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p. 94. L'homme ne peut se suffire; la religion lui est autant et plus nécessaire que la politique, p. 99. —La religion est d'instinct comme la sociabilité, ib. - Il n'est pas indifférent pour la morale qu'on admette ou qu'on n'admette pas l'existence de Dieu, p. 101. Des êtres intelligens et libres ne peuvent avoir des rapports de subordination morale qu'avec une intelligence supérieure, 102.- Le dogme de l'existence de Dieu n'est pas contraire à notre dignité, p. 103. —¡Est-il possible d'être vertueux et athée, ib.- Si la philosophie veut être utile à la morale, elle ne doit pas se séparer de la religion, ib. Il n'est pas interdit à la philosophie d'examiner les objets qui appartiennent à la morale, p. 105.- La connoissance raisonnée de nos facultés a répandu de grandes lumières sur toutes les branches de la morale, p. 106. — L'utilité publique n'est point une vaine abstraction, p. 108. — De l'intérêt individuel, p. 109. — Quel est le principe du bien commun, ib. Le christianisme, en s'étendant, a établi des rapports entre ceux qui l'avoient embrassé, p. 111. La philosophie a fait rentrer le droit des gens dans la morale, p. Développement du beau vers de Térence: Je suis homme, tout homme est un ami pour moi, p. 112. Les mœurs sont en partie le produit de l'influence des lumières, p. 113. — La morale, bien connue et bien développée, embrasse la société générale des hommes, p. 114. - Toute doctrine est fausse qui ne réunit pas Dieu, l'homme et la société, ibidem.

112.

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CHAPITRE XXIII.

Du système des philosophes en matière de religion positive....

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P. 116

Hume combat l'assertion trop accréditée, qu'aucun philosophe n'a cru à la religion de son temps, p. 116.- La foi des hommes qui ont honoré l'Europe dans les derniers siècles n'étoit point une foi d'habitude, ib. - Les lumières ne sont point incompatibles avec la foi religieuse, p. 117. - Fausse opinion de Lamettrie, p. 118. - Abus de la philosophie en matière de religion positive, ib. - Les athées, p. 119.- Les déistes, ib. Les théistes, ib. Examen de ces trois sortes de philosophes, 120. — Ce qu'il faut entendre par révélation, p. 121. La raison et la révélation peuvent aller ensemble, p. 123. Réfutation des objections contre la révélation, p. 124 et suiv. — Il faut de fortes preuves pour toriser une révélation comme divine, p. 127. Il est conforme à la grandeur de Dieu d'employer, pour se faire connoitre, la parole, l'écriture et les faits, p. 128. Consulter la raison dans les affaires religieuses, p. 129.- Des moyens humains, p. 130. - L'idée d'une révélation immédiate, qui paroît d'abord si simple, est plus composée qu'on ne pense, p. 132.-Il ne faut pas avoir une philosophie pour les sciences et une pour la religion, p. 133 et suiv. S'il existe une différence entre la vérité morale et la vérité géométrique, cette différence est tout à l'avantage de la première de ces deux vérités, p. 136. Recherche des vérités de pur fait, ib.—

au

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d'être religieux, pour n'être ni superstitieux, ni crédules, ni insensés, p. 183. La religion positive est une barrière qui seule peut nous rassurer contre le torrent des fausses opinións, p. 184. — Il n'y a point à balancer entre de faux systèmes de philosophie et de faux systèmes de religion; l'esprit religieux est aussi nécessaire anx philosophes qu'au peuple, p 185. Le désir de perfectionner arbitrairement les institutions religieuses est contraire à la nature des choses, ib. - L'homme religienx doit être dogmatique dans sa croyance, p. 186. - Le dogmatisme sceptique rend les hommes frondeurs, présomptueux, méprisans, égoïstes, p. 187. - De la tolérance des sceptiques, ib. La religion unit; le scepticisme isole, p. 188. Le fanatisme religieux a quelque chose de grand et de sublime; le fanatisme de l'athée avilit et rétrécit l'âme, p. 189 - Du quiétisme philosophique, p. 190 et suiv. Les philosophes éteignent la lumière de leur conscience, autant qu'ils dédaignent les faits, p. 192. Est-ce dans les circonstances présentes qu'il conviendroit d'éteindre toute religion dans le cœur des hommes? p. 193. La crainte de voir renaître l'intolérance, la superstition et le fanatisme est chimérique, ib.

