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bourg d'après une résolution de la bourgeoisie, ils pourront en acquérir désormais dans toute l'étendue du territoire et dans toutes les parties de la ville (décembre). Il s'était formé dans le conseil, et en dehors du conseil, une violente opposition contre cette mesure, non par des motifs religieux ou politiques, mais par des motifs puisés dans l'intérêt personnel. Cette résolution aura pour résultat positif d'augmenter la valeur des propriétés foncières: on sait qu'il y a 7,000 Israélites à Hambourg.

Une société allemande de colonisation avait été constituée à Hambourg: le 25 février, ses statuts furent publiés.

La société se compose de propriétaires d'actions de la valeur de 1,000 marcs banco; 400 actions seront offertes au public pour coloniser les îles Chatham; 200 marcs banco devront être payés sur chaque action. La société enverra préalablement aux îles Chatham une commission de géomètres et de savants pour faire les travaux d'exploration nécessaires..

Nous donnons iei le mémorandum d'une convention faite à Hambourg, le 12 septembre 1841, entre Charles Siekeding, syndic de Hambourg et envoyé à la diète fédérale de Francfort-sur-Mein par les villes libres de l'Allemagne, au nom d'une compagnie de colonisation d'une part, et John Ward, esquire, commissaire de S. M. Britannique, au nom de la compagnie de la Nouvelle-Zélande de Londres, autorisée par des lettres-patentes royales, d'autre part.

La compagnie de la Nouvelle-Zélande consent à vendre, et la société de colonisation allemande à acheter le groupe des îles dans la mer du Sud, actuellement la propriété légitime de ladite compagnie de la Nouvelle-Zélande, et connues sous le nom d'iles de Chatham, composé de la grande île nommée par les indigènes Warre-Kauri, et par les Européens ile de Chatham; d'une île plus petite appelée par les indigènes Raugthaude, et par les Européens ile de Pitt; et d'une troisième île nommée par les indigènes Raugstua, et par les Européens ile du Sud-Est ou de Cornwallis, avec les autres îlots qui les entourent, et que possède actuellement la compagnie de la Nouvelle-Zélande, lequel groupe d'îles, suivant la carte ci-jointe, est situé entre

le 44° latitude sud et le 176° longitude ouest de Greenwich, sous les conditions suivantes, à savoir :

» 1. La somme d'achat sera de 10,000 liv. sterl., dont un dépôt de 10 p. 010 şera payé dans le délai de deux mois, à partir de l'échange des ratifications de la présente convention, et le reste dans le délai de douze mois, après que l'agent de ladite société de colonisation sera réellement mis en possession.

» 2o La compagnie de la Nouvelle-Zélande s'engage à remettre à la société de colonisation, et pour en prendre possession, les îles ci-dessus dénommées. Ladite société allemande enverra aux îles un agent, dans le délai de douze mois, à dater de l'échange des ratifications. Dans le cas où, dans l'espace de deux années, à partir de l'époque indiquée, il ne se présenterait pas dans les îles un agent avec l'autorisation d'en prendre possession, la vente sera regardée comme nulle et non avenue, et les îles seront de nouveau la propriété de la compagnie de la Nouvelle-Zélande, le dépôt demeurant acquis.

3o Les vendeurs ignorent si la souveraineté de la couronne britannique a jamais été proclamée dans les îles de Chatham, et ils pensent, par conséquent, qu'il conviendrait à la société de colonisation anglaise d'en offrir la souveraineté aux villes anséatiques de Lubeck, de Brême et de Hambourg, ou à tous autres Etats de la confédération germanique en commun ou en particulier. Dans le cas contraire, la compagnie de la Nouvelle-Zélande emploiera son influence auprès du gouvernement britannique, afin d'assurer aux colons allemands, qui, par suite de la présente convention, voudraient s'y établir, la pleine et entière jouissance de leurs droits nationaux, usages et mœurs, et de la liberté religieuse, en telle manière et forme que la société de la colonisation le proposera.

4o Ladite société se charge de coloniser les îles dans un temps aussi rapproché que possible, par des personnes venant d'Allemagne. A cette fin, la compagnie de la Nouvelle-Zélande offrira, en tout temps, tous les secours qui seront en son pouvoir; toutefois cette opération sera exécutée aux frais de la société de la colonisation allemande.

₫ 5o Ni ladite société allemande, pi les gouvernements allemands qui exerceront un contrôle souverain sur les îles de Chatham, ne jouiront de la faculté d'y transporter des personnes qui ont commis des crimes, ou d'y établir une maison pénitentiaire pour punir les malfaiteurs qui y auraient été envoyés d'autres pays.

