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ASEDY. Voy. ASADY.

ASELLI, ASELLIO ou ASELLIUS (Gaspard), célèbre médecin italien, né à Crémone vers 1581, mort en 1626. Il servit d'abord comme chirurgien militaire, et devint ensuite professeur d'anatomie et de chirurgie à Padone. Il passa une grande partie de sa vie à Milan, et c'est là qu'il les découvrit les vaisseaux lactés. Avant Aselli, anatomistes s'étaient imaginé que le chyle est porté des intestins au foie par les veines mésentériques, que Galien avait appelées les mains du foie. Cette opinion fut d'abord combattue par Varole, se fondant sur une observation attribuée à Aristote ou plutôt à Érasistrate, et rapportée par Galien. Aselli s'était depuis longtemps occupé de cette question alors vivement controversée, et il avait déjà renoncé à tout espoir de succès, lorsqu'il disséqua un jour un chien vivant qui venait par hasard de manger, et sur lequel il voulait faire voir le jeu du diaphragme pendant la respiration. Les innombrables petits filets blancs qu'il vit tout à coup ramifiés sur le mésentère, il les prit pour des nerfs, et n'y fit pas d'abord grande attention; mais lorsqu'en les piquant avec la pointe du scalpel, il en vit jaillir un liquide blanc, laiteux, il s'écria, de joie et de surprise, comme Archimède süрnxa, j'ai trouvé. En effet, il venait de faire une des plus grandes découvertes anatomiques. Par une modestie inconnue de nos jours, il ne s'en fit pas gloire, et essaya de prouver qu'avant lui Hippocrate, Platon, Aristote, Érasistrate et Galien avaient déjà entrevu l'existence des vaisseaux lactés, qu'il appela venæ albæ aut lacteæ, à cause de leur structure et de leur liquide. C'était le quatrième genre des vaisseaux mésaraïques (quartum vasorum mesaraicorum genus), les trois autres genres étant formés par les nerfs, les artères et les veines. Il décrit leur distribution dans le mésentère, et ajoute qu'ils s'ouvrent par des spongioles ou par de petites bouches semblables à celles des sangsues, à la surface villeuse des intestins; qu'ils conduisent d'abord le chyle au pancréas (pancreas Aselli), pour y déposer la partie impure; et que de là ils charrient le reste dans deux troncs, le long de la veine-porte, jusqu'au foie. Voilà le résumé de l'observation d'Aselli, qui fut d'abord vivement contestée par G. Hoffmann et par Harvey, qui venait de démontrer le premier la circulation du sang. Il est curieux de voir les arguments qu'emploient ces deux savants éminents contre Aselli, qui n'était alors qu'un obscur médecin, à côté de ses redoutables adversaires, d'une renommée déjà européenne. C'est là une des pages les plus instructives de l'histoire de la science.

Aselli fit le premier comprendre l'importance des vivisections, et ouvrit ainsi à la physiologie un vaste champ de découvertes. Il mourut, jeune encore, à l'âge de quarante-cinq ans, et fut enterré à Milan dans l'église de Saint-Pierre-Cé

lestin, où ses amis lui élevèrent un modeste monument (1).

La découverte d'Aselli ne fut publiée qu'un an après la mort de l'auteur, par les soins d'Alexandre Tadinus et de Septalius (Settala), médecins milanais et amis d'Aselli, dans un ouvrage intitulé De lactibus, sive lacteis venis, quarto vasorum mesaraicorum genere, novo invento; Milan, 1627, in-4°. D'autres éditions, beaucoup moins estimées que la première, parurent successivement à Bâle en 1628, in-4°, à Leyde en 1640, in-4°, et parmi les traités de Spiegel, Leyde, 1645, in-fol. La première édition contient le portrait de l'auteur, avec quatre planches coloriées, qui sont le premier exemple d'une impression en couleurs sur bois ou cuivre.

