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n'ai nul besoin de vivre à cette condition. Dans son livre vi Lucain a chanté le dévouement de Scéva. Quant à Cynégire, voyez HÉRODOTE, liv. VI, chap. 114.

132. Auprès de Plaisance il licencia, etc. Cela se rapporte à l'année 705, après le premier retour d'Espagne, où César venait de vaincre Afranius et Petreius. Le silence qu'il garde sur cet évè– nement dans ses Commentaires doit faire penser qu'il en était question dans la partie perdue de cet ouvrage.

133. César préférait cependant cette dixième légion à toutes les autres ; il voulait, disait-il, marcher contre Arioviste avec elle seule. (Voyez mes Antiquités de Mandeure sur le lieu où la bataille fut livrće.)

134. Masintha. Casaubon le croit issu de famille royale. Hiempsal exigeait un tribut, Masintha vint à Rome pour s'en défendre; Hiempsal y envoya son fils Juba pour soutenir sa prétention, et le sénat, juge de l'affaire, condamna Masintha.

135. Qui l'accompagnaient à son départ. Il était d'usage que l'on suivit jusque hors de la ville ceux qui allaient, accompagnés de licteurs, exercer au dehors un commandement.

136. Les vers de Valerius Catulle au sujet de Mamurra. Il s'agit d'un amour honteux pour ce Mamurra: il paraît que César lui faisait d'immenses présens. Cicéron parle de ses richesses (Voy. la lettre 136).

137. Et continua ses relations d'hospitalité avec son père. C'està-dire qu'il n'y renonça pas, ce qu'on faisait par cette formule : hospitio tuo non utor. L'épigramme ayant été écrite après les triomphes de César, on ne voit pas trop comment il aurait usé de l'hospitalité chez le père de Catulle, qui demeurait au delà du Pô. Toutes les autres interprétations sont ou forcées ou insuffisantes.

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138. De la simple peine de mort. On avait coutume de mettre en croix les esclaves condamnés à mourir la loi des Douze-Tables assimilait le poison au parricide, qui malum carmen incantassit, venenum faxit duitve, parricida esto.

139. Sa mère Aurélie. C'est elle qui avait opposé le plus de ré

sistance aux entreprises de Clodius; c'est elle encore qui l'avait découvert sous ses vêtemens de femme.

140. Qu'il tiendrait pour ennemis, etc. Avant de quitter Rome, Pompée avait dit, dans le sénat, qu'il regarderait du même œil ceux qui seraient restés dans le Capitole et ceux qui passeraient dans le camp de César. (Voyez PLUTARQUE, chap. 61; APPIEN, 37; DION, XLI, 6.)

141. Faustus. C'était le fils du dictateur, de Sylla, et gendre de Pompée.

142. Et le jeune L. César. C'était le fils de L. César qui fut lieutenant du grand César dans la guerre des Gaules (Voy. liv. vII, ch. 5). Les auteurs varient beaucoup sur ce qui lui arriva. Selon l'auteur de la Guerre d'Afrique, qui suit ordinairement les Commentaires dans les éditions, ce L. César se serait jeté aux genoux du vainqueur et en aurait obtenu la vie. Au contraire, on pourrait conclure des expressions de Cicéron, dans sa quatre cent quaranteseptième lettre, que César a réellement fait tuer ce jeune homme.

143. Aulus Cécina. Il était de Volterre. C'est celui que défendit Cicéron, qui parle de ce livre dans ses lettres 470, 476, 478, 479

144. Pitholaüs. Macrobe cite de lui un assez plaisant jeu de mots sur ce que Caninius Rebilus ne fut consul qu'un seul jour.

145. Des honneurs excessifs. (Voyez sur ce point Plutarque, chap. 57; APPIEN, 106; DION, XLII, 20; et XLIII, 14.) César avait géré le consulat pour la première fois, en 695, avec Bibulus; pour la seconde, en 706, avec Servilius Isauricus. Il prit possession de son troisième avec Lépide en 708; ce fut alors que, selon Dion, il fut nommé pour dix ans. Il fut fait dictateur, pour la première fois, après son retour d'Espagne, et on lui déféra la seconde dictature après la victoire de Pharsale. Ce fut aussi en 708 qu'on la déclara décennale; elle devint ensuite perpétuelle.

146. Le prénom d'Imperator. J'ai gardé le mot latin, l'idée que nous attachons au mot empereur n'étant pas exacte; en ce sens imperator n'implique pas la souveraineté. Les soldats donnaient

ce titre au chef habile et heureux : une inscription au sujet d'Auguste dit imperator vicies appellatus.

147. Une statue parmi celles des rois. Le même honneur avait été accordé à Brutus, le premier consul.

148. Une place élevée à l'orchestre. C'était le suggestum, espèce de tribune élevée au centre de l'orchestre et destinée aux premiers magistrats. Dans les ruines du théâtre de Mandeure, j'ai retrouvé les débris d'un semblable suggestum. (Voyez Antiquités de Mandeure, page 15.)

149. Un char et un brancard. J'ai ajouté comme les dieux : le latin dit tensa et ferculum : or, dans les pompes du cirque, la tensa servait à promener les images des dieux, et le ferculum était la partie du char sur laquelle reposaient leurs images.

