TABLE ANALITIQUE DES CHAPITRES DU SECOND VOLUME. CHAPITRE XXI. De l'application de l'esprit philosophique à l'his toire... p. I Il faut avoir fait de grands progrès dans la philosophie, pour que la manière d'étudier, d'écrire et de lire l'histoire puisse parvenir à un certain degré de perfection, p. 1. — Quel est le degré de foi plus ou moins grand qu'on doit ajouter aux témoignages, p. 2. Pénibles et insuffisans travaux, des Scaliger, des Petau, des Sirmond, etc. ib. - Bayle porte, dans la science des faits historiques, un scepticisme outré, p. 3. -Règles d'après lesquelles les témoignages doivent être pesés, ib. - Témoignage verbal, ib. - Incertitude d'une grande partie de l'histoire ancienne de l'Egypte ou de l'Orient, antérieure à la conquête des Grecs, p. 4. Des mémoires défectueux ne fournissent que des renseignemens vagues sur l'histoire du moyen âge, p. 5. — Sages réflexions, opinion de -- Fontenelle sur l'histoire ancienne, ib. La certitude des faits historiques est présumée quand l'écrivain est contemporain, et qu'il mérite la confiance par son caractère, ib. — De l'absurde, du merveilleux, de l'extraordinaire, et du vraisemblable, ib. On ne peut bien juger des faits qu'en remontant à l'époque où ils se sont passés, p. 8. Il faut combiner les faits avec le génie particulier de chaque peuple, ib. - Chaque action doit être confrontée avec la vie entière de l'individu dont on écrit l'histoire, p. 9. Examiner les témoins qui transmettent des faits, p. 10. - Les témoins étoient-ils acteurs dans la scène, p. 11. Comment on doit juger un écrivain qui a rédigé sa propre histoire, p. 12. - Grégoire de Tours, p. 13. Quelques historiens, par leurs interprétations malignes, dépravent ce qu'ils touchent, ib. — L'abbé Fleury l'abbé Racine, ib. — Il faut examiner un historien comme on examineroit un témoin en justice, p. 14. L'esprit philosophique sert à distinguer le vrai historique du vraisemblale et le vraisemblable du fabuleux et du faux, p. 15. - Le but de l'histoire est de régler notre conduite; ib. - De juger les princes, p. 16. Il a été rarement atteint les historiens modernes, ib. - Le grand avantage de l'histoire est de présenter des faits complets, c'est-à-dire des faits dont on puisse voir à la fois le principe et la suite, p. 18. —Il y a trois sortes d'histoires les vies particulières, les annales de diverses cités ou de diverses nations, et celles du monde dans l'espace d'un ou de plusieurs siècles, p. 19.-Des compilateurs, p. 20. -L'esprit philosophique assigne à chaque espèce d'histoire son utilité propré et ses caractères, ib. — Joinville, historien de saint Louis, p. 22. Raynal, mauvais historien, ib. Vertot a su peindre sans faire des portraits, ib. — Il y a eu : par des historiens judicieux dans tous le temps de troubles, ou après quelques grandes découvertes, p. 23.- Sous les gouvernemens absolus, point d'historiens, p, 24. - Rollin, Bossuet, Hume, Daniel, Mézeray, Dubos, Velly, Villaret et Garnier, ib. — Hénault, Mably, Voltaire, Duclos, Anquetil, Montesquieu, p. 25. — Son histoire de Louis XI brûlée par mégarde, ib. - Voltaire et Gibbon, jugés comme historiens, p. 26. Julien l'Apostat, p. 27. On pose aujourd'hui, dans l'histoire, des maximes générales, puis on arrange les faits, p. ib. — Quelques philosophes les regardent comme une base sur laquelle on peut bâtir les systèmes les plus arbitraires, p. 28. Kant a donné dans ce travers, ib. Sa réfutation, p. 30. - Il faut se réduire, dans l'histoire, à observer les actions connues des hommes, et ne pas vouloir s'enquérir des prétendus ressorts secrets, p. 31. Schmidt, Putter, Heinrichs, historiens allemands, p. 32.Spittler, Schiller, Hess, suédois, p. 33. - Hegewisch, p. 34. — Jamais l'esprit philosophique n'a été plus nécessaire pour rédiger l'histoire, ib. - Montaigue ne faisoit cas que des vies particulières, p. 35. — Il ne faut pas outrer ce sentiment, ib. Etudier la multitude dans les individus, et les individus dans la multitude, ib. — La philosophie ne s'est pas bornée à la vie des rois et des princes, on lui doit encore celle des magistrats, des de lettres et des autres persongens nes recommandables par leurs talens ou leurs vertus, p, 36. Middleton, Fléchier, Lally-Tolendal, Félibien, etc., ib. Fontenelle, d'Alembert et Thomas ont parcouru la carrière des éloges, p. 37. — La philosophie a posé les règles d'après lesquelles les vies particulières doivent être rédigées, ib. — Elle en a prescrit d'autres pour l'utilité des lecteurs, p. 38. Les histoires générales sont nécessaires pour offrir les tableaux, les résultats et les maximes que l'on ne trouve point dans les vies particulières, p. 39 et suiv. CHAPITRE XXII. Pourquoi les philosophes modernes ne se sontils occupés que très-tard de la morale, et quelle · a été leur marche dans cette science importante ?. P. 43 Les anciens s'étoient attachés particulièrement à l'étude de la morale, 43. — Depuis l'établissement du christianisme T'enseignement de la morale fut le partage exclusif de ses ministres, p. 45. Les règles des mœurs prêchées par les pères grecs et latins, ib. Les scolastiques, ib. Nicole, Bossuet et Fénélon, ib.Inconvénient de subordonner entièrement les vérités sociales à l'enseignement des ecclésiastiques, p. 46. -Inconvénient de faire trop dépendre l'évidence du droit naturel des preuves de la vérité de la religion chrétienne, p. 46. — Utilité d'une morale fondée sur la nature et la raison, indépendamment de telle ou telle autre religion positive, ib. — La morale essentielle est commune à tous les peuples, p. 47.-Les anciens avoient appuyé la morale sur le sentiment; la plupart des écrivains modernes n'en ont cherché la source que dans les abstractions, p. 49. -Les faux systèmes de philosophie ne doivent pas être imputés à l'esprit philosophique, ib. Plusieurs causes de cette déviation de la véritable route, p 50 et suiv. Notre siècle a cependant produit des moralistes - |