F. H.

Haller, Bibliotheca anatomica, t. I, p. 362. — Corte, Notizie istoriche intorno a' medici Scrittori Milanesi, p. 176. Moehsen, Verzeichniss einer Sammlung von Harvey, Opera Bildnissen berühmter Erzte, p. 137. omnia, p. 621, édit. 1766.

*ASELLIO (Publius Sempronius), historien romain, tribun militaire sous Scipion l'Africain, à Numance, vivait 133 ans avant J.-C. Il a écrit le récit de tout ce qu'il a vu, depuis la guerre Punique jusqu'au temps des Gracques. On ne sait pas au juste le titre de son ouvrage; cependant on le cite sous le nom de Libri rerum gestarum, ou Historiæ. On en trouve des fragments dans Popina, Fragmenta Histor. vet.; Amsterdam, 1742, in-4°. On lui a attribué à tort une Chorographia Italiæ, œuvre d'Annius de Viterbe.

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Krause, Vitæ et Fragmenta vet. histor. romanorum. ASELLUS (Claudius), soldat romain, connu par le trait suivant, rapporté par Appien. Lors du siége de Capoue (202 av. J.-C.) par le consul C. Claud. Néron, un Campanien nommé Taureas provoqua en combat singulier le Romain Claudius Asellus. Dans la lutte qui eut lieu entre le camp romain et la ville de Capoue, Taureas vaincu ayant reculé jusque sous les murs de la ville, Claudius, emporté par son cheval, ne put en retenir l'élan, entra au galop dans Capoue, la traversa entièrement, sortit par une autre porte, et regagna sain et sauf le camp romain.

Applen, de Bello Annib., 37.

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*ASELLUS (Tiberius Claudius), chevalier romain en 142 av. J.-C. Scipion l'Africain, devenu censeur, le dégrada et le réduisit à la condition des ærarii. Asellus, se prévalant quelque temps après de ses services militaires, se plaignait à Scipion de la perte de sa première dignité; Scipion lui répondit par le proverbe Agas asellum, si bovem non agere queas. Asellus, devenu tribun du peuple en 139, accusa Scipion devant le peuple; il objectait que le lustre pendant lequel il avait été censeur était néfaste, attendu qu'il avait été suivi de la peste. Scipion se défendit en disant que cela n'était pas étonnant, puisque la même année on avait rendu à Asellus son premier poste, quand lui, Scipion, l'avait relégué à sa place, c'est-à-dire parmi les ærarii, dernière classe des censitaires.

Aulu-Gelle, II, 20; III, 4; IV, 17. Cicer., de Orat., II, 66. Neger, Oratorum Romanorum fragmenta, p. 184. Clinton, Fast. Hellen., III, 450.

*ASENSIO Y MEZORADA (don François), graveur espagnol, né à Fuente-la-Encina (VieilleCastille), on ne sait à quelle époque; mort à Madrid en 1794. Il fut renommé pour le fini et la délicatesse de sa gravure, tant pour les figures que pour les lettres, et fut attaché à la bibliothèque royale de Madrid.

Un autre ASENSIO s'était rendu célèbre comme peintre de portraits à Saragosse, vers la fin du dix-septième siècle.

Cean Bermudez, Diccionario historico.

* ASFANDIYAR, héros persan, vivait entre le cinquième et le sixième siècle avant J.-C. Il était le fils de Gushtasp (Darius Hystaspe), et son principal soin était de faire des prosélytes à la religion de Zoroastre. Tout l'empire se convertit, ce qui amena une guerre avec Arjasp, roi de Turan. Dans un premier engagement, Asfandiyar, qui commandait l'armée persane, défit complétement les Tartares, et tua de sa main le fils même du roi. Peu de temps après, Asfandiyar fut accusé de rébellion envers son père, et séquestré. En attendant, Arjasp reformait une armée pour envahir l'empire perse. La ville de Balkh fut prise et saccagée par lui: les prêtres de Zoroastre furent massacrés. Gushtasp subit plusieurs défaites, et vit emmener sa fille captive en Tartarie. C'est alors qu'il implora l'aide de son brave fils. La présence d'Asfandiyar alluma l'enthousiasme des troupes, qui firent des prodiges et réparèrent toutes les pertes. Un roman persan (Asfandiyar Nama) rapporte, avec exagération sans doute, les promesses du fils de Gushtasp; mais il n'en fit pas moins des actions d'éclat. Il fut tué dans une rencontre avec un de ses ennemis, Rustam, qu'on appelait le plus | Brave des braves.