6o La présente convention sera ratifiée par ladite société de colonisation ainsi que par la direction de la compagnie de la Nouvelle-Zélande, en apposant le sceau de la corporation. Les ratifications seront échangées dans l'espace de six mois, à partir de la date des présentes.

» K. SIEDEKING, JOHN WARD. «

MECKLEMBOURG-SCHWERIN.

Le 7 mars, S. A. R. Paul-Frédéric, grand-duc régnant de Mecklembourg-Schwerin, frère de son Altesse royale madame la duchesse d'Orléans et beau-frère du roi de Prusse, mourut âgé de quarante-un ans. Son fils Frédéric-François, majeur aux termes de la loi de famille du 23 juin 1821, prit immédiatement les rênes du gouvernement. Aux termes de la proclamation rendue par le prince, les fonctionnaires publics ne furent pas obligés de renouveler leur serment de fidélité, S. A. étant intimement convaincue de leurs sentiments de loyauté et de dévouement. Dans une proclamation, signée Frédéric-François, et contresignée L. de Lutzow, le prince promit de consacrer tous ses soins à la chose publique et à la prospérité de ses sujets.

EBERSDORF.

Une ordonnance du prince régnant, 15 février, établit une nouvelle organisation communale pour la principauté. Le préambule de l'ordonnance contient ces paroles remarquables : « Le bonheur du peuple est le bonheur du prince, et la réforme n'est pas la révolution. >>

FRANCFORT.

Une proposition faite au corps législatif d'autoriser la publicité de ses séances fut rejetée à une immense majorité ( 15 décembre).

CRACOVIE.

Depuis une dixaine d'années environ, il se trouvait dans la ville libre de Cracovie plusieurs sujets russes et polonais qui y avaient été naturalisés en 1836, par suite d'une or

donnance publiée à cette époque, sans cependant que l'empire russe eût cessé de les considérer comme ses sujets. L'empereur de Russie prit enfin, le 10 novembre, les dispositions suivantes à ce sujet : 1° conformément au vœu du sénat de la ville libre de Cracovie, ne doivent plus être reconnus pour sujets russes tous les habitants de l'empire et du royaume de Pologne qui ont passé dans l'État libre de Cracovie jusqu'au 25 novembre 1836, et qui déclareront, dans un délai déterminé, qu'ils désirent faire partie des habitants de l'État de Cracovie; 2° sont exceptés de cette catégorie tous ceux qui sont astreints au service militaire dans nos états, et les personnes qui se sont rendues coupables de délits graves et qui sont poursuivies par les lois ; 3° l'autorisation de devenir sujet de l'État de Cracovie ne doit s'étendre dans aucun cas à ceux des sujets russes et polonais qui se sont établis à Cracovie après le 25 novembre 1836; 4° si parmi les Russes ou les Polonais qui désirent se fixer à Cracovie il y en a qui possèdent des propriétés dans l'empire ou dans le royaume, ces propriétés devront être vendues dans l'espace de deux ans.

CHAPITRE III.

DANEMARCK. Désirs de réforme.

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- Etats provinciaux.- Question de l'union scandinave. Tendances des duchés de Schleswig et de Holstein vers l'Allemagne. → Ratification de la convention de passage du Sund. - Traité de commerce avec la France. Convention avec la Prusse, pour l'exécution d'un chemin de fer.

SUÈDE ET NORWEGE. Résultats des travaux de la diète de Suède.
tion de la réforme.Etats des partís.
ministres.

Ques

Conclusion du procès des Acquittement. Ouverture du storthing de Norwège.

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Main

tien du taux légal de l'intérêt, Adhésion de la Suède et de la Norwège au traité de la fermeture des détroits. Situation des deux royaumes relativement au Danemarck. — Lettre du ministre des affairés étrangères à ce sujet...

RUSSIE ET POLOGNE. Réduction de l'effectif de l'armée. — Projet de chemin de fer. Question du servage. Ukase concernant l'émancipation des serfs. Opposition qu'il rencontre dans la noblesse. — Ordre explicatif du ministre de l'intérieur au grand-maître de la police. — Question de l'unité religieuse. Guerre du Caucase. Intervention de la Russie dans les affaires de la Porte. Sa médiation acceptée dans les différends de la Turquie avec la Perse et avec les principautés du Danube. croissements d'influence en Moldavie et en Valachie.

contre la révolution serbe.

d'extradition. POLOGNE

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Attaques nouvelles contre la religion Translation de l'académie ecclésiastique de Wilna à SaintProtestations de la cour de Rome. Protestations an

Ukases nouveaux dans ce sens.
catholique.
Pétersbourg.

nuelles de la France et de l'Angleterre.

DANEMARCK.

Trois grandes questions agitent ce pays et donnent à sa vie politique un développement inaccoutumé, C'est d'abord

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