150. On lui nomma un pontife et des prétres lupercaux. Le latin dit flaminem lupercos. Jusque-là il y avait eu des flamines de Jupiter, de Mars, de Quirinus. Les lupercaux ou prêtres de Pan étaient divisés en deux associations, en Fabiani et en Quintiliani; on y en ajouta une troisième de Juliani.

151. En son absence. On voit que je me suis décidé pour la leçon absente se, au lieu de præsente qui est resté dans le texte, mais qui est contraire à ce que dit Dion, liv. XLIII, chap. 58, εν τη αποδημία τη τοῦ Καίσαρος.

152 Pour le peu d'heures, etc. C'est Caninius Rebilus. C'est de lui que Cicéron dit dans sa lettre 652 : Nous avons un consul bien vigilant; il n'a pas connu le sommeil de tout son consulat.

153. Cicéron, dans sa lettre 473, se plaint de cet abus du droit de cité prodigué par César; nous avons vu plus haut que toute une légion gauloise en fut gratifiée.

154. A la tête de la monnaie. Cet établissement était confié à des triumviri monetales, qu'on appelait aussi : treviri auro, argento, aeri, flando, feriundo. Quant aux revenus publics, leur administration appartenait à des chevaliers.

155. Trois légions qu'il avait laissées à Alexandrie. Sous Auguste et sous Tibère il y eut constamment trois légions en Égypte;

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ce nombre fut ensuite réduit à deux. (TACITE, Annal., liv. 1v, 5.)

156. N'était qu'un nom sans corps et même sans apparence. J'ai conservé la leçon sine corpore ac specie, au lieu de sine corpore speciem, parce qu'il n'y a nulle nécessité de s'en écarter.

157. Pontius Aquila. Il fut ensuite l'un des meurtriers de César : lieutenant de Brutus, il vainquit Munatius Plancus, et périt à la bataille de Mutine en 711.

158. Une couronne de laurier nouée d'une bandelette blanche. Voyez sur cette marque de la royauté une dissertation de JusteLipse. (TACITE, Annal., liv. vi, chap. 37.)

159. Aux fêtes Lupercales: on les célébrait au mois de février. Les Luperci couraient la ville, revêtus seulement de peaux de chèvres; ils fouettaient sur les épaules tous ceux qu'ils rencontraient, et principalement les femmes, que cela rendait fécondes. De plus

on immolait un chien.

160. Les livres du destin. (Voyez PLUTARQUE, chap. 60; CICERON, de Divin., II,

54.)

161. Bonum factum était la formule qui se trouvait en tête de tous les édits : elle n'est pas traduite fidèlement par salut; mais c'est un équivalent, un vœu semblable à celui-ci : quod felix, bonum faustumque sit.

162. Dans les comices du Champ-de-Mars. Dans le latin il Ꭹ a seulement in campo; mais c'est au Champ-de-Mars que se tenaient les comices par centuries. Le pont, pons ou ponticulus était le lieu où l'on passait pour aller voter dans l'intérieur de l'enceinte : aussi disait-on, pour marquer le moment où l'âge privait du droit de suffrage, dejici de ponte. Il faut que le tribunal du magistrat qui présidait aux comices ait été voisin de ce passage.

163. En vertu de la loi Julia; elle fut rendue sous le premier consulat de César.

164. Capys, fondateur de Capoue. Cette ville était auparavant appelée Vulturne : on veut que Capys ait été le chef des Samnites,

qui la prirent. M. Niebuhr discute tout ce qui regarde la fondation de Capoue et la prise de cette ville par les Samnites. (Voyez tome i de ma traduction, pages 107 et 133.)

- 165. Qu'il avait consacrés. Cela veut dire simplement qu'il les avait affranchis de tout service, et non qu'il les avait consacrés au Rubicon, comme on veut l'entendre au moyen d'une correction inutile. Ernesti veut que ce soit à Mars, qui lui paraît le propriétaire naturel de ces animaux.

166. Versaient d'abondantes larmes. Pline dit sérieusement, liv. VIII, chap. 64, que les chevaux versent des larmes sur les maîtres qu'ils ont perdus.

167. Lui remit un billet. S'il en faut croire Plutarque, ce fut Artémidore de Cnide, rhéteur de profession.

168. Spurinna l'avait averti de prendre garde aux trente jours qui suivraient, et les ides de mars arrivaient au dernier.

169. Cimber Tillius. Beaucoup de personnes lisent Tullius. Dans Appien, livre II, chapitres 113 et 117, il y avait Arías; mais M. Schweighauser a rétabli le véritable nom. Sénèque nomme aussi Cimber Tillius parmi les meurtriers de César.

170. Le blessa, etc. — Aversum vulnerat. Placé derrière César il a pu, en avançant le bras, lui porter le coup un peu au dessous du gosier cela explique même comment César saisit la main et la traversa de son stylet.

171. Pour en abaisser sur ses jambes la partie supérieure. Il fit descendre le pan de sa toge qui couvre ordinairement l'épaule gauche.

172. Q. Tubéron. C'est un historien cité par Tite-Live, liv. 1v, chap. 23, liv. x, chap. 7, et par Aulu-Gelle, liv. vi, chap. 3 et 4.

173. Pinarius. La famille ou plutôt la gens des Pinarius était ancienne, le culte d'Hercule était le lien principal des membres de cette maison.

174. Il adoptait Octavius. Dans ses Antiquités romaines Hei

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