Malcolm, History of Persia. translation of the shahnameh.

Atkinson, Abridged

ASFELD BIDAL (D'). Ce nom comprend quatre frères célèbres, nés d'un père (Bidal, baron de Willenbruch et d'Harsfoldt) qui avait été mi

nistre de Christine de Suède près de Louis XIV. Les voici dans leur ordre chronologique :

ASFELD Ier (Alexis Bidal, baron D'), né vers 1648, tué à Aix-la-Chapelle à la fin d'octobre 1689. Il se distingua par sa bravoure, et servit sous le duc de Luxembourg et le maréchal de Créqui. C'est surtout dans la campagne du Rhin et au siége de Bonn qu'il se fit remarquer, lorsqu'il trouva la mort à Aix-la-Chapelle en s'avançant vers l'ennemi.

ASFELD II (Benoit Bidal, baron D'), né en 1658, mort le 29 avril 1715. Il assista, comme son frère Alexis, au siége de Bonn, où il commandait un régiment de dragons. Il se conduisit avec distinction dans les batailles de Fleurus en 1690, de Steenkerke en 1692, de Neerwinde en 1693, dans les siéges de Mons, de Namur, de Charleroi (1691-1693), aussi bien que pendant le bombardement de Bruxelles en 1695. Il commanda la cavalerie française dans les batailles de Chiari (1701) et de Luzzara (1702). Enfin, il prit une brillante part à la campagne du Rhin: il mourut de la suite de ses blessures.

ASFELD III (Jacques-Vincent Bidal D'), abbé de Vieuville, théologien, né en 1664, mort à Paris en 1745. En 1740 il se démit de son abbaye par suite de ses opinions jansénistes, qui l'avaient impliqué dans des querelles théologiques, et finirent, en 1721, par le faire renfermer à la Bastille. On a de lui: Avant-propos aux Règles pour l'intelligence des saintes Ecritures; Paris, 1706, in-12; ouvrage généralement attribué à Duguet; - Explication littéraire de l'ouvrage des six jours, mélée de réflexions morales, sous le voile de l'anonyme; Bruxelles, 1731, in-12; Paris, 1736, in-12; — la Genèse, en latin et en français, avec une explication du sens littéral et du sens spirituel ; Paris, 1732, in-12, 2 vol.; Explication du livre de la Genèse, selon la méthode des saints Pères; Paris, 1732, in-12, 3 vol.

ASFELD IV (Claude-François Bidal, chevalier, puis marquis D'), maréchal de France, né le 2 juillet 1667, mort le 7 mars 1743. Lieutenant au régiment de dragons du baron d'Asfeld son frère, il se trouva en 1683 au bombardement de Luxembourg, obtint en 1684 une compagnie dans le même régiment: il servit en 1689 à l'armée d'Allemagne, commandée par le maréchal d'Humières. Mestre de camp du régiment d'Asfeld le 7 novembre, il se trouva aux siéges de Kocum en 1690, de Mons et de Liége en 1691, de Namur en 1692, d'Huy en 1693, ainsi qu'à la bataille de Neerwinde, où il eut l'épaule fracassée. Brigadier par brevet du 28 avril 1694, il servit à l'armée de Flandre jusqu'en 1697, qu'il passa à l'armée du Rhin. S'étant distingué tant à Nimègue le 11 juin 1702, qu'à la bataille de Traërbac le 6 novembre suivant, il fut créé maréchal de camp le 23 décembre, prit part aux siéges de Brisach et de Landau, et passa en Espagne en décembre 1703. Lieutenant général des