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CHAPITRE XXV.

Quelles sont les règles d'après lesquelles on peut se diriger dans le choix d'une religion. p. 195.

Moyens de connoître si une religion est vraie ou fausse, p. 195. C'est surtout par le cœur que l'on juge de la bonté

et de l'excellence des doctrines religieuses, p. 167.

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- On

doit se fixer à la religion qui développe avec plus d'étendue les rapports entre Dieu et l'homme, ib. - Il faut que les dogmes, les rites et la morale soient liés d'une manière indissoluble, ib. Nécessité de reconnoître le caractère divin d'une religion qui n'enseigne que la vérité, toute la vérité, et qui l'enseigne toujours, p. 198. — La morale révélée doit avoir un caractère intrinsèque d'universalité, p. 199. On est forcé de croire divine une religion dans laquelle Dieu nous est sans cesse offert comme le principe et la fin de toutes nos actions, ib. Nécessité d'examiner le rapport des dogmes avec la morale, p. 200. Comment il faut apprécier les rites dont un culte se compose, 201. Examen de la doctrine et du culte de la religion chrétienne, ib. Le christianisme parle comme pourroit le faire la plus saine philosophie. Citations à l'appui de cette assertion, tirées des quatre évangélistes et des autres disciples de J.-C., et exposition de l'admirable économie de toute la religion chrétienne, d'après les Livres Saints, p. 202 et suiv. — La vraie religion doit avoir le plus haut degré d'antiquité possible, p. 237. — Enorme différence entre les faits ordinaires et les faits religieux, p. 238. - Erreur du P. Hardouin et de Court de Gébelin, p. 239,240. Dans les recherches religieuses, il ne faut point abandonner les faits pour suivre de vaines analogies, p. 242. Le philosophe ne doit pas récuser les prophéties et les miracles comme appui de la révélation, p. 243. Caractères d'une prophétie, p. 244. Des miracles, p. 245.- Des martyrs ceux de l'imposture bien inférieurs en nombre et en qualité à ceux de la vérité, ib. Préjugé favorable en faveur d'un culte établi par la douceur de la persuasion, p. 246.

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Une religion divine doit avoir sur ses plus fidèles serviteurs
une influence divine, ib. Il importe de vérifier si une
religion n'a subi aucun changement important dans son sa-
cerdoce, dans sa discipline fondamentale, ou si elle ne se
trouve compromise par la découverte d'aucun principe phi-
losophique, p. 247. Règles de sagesse à suivre dans ces
diverses vérifications, ib. et suiv. - Abus qu'on a fait des
allégories, des étymologies de noms, des prétendues analogies
entre les rites d'un culte et ceux d'un autre, p. 250. Il ne
faut pas juger de la vérité des dogmes d'une religion, par les
signes que cette religion emploie pour se manifester, mais par
le sens spirituel attaché à ces signes, p. 251. Dans la con-
frontation d'une doctrine religieuse avec les principes philo-
sophiques, il faut bien se garder de réputer contre la raison
tout ce qui n'est qu'au-dessus de la raison, p. 252. Diffé-
rence entre le sceptique et l'homme crédule, ib. - L'obsti-
nation des philosophes à rejeter toute révélation, et l'indiffé-
rence que
d'autres témoignent pour cette recherche, sont des
procédés peu philosophiques, p. 254. Le fait et la certitude
d'une révélation divine sont faciles à vérifier, ib. et suiv.
C'est une prétention peu philosophique que de demander dans
chaque génération un miracle pour chaque individu, p. 256.
Les faits et les bonnes maximes sont à la portée de tout le
monde, p. 257. — Il ne faut admettre que ce qui est vrai;
mais il faut commencer par en être instruit, p. 258. Le
philosophe qui méprise les faits, est un indigent orgueilleux,
p. 259.
Tout n'est obscur dans une révélation, ib.
pas
Il faudroit être bien peu philosophe, pour ne pas chercher
Dieu dans toutes les voies qu'il a choisies pour se manifester
à nous, p. 260.

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