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<<< trer dans la communion de l'Église, composée seulement de <<< fidèles purs et éprouvés1; » tandis que l'Église catholique a toujours enseigné que le pouvoir de délier qui lui a été confié s'applique à tous les péchés, mais que les dispositions du pécheur rendent souvent l'absolution impossible 2. Qu'arriva-t-il? chose presque incroyable! Novat et Novatien s'unirent et c'est ainsi que se forma à Rome le parti schismatique des Cathares (Kalapoí), nom par lequel ils voulaient marquer en même temps leur pureté et les souillures de l'Église catholique profanée. Ils ne reconnaissaient point la validité du baptême de l'Église catholique et le renouvelaient'. Tandis qu'à Carthage le concile convoqué [251] par Cyprien étouffait le parti relâché formé par Félicissimus, en excommuniant les schismatiques et l'évêque Maxime, qu'ils avaient déjà élu, à Rome le parti rigoriste des Novatiens se fortifia et se soutint si opiniâtrément qu'Ambroise, évêque de Milan, et Pacien, évêque de Barcelone, furent encore de leur temps obligés de le combattre.

De son côté Mélétius, évêque de Lycopolis dans la haute Égypte, excita un schisme [306] et s'arrogea les droits de métropolitain parmi ceux de son parti, lorsque son véritable métropolitain Pierre d'Alexandrie, évêque plein de miséricorde et de sollicitude pour son troupeau, l'attaqua avec vigueur, parce qu'il refusait d'admettre à la pénitence ceux qui étaient tombés dans la persécution de Dioclétien “.

(1) Ephes. V, 27.

(2) Matth. XII, 32, v. 22-24. Cf. Hébr. VI, 4-6; X, 26-29.

(3) Sources: Cypr. ep. 41-52, p. 123-168; ep. Cornel. ad Fabium Antioch. dans Euseb. Hist. ecclesiast., VI, 43; ep. Dionys. Alex. ad Novatian. ibid. VI, 45; et ad Dionys. Romæ. Euseb. Hist. ecclesiast. VII, 8. Hieron. Catal. c. 70. Socr. Hist. ecclesiast. IV, 28. Cypr. ep. 31, de Lapsis. Walch, Hist. des hérésies, t. II, p. 185 sq. Paciani, ep. II. ad Sympron. (Maxima Biblioth. vett. PP. t. IV, p. 307).

(4) Epiph. Hær. 68. Athanase s'en éloigne Apol. contra Arian. c. 59 (Opp. ed. Ben. t. I, v. 1, p. 177). D'accord avec Epiph. quelques documents latins nouvellement découverts dans Scipio Maffei, Osservazioni litterarie. Veron., 1738, t. III, p. 11 sq. Extraits des sources dans Walch, Hist. des hérésies, t. IV, p. 355-410.

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La liturgie des constit. apostol. dans Cotelerii Patr. Apost. t. I. Amsterd., 1724. D. Galland. t. Îll; Mansi, t. I. Cf. Drey. Nouv. recherch. etc. p. 106-112. Renaudot, Liturg. orient. coll. Paris., 1716, 2 v. Krazer, de Apostolicis necnon antiquis Ecclesiæ Occid. liturg. Aug. Vind., 1786. Lienhardt, de Antiq. liturg. et de discipl. arcani. Argentor., 1829. Dællinger, l'Eucharistie dans les trois premiers siècles. Mayence, 1827.