armées du roi le 26 octobre 1704, il investit Carthagène, et se trouva à la bataille d'Almanza. Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, le 19 septembre 1707 il s'empara de Valence. Voulant récompenser cette dernière conquête, Philippe V, roi d'Espagne, lui permit de porter dans son écusson les armes du royaume. De retour en France, il fut pourvu successivement du commandement du comté de Nice le 1er mars 1711, et de Provence en 1712. Il marcha en 1713 au secours de Gironue, et servit l'année suivante au siége de Barcelone. Étant retourné en Espagne en 1715, il fit rentrer les habitants de l'ile de Majorque sous l'obéissance du roi d'Espagne, qui le créa chevalier de la Toison d'or le 21 août, et marquis d'Asfeld par décret du 30 du même mois, « pour lui, ses descendants et parents di« rects ou collatéraux. » Directeur général des fortifications par brevet du 24 septembre 1718, il fut employé l'année suivante au siége de SaintSébastien. Etant passé à l'armée d'Italie le 6 octobre 1733, il commanda l'armée en l'absence du maréchal de Villars. Nommé maréchal de France le 14 juin 1734, il s'empara de Philisbourg et de Worms. A. SAUZAY.

Pinard, Chronol. hist. militaire, vol. IV, p. 472-516.Marquis de Quincy, Hist. milit. du règne de Louis le Grand, vol. II, p. 210, etc. Anselme, Histoire genealogique de la Maison de France. Moreri, Dict. historique.

ASGILL (Charles, sir), général anglais, né vers le milieu du dix-huitième siècle, mort en 1823. Il servit d'abord en Amérique, sous les ordres du général Cornwallis; il fut fait prisonnier au siége d'York-Town, en Virginie, et fut désigné par le sort pour être mis à mort par représailles; gracié ensuite par le congrès américain, sur les instances du gouvernement français, il fut renvoyé sur sa parole, et servit en Flandre et en Irlande. Cet épisode de la vie d'Asgill a fourni le sujet à plusieurs pièces de théâtre. Gentleman's Magazine, vol. XCIII, p. 274. — Gordon, History of the rise, progress and establishment of the independance of the United States of America, t. IV, p. 218.

ASGILL (Jean), jurisconsulte anglais, né vers 1650, mort en prison à Londres en 1738. Il se fit remarquer par ses écrits politiques, et surtout par ses opinions singulières en matière de religion. En 1699 il fut nommé membre du parlement d'Irlande; mais il perdit bientôt ce poste après la publication de l'ouvrage : the Possibility of avoidning death; or an argument proving, that according to the covenant of eternal live revealer in the Scriptures, man may be translated from hence into that eternal life, without passing through death; London, 1700, ouvrage brûlé à Dublin comme renfermant des blasphères. L'auteur y soutint, entre autres, que « ceux qui croient fortement et véritablement en Jésus ne meurent point sur la terre, puisque le Christ, par sa mort, a satisfait à la première loi imposée aux mortels, que les hommes ne meurent ordinairement que par suite de leur manque

de foi, de leur terreur panique, de leur pusillanimité, etc.; que lui-même il serait enlevé vivant au ciel comme Énoc et Élie. » Ces opinions étaient celles d'une tête exaltée; mais ses contemporains y voyaient de l'athéisme. Quelque temps après il revint en Angleterre et fut nommé membre du parlement à Londres. Accusé de nouveau au sujet de son livre, il passa près de trente années dans diverses prisons, où il publia un grand nombre d'ouvrages politiques, parmi lesquels on remarque un traité écrit en anglais, De Jure divino, Or an assertion, etc.; l'auteur y essaye de prouver que la maison de Hanovre a un droit divin au trône d'Angleterre (Londres, 1710, in-8°).

