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DANEMARCK, AUTRICHE, FRANCE, GRANDE-BRETAGNE, PRUSSE, RUSSIE ET SUÈDE.

Traité entre S. M. le roi de Danemarck, d'une part, et S. M. l'empereur d'Autriche, le prince-président de la république française, S. M. la reine de la Grande-Bretagne, S. M. le roi de Prusse, S. M. l'empereur de toutes les Russies et S. M. le roi de Suède et de Norvége, de l'autre part, signé à Londres, le 8 Mai 1852.

Au nom de la très-sainte et indivisible Trinité.

S. M. l'empereur d'Autriche (etc.), le prince-président de la république française, S. M. la reine du royaume-uni de la GrandeBretagne et d'Irlande, S. M. le roi de Prusse, S. M. l'empereur de toutes les Russies, et S. M. le roi de Suède et de Norvége, considérant que le maintien de l'intégrité de la monarchie danoise, lié aux intérêts généraux de l'équilibre européen, est d'une haute importance pour la conservation de la paix, et qu'une combinaison qui appelerait à succéder à la totalité des États actuellement réunis sous le sceptre de Sa Majesté le roi de Danemarck la descendance måle, à l'exclusion des femmes, serait le meilleur moyen d'assurer l'intégrité de cette monarchie, ont résolu, à l'invitation de Sa Majesté danoise, de conclure un traité, afin de donner aux arrangements relatifs à cet ordre de succession un gage additionnel de stabilité par un acte de reconnaissance européenne. En conséquence les hautes parties contractantes ont nommé pour leurs plénipotentiaires (suivent leurs noms, titres, etc.), lesquels, après s'être communiqué leurs pleins-pouvoirs respectifs, trouvés en bonne et due forme, sont convenues des articles suivants :

ART. I. Après avoir pris en sérieuse considération les intérêts de sa monarchie, S. M. le roi de Danemarck, de l'assentiment de S. A. R. le prince héréditaire et de ses plus proches cognats, appelés à la succession par la loi royale de Danemarck, ainsi que de concert avec S. M. l'empereur de toutes les Russies, chef de la branche ainée de la maison de Holstein-Gottorp, ayant déclaré vouloir régler

1852

1852 l'ordre de succession dans ses États, de manière, à ce qu'à défaut de descendance mâle en ligne directe du roi Frédéric III de Danemarck, sa couronne soit transmise à S. A. le prince Christian de Schlesvig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg et aux descendants issus du mariage de ce prince avec S. A. la princesse Louise de Schlesvig-Holstein - Sonderbourg-Glücksbourg, née princesse de Hesse, par ordre de primogéniture, de mâle en måle, les hautes parties contractantes, appréciant la sagesse des vues qui ont déterminé l'adoption éventuelle de cette combinaison s'engagent d'un commun accord, dans le cas où l'éventualité prévue viendrait à se réaliser, à reconnaître à S. A. le prince Christian de SchlesvigHolstein-Sonderbourg-Glücksbourg et aux descendants måles issus en ligne directe de son mariage avec ladite princesse, le droit de succéder à la totalité des États actuellement réunis sous le sceptre de S. M. le roi de Danemarck.

ART. II. Les hautes parties contractantes, reconnaissant comme permanent le principe de l'intégrité de la monarchie danoise, s'engagent à prendre en considération les ouvertures ultérieures que S. M. de Danemarck jugerait à propos de leur adresser si, ce que Dieu ne plaise, l'extinction de la descendance mâle en ligne directe de S. A. le prince Christian de Schlesvig-Holstein-SonderbourgGlücksbourg, issue de son mariage avec S. A. la princesse Louise de Schlesvig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, née princesse de Hesse, devenait imminent.

ART. III. Il est expressément entendu que les droits et les obligations réciproques de S. M. le roi de Danemarck et de la Confédération germanique, concernant les duchés de Holstein et de Lauenbourg, droits et obligations établis par l'acte fédéral de 1815, et par le droit fédéral existant, ne seront pas altérés par le présent traité.

ART. IV. Les hautes parties contractantes se réservent de porter le présent traité à la connaissance des autres puissances, en les invitent a y accéder.

ART. V. Le présent traité sera ratifié et les ratifications en seront échangées à Londres, dans le délai de six semaines, ou plus tôt si faire se peut.

En foi de quoi, etc.

GRANDE-BRETAGNE ET RÉPUBLIQUE

DE CHILI.

Convention entre la Grande-Bretagne et la république de Chili, pour l'abolition des droits différentiels, signée à St.-Jago de Chili, le 10 Mai 1852.

(En anglais et en espagnol.)

ART. I. No duties of tonnage, harbour, light-house, pilotage, quarantine, or other similar or corresponding duties, of whatever nature or under whatever denomination, levied in the name or for the profit of the Government, public functionaries, corporations, or establishments of whatever kind, shall be imposed in the ports of either country upon the vessels of the other country, from whatever port or place arriving, which shall not be equally imposed in the like cases on national vessels; and in neither country shall any duty, charge, restriction, or prohibition be imposed upon, nor any drawback, bounty, exemption, or allowance be withheld from, vessels, or goods imported into or exported from one country in vessels of the other, which shall not be equally imposed upon or withheld from such vessels, or goods when so imported or exported in national vessels. It is understood that the two High Contracting Parties reserve the coasting trade for their own national vessels.

ART. II. All vessels which, according to the laws of Great Britain, are to be deemed British vessels, and all vessels which, according to the laws of Chile, are to be deemed Chilian vessels, shall, for the purposes of this Convention, be deemed British vessels and Chilian vessels respectively.

