolution a éclaté sans guerres civiles, p. 484. La France pouvoit peut-être conserver encore son régime; mais il étoit difficile au Gouvernement d'être plus sage que la nation, p. 485.- Caractères qui distinguent notre révolution de toutes les autres, ib. et suivantes.

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Spectacle qu'offre la France métamorphosée en un vaste corps délibérant, p. 487 On avoit prétendu régler l'empire, on le désorganisa, ib. — Le clergé, la noblesse, tous les corps intermédiaires sont détruits; le trône chancelle, p. 488. Démagogues fougueux; ils sont aidés par de terribles auxiliaires, hommes avilis, perdus de réputation et d'honneur, p. 489.-De petits brouillons usurpent un grand pouvoir, p. 491.De quelle manière le peuple exerce l'autorité, p. 491.—Il arriva que la philosophie, qui avoit cons piré contre le trône et l'autel, conspira contre elle-même, p. 492.- Le peuple est représenté par les dernières classes de la société, 492. - Du Gouvernement révolutionnaire, la révolution française devient plus affreuse què n'auroit pu l'être une invasion de barbares, p. 493. — De l'Esprit révolutionnaire, p. 495. - Règne du terrorisme, p. 496. délateurs, des bastilles, p. 497. —La justice est suspendue, - Tribunaux révolutionnaires, ib. étoit comprimée par des menaces, p. 499.

P. 498.

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— Des

La sensibilité

Considérations

générales sur la révolution, p. 500.- Il faut plus que la philosophie pour gouverner les hommes et maintenir les sociétés, ib.. C'est plus par nos affections que par nos idées que nous sommes sociables, ib. A quoi reconnoît-on qu'un peuple se civilise et se polit? p. 501. Les mœurs ne naissent que lorsque le cœur s'étend avec les communications qui le développent, p. 502.- Le propre du faux esprit philosophique est de nous faire méconnoître ces principes, p. 503.

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Certains hommes à demi-civilisés ne deviennent pas meilleurs en devenant sophistes, p. 505. Le faux esprit philosophique veut tout dissoudre pour tout analiser, ib. — II faut que ceux qui exercent le pouvoir soient respectés par

les autres, p. 507.- Un troisième caractère de l'esprit philosophique est de tout généraliser, ib. La manie de tout généraliser a été appelée génie, p. 508. - Ce que c'est que le génie pris dans sa véritable acception, p. 509.-Qu'entendon par les mœurs, p. 511. Ce ne sont pas des sophistes, mais des hommes de génie qui ont fondé les sociétés, p. 512. -Conclusion: Quand la corruption n'est que dans les mœurs, on peut y remédier par de sages lois; mais quand un faux esprit philosophique l'a naturalisée dans la morale et la législation, le mal est incurable.

FIN LE LA TABLE DU SECOND VOLUME.

DE L'USAGE

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TOUTE nation qui connoît et qui cultive les lettres, a des historiens, c'est-à-dire des hommes qui recueillent des faits, et qui rédigent leurs narrations avec plus ou moins d'élégance. Mais il faut avoir déjà fait de grands progrès dans la philosophie, pour que la manière d'étudier, d'écrire et même de lire l'histoire, puisse parvenir à un certain degré de perfection. Cette partie de la science humaine est une des plus importantes pour les hommes; deux choses essentielles y sont à considérer la certitude et l'instruction. Or, il a fallu être très avancé dans l'art d'une

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