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Kippis, Biographica Britannia. Journal of the Irish house of Commons, septembre et octobre 1703. -Journals of the (British) house of Commons, novembre et décembre 1707. Catalogue of Printed books in the library of the British Museum 1841.

*ASH (Edouard), médecin de Londres, mort en avril 1829. Son nom se trouve mêlé à la découverte de la pile galvanique, ou de l'électricité à courant contraire. Il montra, l'un des premiers, qu'il y a production d'électricité chaque fois que l'on met en contact l'un avec l'autre deux métaux inégalement oxydables, tels que des plaques de zinc et d'argent, de plomb et de mercure, de cuivre et de fer. Cette découverte servit de base à la construction de la pile de Volta. Ash communiqua le résultat de ses expériences à M. de Humboldt, qui les publia en 1797, avec ses propres corrections sur l'irritabilité des fibres. Volta décrivit le premier appareil qui porte son nom, dans les Philosophical Transactions de Londres, année 1800. Ash inséra plusieurs articles scientifiques dans le Speculator, journal hebdomadaire de Londres, 1790, in-8°. H.

Biographical Dictionary.

ASH (Jean), littérateur anglais, né en 1724 dans le Dorsetshire, mort en avril 1779. Il s'attacha d'abord à l'étude des mathématiques, et s'occupa plus tard de théologie. Il chercha à fonder avec le docteur Caleb Evans une école de théologie à Bristol. On a de lui: A new and complete dictionary of the english language, 1775; Sentiments on education, collected from the best writers, properly methodised, and interspersed with occasional observations, 2 vol. in-12, 1777; The Dialogues of Eumenes.

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Centleman's Evans, Tears of Christian freindship. Magazine, XLIX, 215. Chalmers, Biographical Dictionary.

:

*ASH (Jean), médecin anglais, né dans les premières années du dix-huitième siècle, mort à Londres le 18 juin 1798. Il imagina un singulier moyen pour prévenir une aliénation mentale dont il se croyait menacé il se mit à étudier la botanique et les mathématiques jusqu'à ce que son esprit eût repris un parfait équilibre. Il pratiqua la médecine à Birmingham pendant quarante ans, et laissa : Observations on the influenza in the year 1775 at Birmingham;— Experiments

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Gentleman's Magazine, vol. LXVIII.

* ASHBURNE (Thomas DE), écrivain religieux, né à Ashburn, dans le Derbyshire, vivait vers le milieu du quatorzième siècle. Il engagea une controverse avec les lollards, et écrivit un traité contre le Trialogus de Wiclife. D'autres traités lui sont attribués; l'un d'eux contient des extraits de saint Augustin. Il a écrit un poëme anglais sous ce titre latin: De Contemptu mundi, 1384: c'est une copie de Price of conscience d'Hampole.

Tanner, Bibliotheca Britannico-Hibernica, p. 52. Ritson, Bibliographia poetica, p. 17.

* ASHBURY (Joseph), comédien anglais, né à Londres en 1638, mort à Dublin le 24 juillet 1820. Il reçut une excellente éducation, entra dans l'armée, et parvint au grade de capitaine en Irlande. Son goût pour le théâtre lui fit accepter un brevet de directeur de théâtre en 1691 il débuta par le rôle d'Iago dans Othello, au théâtre d'Orange-Street, et, à partir de ce jour, sa vocation fut décidée. Il vint à Londres l'année suivante, où sa réputation de grand comédien fut confirinée par le public; et dès lors il se vit à la tête du théâtre en Irlande. Ashbury fut le répétiteur de la reine Anne, qui voulut apprendre le rôle de Semandre, de Mithridate. Il est considéré comme le premier comédien de son temps.