ART. III. If either of the two High Contracting Parties deem it for its interests to terminate the present Convention, it will be incumbent upon that Party to give twelve months previous notice from the date of the exchange of the ratifications thereof.

ART. IV. The present Convention shall be ratified, and the ratifications shall be exchanged at Santiago de Chile, as soon as may be within the space of six months from the date of its signature. In witness whereof, etc.

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DEUX-SICILES ET LE SAINT-SIÉGE.

Convention entre les Deux-Siciles et le Saint-Siége, en exécution du traité du 20 Septembre 1840, signée à Rome, le 14 Mai 1852.

Analogamente a quanto si accennò allorchè nel 15 Aprile del corrente anno pubblicossi il Trattato sulla confinazione tra lo Stato Pontificio, ed il Regno di Napoli, sono state dai sottoscritti Plenipotenziarii riassunte le trattative, onde stabilire, a tenore dell' Articolo 8 del Trattato medesimo, le norme legislative in ordine ai confini stessi. Essendosi ora condotte a termine trattative siffatte, si è di comune consenso compilata la seguente Convenzione addizionale, o Regolamento legislativo, il quale deve formar parte sostanziale, ed integrante del Trattato anzidetto.

ART. I. La nuova linea di confine stabilita col Trattato conchiuso il 26 Settembre 1840 tra la Santa Sede e il Regno delle Due Sicilie, e legalmente demarcata con termini lapidei nel 1846, e 1847 non impedirà l'esercizio libero dei dritti privati: quindi i Comuni, le Corporazioni, i pubblici Stabilimenti, e gl' individui conserveranno il dominio, il possesso, uso, e godimento de' fondi, che passano dall' una all' altra giurisdizione.

ART. II. Le iscrizioni, le trascrizioni, e gli altri atti esistenti negli Uffizi Ipotecari di uno Stato dovranno a cura delle rispettive Autorità, cui appartiene, trasportarsi nell' Uffizio dell' altro, cui passano i fondi che ne sono l'oggetto: rimarranno illesi i diritti acquistati dalle parti in virtù delle Leggi locali. Il trasporto si eseguirà gratuitamente col mezzo di semplice rinvio, o trasmissione degli Estratti in carta libera, fra sei mesi dalla pubblicazione della presente Convenzione. Se la scadenza del decennio ha luogo dopo eseguito il rinvio, le iscrizioni dovranno rinnovarsi nell' Uffizio competente, cui furono rinviate, in conformità delle Leggi rispettivamente in vigore.

Quanto alle ipoteche legali, che per le Leggi del Regno sussistono, indipendentemente dalla iscrizione saranno esse conservate nel grado loro attribuito dalle stesse leggi sui fondi, che passano allo Stato Pontificio, semprecchè i creditori entro il suddetto termine di sei mesi, le facciano iscrivere nei competenti Uffizi dello Stato.

Le iscrizioni fatte posteriormente, non avranno effetto che dalla 1852 loro data.

ART. III. Gli Uffizi delle Contribuzioni fondiarie, dette Cancellerie del Censo nello Stato Pontificio, e Direzioni delle Contribuzioni Dirette nel Regno, si comunicheranno per mezzo de' rispettivi Governi, fra lo spazio egualmente di sei mesi, le partite, o atti catastali de' fondi che per la nuova confinazione passano da uno Stato all' altro. Allorchè lo stesso fondo sia situato parte in un territorio, e parte nell'altro, la estensione di terra, che passa in ciascuno de' due Domini, sarà determinata, e descritta di accordo da due Periti Agrimensori, scelti, l'uno dal Governo Pontificio, l'altro da quello del Regno. Questa misura e descrizione sarà depositata nell' Uffizio della Direzione del Censo, o in quello delle Contribuzioni Dirette dello Stato, in cui trovasi la parte del fondo diviso. Dopo il detto termine di sei mesi, cambiando di padrone il fondo passato da un dominio all' altro, dovrà farsene presso la competente Autorità locale la dichiarazione, e voltura.

ART. IV. Le liti pendenti all' epoca della pubblicazione della presente Convenzione, si riassumeranno nello stato e termini, in cui si trovano.

Le sentenze, che all' epoca stessa abbiano acquistato forza di cosa giudicata, saranno eseguite senza cognizione di causa, e senza premetterne verun esame in giudizio dalle Autorità competenti dall' uno, o dell' altro Stato. Nondimeno quanto ai modi di esecuzione sia sopra i beni, che sulle persone si osserveranno le leggi del territorio, in cui verranno eseguite.

ART. V. I proprietari, o possessori de' fondi, che in forza dell' attuale confinazione rimangono intersecati dalla linea del confine, o sono limitrofi al confine, ma situati interamente nell' altro Stato, potranno liberamente e senza verun ostacolo traversare la frontiera per recarsi nelle loro terre, coltivarle, e raccoglierne i prodotti. Potranno inoltre portare da uno Stato all' altro, senza pagamento di dazio, i prodotti degli stessi fondi, non che il bestiame, che vi si trova, sia per lavoro, sia per pascolo, ma con le norme e cautele ordinate negli articoli seguenti.

ART. VI. Sotto il nome di bestiame si comprende il Cavallino di razza indigena, e marcato secondo lo stile solito ad usarsi dai rispettivi proprietari, o possessori, come pure quello di ogni altra specie, niuna di queste esclusa, abbenchè per le leggi dell' uno, o dell' altro Stato ne fosse vietata la introduzione, o la esportazione.

ART. VII. La introduzione, o la esportazione de' prodotti, e del bestiame si farà con semplice permesso, o Bolletta della rispettiva

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