L'Eucharistie resta, durant cette période, comme dans les temps apostoliques, le centre du culte catholique; on la célébrait tous les jours de fête, comme la représentation mystique la plus accomplie de l'œuvre de la Rédemption. La tradition irrécusable des Pères, tels que Ignace, Justin1, Tertullien 2, Irénée3, prouve que la foi de l'Église était : que le pain

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(1) Ignat. ep. ad Smyrn. c. 7: Euxapiorías xai mрoosуйç áπéусvтα: (Docètes) διὰ τὸ μὴ ὁμολογεῖν, τὴν εὐχαριστίαν σάρκα εἶναι τοῦ Σωτῆρος ἡμῶν Ἰησοῦ Χριστοῦ, τὴν ὑπὲρ ἁμαρτιῶν ἡμῶν παθοῦσαν, ἣν τῇ χρηστότητι ὁ πατὴρ ἤγειρεν. Οἱ ἀντιλέγοντες τῇ δωρεᾷ τοῦ Θεοῦ συζητοῦντες ἀποθνήσκουσι. Ep. ad Ephes. c. 20 : Ένα ἄρτον κλῶντες, ὅς ἐστιν φάρμακον ἀθανασίας, ἀντίδοτος τοῦ μὴ ἀποθανεῖν, ἀλλὰ ζῆν ἐν Ἰησοῦ Χριστῷ διὰ παντός. Ep. ad Philadelph. c. 4: Σπουδάζετε οὖν μιᾷ εὐχαριστίᾳ χρῆσθαι· μία γὰρ σὰρξ τοῦ Κυρίου ἡμῶν Ἰησοῦ Χριστ τοῦ, καὶ ἕν ποτήριον εἰς ἕνωσιν τοῦ αἷματος αὐτοῦ.

(2) Tertull. de Pudicit. c. 9: «Atque ita exinde opimitate Dominici corporis vescitur, eucharistia scilicet. » P. 725. Idem de Resurr. carn. c. 8 «Caro corpore et sanguine Christi vescitur, ut et anima de Deo saginetur. » P. 385.-De Bapt. c. 16: «Hos duos baptismos de vulnere perfossi lateris emisit; quatenus qui in sanguinem ejus crederent, aqua lavarentur: qui aqua lavissent, etiam sanguinem potarent. » P. 263.

(3) Iren. Contra hær. V, 2, n. 2: «Si autem non salvetur hæc (caro), videlicet nec Dominus sanguine suo redemit nos, neque calix Eucharistiæ communicatio sanguinis ejus est, neque panis, quem frangimus, communicatio corporis ejus est. Sanguis enim non est nisi a venis et carnibus, et a reliqua, quæ est secundum hominem substantia, qua vere factum est Verbum Dei. Sanguine suo redemit nos, quemadmodum et Apostolus ejus ait : « In quo habemus redemptionem per sanguinem ejus, re<< missionem peccatorum (Coloss. I, 14). )) - Eum calicem, qui est a creatura, proprium sanguinem confessus est (Christus), ex quo auget nostrum sanguinem; et eum panem, qui est a creatura, proprium corpus confirmavit, ex quo nostra auget corpora. » D'où Irénée conclut : V, 2, n. 3: « Quando ergo et mixtus calix et factus panis percipit verbum Dei (id est : per verbum Dei consecratur) et fit Eucharistia sanguis et corpus Christi,

et le vin offerts dans l'Eucharistie (euxaporía) étaient véritablement le corps et le sang de Jésus-Christ. Clément d'Alexandrie est tout aussi explicite. Origène2, il est vrai, dans son amour pour l'allégorie, se sert souvent de termes équivoques, et Tertullien n'est pas moins difficile à comprendre,

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ex quibus augetur et consistit carnis nostræ substantia; quomodo carnem negant capacem esse donationis Dei, qui est vita æterna, quæ sanguine et corpore Christi nutritur et membrum ejus est? Quemadmodum lignum vitis depositum in terram suo fructificat tempore, et granum tritici decidens in terram, et dissolutum, multiplexque surgit per spiritum Dei, qui continet omnia, quæ deinde per sapientiam Dei in usum hominis veniunt, et percipientia verbum Dei (Matth. XXVI, 26) Eucharistia fiunt, quod est corpus et sanguis Christi: sic et nostra corpora ex ea nutrita et reposita in terram, et resoluta in ea, resurgent in suo tempore, verbo Dei resurrectionem eis donante, in gloriam Dei Patris, etc. >> P. 294.- Massuet explique très-bien le sens de cette analogie : « Si, inquit, dissolutum jam triticum, fœcundante Dei spiritu, qui continet omnia, multiplex surgere possit, si divina dirigente sapientia homines triticum, ut in eorum usum veniret, in panem convertere potuerunt; si denique panis id efficiente verbo Dei deposita panis natura potuerit in Christi corpus transmutari, an fidem superabit nostra corpora, Christi corpore nutrita, tum in terram resoluta, verbo Dei resurrectionem eis donante, eam, quam corrupta induerunt, terræ naturam exuere, ut in pristinam carnis naturam transmutentur, iterumque redeant? » (Dissertatt. præviæ in Irenæi libb. p. CXLVI sq.)—Iren. Contra hær. IV, 18, n. 5: « Quemadmodum enim, qui est a terra panis, percipiens invocationem (ïxxλnoiv) Dei, jam non communis panis est (cùx ëti xaivòs äprog), sed Eucharistia ex duobus rebus constans, terrena et cœlesti, sic et corpora nostra percipientia Eucharistiam jam non sunt corruptibilia, spem resurrectionis habentia. » P. 251. Voyez les remarq. Annotationes Grabii ad. h. 1. dans l'appendice aux Irenæi Opp. ed. Massuet, p. 162.-Ainsi on trouve dans Irénée les trois parties essentielles du sacrifice chrétien; poapopά oblatio, Exxλnotę (mixλnoiç) consecratio et communio. Cf. Massuet, Dissert. præliminar. in libb. Irenæi articul. VII. de Pœnit. et Euchar. sacramentis, p. CXXXVIII sq.

(1) Clem. Alex. Pedag. 1, 6. : ὁ λόγος τὰ πάντα τῷ νηπίῳ, καὶ πατὴρ, καὶ μήτηρ, καὶ παιδαγωγός, καὶ τροφεὺς· Φάγεσθε μου, φησί, τὴν σάρκα, καὶ τίεσθε μου τὸ αἷμα. Ταύτας ἡμῖν εἰκείας τρόφας ὁ Κύριος χορηγεῖ καὶ σάρκα ὀρέγει, καὶ αἷμα ἐκχεῖ· καὶ οὐδὲν εἰς αὔξησιν τοῖς παιδίοις ἐνδεῖ· ὦ τοῦ παραδόξου MUOTρicu. P. 123. Cf. 124 et 127; ibid. II, 2.

(2) Origen. Tópos XI. in Matth. n. 14 : « Et hæc quidem de typico et symbolico corpore. Multa autem de ipso Verbo dici queant, quod caro actum est, verusque cibus, quem qui comederit omnino in æternum vivet, quum nullus malus eum possit comedere, etc. » (T. III, p. 500.)

(3) Tertull. Adv. Marcion. IV, 40: « Christus professus itaque se con

pour le fond et pour la forme, tant parfois son style est obscur et embarrassé. Par contre, Justin parle d'une manière positive d'un changement substantiel (μeraCoλ) au corps et au sang de Jésus-Christ'. Une inscription chrétienne, en grec, qui date du III° siècle au plus tard, et qui fut découverte en 1839, à Autun, démontre de la même manière le dogme de la transsubstantiation et de la présence réelle de Jésus-Christ dans l'Eucharistie, avant la communion'. Le silence mystérieux que gardaient les chrétiens, devant les païens, sur les pratiques et les formes de ce sacrement, prouve si bien leur foi au mystère eucharistique qu'on reprochait aux Marcionites de ne pas observer la discipline du secret, qu'on éloignait de la célébration de ce mystère les catéchu

cupiscentia concupisse edere pascha, ut suum (indignum enim ut aliquid alienum concupisceret Deus) acceptum panem et distributum discipulis corpus illum suum fecit, hoc est corpus meum dicendo, id est figura corporis mei. Figura autem non fuisset, nisi veritatis esset corpus. Cæterum vacua res, quod est phantasma, figuram capere non posset. » P. 571. Cf. Rudelbach, Apologie, Hist. dogm. de l'Égl. luthér. et de ses principes. Leipzig, 1839, p. 645-64. Contre lui Baur, Doctr. de Tertullien sur la Cène (Tüb., Gazett. de théol. protest., an. 1839. 2o livrais., p. 56-144). D'après Néander (Antignosticus, Espr. de Tertull., p. 518), Tertullien aurait eu sur la Cène les mêmes opinions que Zwingle. Cf. p. c. les lumineuses explications de Malher, Patrologie, t. I, p. 773-77.

(1) Justin. Apolog. I, c. 66 : Καὶ ἡ τροφὴ αὕτη καλεῖται παρ' ἡμῖν εὐχαρισ τία, · οὐ γὰρ ὡς κοινὸν ἄρτον, οὐδὲ κοινὸν πόμα ταῦτα λαμβάνομεν· ἀλλ ̓ ὁν τρόπον διὰ λόγου Θεοῦ σαρκοποιηθείς Ἰησοῦς Χριστὸς ὁ Σωτὴρ ἡμῶν, καὶ σάρκα, καὶ αἷμα ὑπὲρ σωτηρίας ἡμῶν ἔσχεν, οὕτως καὶ τὴν δι' εὐχῆς λόγου τοῦ παρ' αὐτοῦ εὐχαριστηθείσαν τροφὴν, ἐξ ἧς αἷμα καὶ σάρκες κατὰ μεταβολὴν τρέφονται ἡμῶν, ἐκείνου τοῦ σαρκο ποιηθέντος Ἰησοῦ καὶ σάρκα καὶ αἷμα ἐδιδάχθημεν εἶναι. Οἱ γὰρ ἀπόστολοι ἐν τοῖς γενομένοις ὑπ' αὐτῶν ἀπομνημονεύμασιν, ἃ καλεῖται εὐαγγέλια, οὕτως παρέδωκαν ἐντετάλθαι αὐτοῖς τὸν Ἰησοῦν, λάβοντα ἄρτον, εὐχαριστήσαντα εἰπεῖν· Τοῦτο ποιεῖτε εἰς τὴν ἀνάμνησιν μου, κ. τ. λ.

(2) L'abbé Pitra déchiffra le premier cette inscription (Annales de philosophie chrét., 1839. N. III), puis le Jésuite G. Secchi, Rome, 1840, et J. Franz, prof. à Berlin (Éclairc. sur le monum. chr. découv. à Autun, Berlin, 1840). Leurs travaux ont constaté, entre autres, ces paroles qui nous intéressent en ce moment : « Nourris ton âme, ô ami! reçois la nourriture plus douce que le miel du Sauveur des saints; mange et bois, tenant en tes mains le poisson (c'est-à-dire le Sauveur). » Il faut se souvenir ici que, d'après l'antique discipline, les communiants recevaient le corps du Christ dans leurs mains.

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mènes, et qu'enfin les païens accusaient les chrétiens de faire des repas sanglants à l'instar de Thyeste (av@ρwπо(άνθρωποpazia). Saint Ignace, s'appuyant sur les textes positifs du Nouveau Testament', nommait l'Eucharistie un sacrifice (Juoía). Irénée parle plus positivement encore, et saint Cyprien de la manière la plus explicite ".

(1) Cette institution est aussi éloignée des mystères païens que des usages des prosélytes juifs. Schelstrate, Diss. de discipl. arcani. Romæ, 1685. Scholliner, Diss. de disc. arcani. Ven., 1756. Toklot, de Diss. arc. Col., 1836. Rothe, de Disc. arcan. quæ dicitur in Eccl. christ. orig. comment. acad. Heidelb. 1841.

(2) Athenag. Legatio p. Chris. c. 3. (Galland. Biblioth. t. III, p. 5.) Voy. pour les fourberies du gnost. Marcus dans l'Eucharistie, Iren. Contra hær. 1, 13, n. 2, p. 60.

(3) Nous nous appuyons surtout sur Hebr. VII, 27 : Teŭro yàp (Ovoíav ἀναφέρειν) ἐποίησεν (Ἰησοῦς ὁ ἀρχιερεὺς) ἐφάπαξ ἑαυτὸν ἀνενέγκας. — ΙΧ, 26 : Νῦν δὲ ἅπαξ ἐπὶ συντελείᾳ τῶν αἰώνων εἰς ἀθέτησιν ἁμαρτίας, διὰ τῆς θυσίας αὑτοῦ πεφανέρωται. — Χ, 10 : Ηγιασμένοι ἐσμὲν διὰ τῆς προσφορᾶς τοῦ σώματος τοῦ Ἰησοῦ Χριστοῦ. ΧΙΙΙ, 10 : Εχομεν θυσιαστήριον, ἐξ οὗ φαγεῖν οὐκ ἔχουσιν ἐξουσίαν οἱ τῇ σκηνῇ λατρεύοντες. Avec ces textes s'accordent parfaitement 1 Cor. IX, 13; X, 14-22. Cf. surt. X, 21: Où Súvaσbe moтrípιov Kupícu πίνειν καὶ ποτήριον δαιμονίων· οὐ δύναστε τραπέζης Κυρίου μετέχειν, καὶ Tрaneln; Sapeviшv. J.-C. lui-même a montré le caractère du sacrifice de l'Eucharistie dans Jean, VI, 52. — Luc, XXII, 19: Tò owμa μou TÒ ÚÆÈρ úμãv Sidoμevov - xλάμ.evov, quod pro vobis datur — offertur. - Marc, XIV, 24 : Αἷμα τὸ περὶ πολλῶν ἐκχυνόμενον.

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(4) Ignat. ep. ad Ephes. c. 1: Matnτng eivaι тou úπè‡ ňμãν éauтòv άveVεYKÓVτOÇ DE πрoopopàv xai Oucíav. Cf. c. 5 ad Philad. c. 4. ep. ad Diognet. c. 9 : Αὐτός τὸν ἴδιον υἱὸν ἀπέδοτο λύτρον ὑπὲρ ἡμῶν, τὸν δίκαιον ὑπὲρ τῶν ἀδικῶν, τὸν ἄφθαρτον ὑπὲρ τῶν φθαρτῶν, τὸν ἀθάνατον, ὑπὲρ τῶν θνητῶν (Hefele, Patr.Apost.) (5) Iren. Contra hær. IV, 17, n. 5: «Sed et suis discipulis dans consilium primitias Deo offerre ex suis creaturis, non quasi indigenti, sed ut ipsi nec infructuosi nec ingrati sint, — accepit (panem) et gratias egit, dicens: «Hoc est meum corpus, etc. >> Novi Testamenti novam docuit oblationem, quam Ecclesia ab Apostolis accipiens, in universo mundo offert Deo, ei qui alimenta nobis præstat, primitias suorum munerum in N. T. de quo Malachias (I, 10, 11) sic præsignificavit : «Non est mihi voluntas in vobis, etc.; » manifestissime significans per hæc, quoniam prior quidem populus cessabit offerre Deo; omni autem loco sacrificium offeretur ei et hoc purum. » P. 249.— Ibid. 18, n. 4 : « Et hanc oblationem Ecclesia sola puram offert fabricatori (mundi), offerens ei cum gratiarum actione ex creatura ejus, Judæi autem non offerunt : manus enim eorum sanguine plenæ sunt: non enim receperunt Verbum quod offertur Deo. Sed neque omnes hæreticorum synagogæ, alii enim, etc. » P. 251.

(6) Cypr. ep. 63 ( ad Cæcilium de sacram. dominici calicis): « Nam

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