Hitchcock,

John Ge

Chetwood, General History of the Stage. Historical view of the rish Stage, I, 18-33. nest, Some account of the english Stage, X, 274-281. ASHBY (Henry), célèbre calligraphe, né le 17 avril 1744 à Wotton-Under-Edge, mort à Exning (comté de Suffolk) le 31 août 1818. Il fut employé par Tomkins à graver les actes publics de la Cité de Londres. Parmi ses ouvrages calligraphiques on remarque plusieurs planches de l'élégant ouvrage intitulé Beautés de la littérature.

Gentleman's Magazine, vol. LXXXVIII, p. 283. ASHBY (sir John), amiral anglais, né en 1642, mort vers le commencement du dix-huitième siècle. Il commanda l'escadre bleue à la fameuse journée de la Hogue en 1692, et fut accusé d'avoir, par négligence, empêché la destruction totale de la flotte française. Il fut renvoyé absous, et quitta le service.

Life by Campbell in naval History, III, 148.- Schomberg, Naval chronology.

a de lui: An essay explaining Jesus's tru meaning in his parables, from the occasion of his speaking and the application of them; Canterbury, 1780, in-8°; the Unitarian, Arian, and Trinitarian opinion respecting Christ examined and tried by Scripture alone; Canterbury, 1789, in-8°; — An attempt to show that the opinion concerning the devil, or satan, as a fallen angel, and that he tempted men to sin, hath no real foundation in Scripture, 1791, in-8°; Proofs that adults only are included in the design of the new convenant or Gospel dispensation; 1792, in-8°; Two letters addressed to the lord bishop of Llandaff.

Monthly Review, déc. 1780; aug. 1790; décemb. 1791; mai. 1799. - Gentleman's Magazine, sept. 1790, avril 1800, décembre 1803.

*ASHE ( André), habile flûtiste, né à Lisburn (Irlande), mort en mars 1838. Il fit l'un des premiers usage des clefs additionnelles de la flute. Il se fit applaudir successivement à Bruxelles, à Dublin, et à Londres. Deux de ses filles ont été de célèbres cantatrices.

Dictionary of Musiciens. - Personall Knowledge. Fétis, Biographie universelle des Musiciens.

ASHE (Rab ou Rav), célèbre rabbin babylonien, né en 353, mort en 427. Il était l'un des plus savants docteurs juifs, et était l'un des auteurs du Talmud babylonien. Ce travail fut commencé à l'imitation de celui du rabbin Hakkadorh, qui, en rassemblant les principaux discours des rabbins de son temps, forma le Mishna. Ce Talmud fut imprimé à Venise par David Bomberg en 1520, 12 vol. in-fol. D'autres éditions ont été publiées en divers pays jusqu'au dix-huitième siècle. Mais cet immense travail ne fut complété que soixante-dix-huit ans après la mort de celui qui l'avait conçu.

Bartolocci, Biblioth. mag. rabb., I, 484-490.- Wolf, Biblioth. hebr., 1, 224, ill, 138. - De Rossi, Dizion, storic. degli autori ebr. Ugolino, Thesaur. antiquit. sacrar., XVIII, XIX, XX. - Talmud Babylonicum; Amsterdam, 1644.

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*ASHE (Thomas), écrivain anglais, vivait à la fin du seizième ou au commencement du dixseptième siècle. Il est auteur de quelques tables destinées à faciliter l'usage des annuaires et des recueils législatifs de l'Angleterre. La liste en est donnée dans la Bibliotheca legum Angliæ de Worral.

Biographical Dictionary.

* ASHER ( Ben Jechiel), dit maître Asher, rabbin et écrivain juif, né à Rothenburg vers la fin du treizième siècle, mort en 1321. Il fut une des lumières des synagogues d'Espagne, et dirigea avec une haute intelligence l'université de Tolède; mais la persécution inique exercée contre les Juifs l'obligea un moment à quitter ce poste. On a de lui: Asheri ou Kitzur piske

* ASHDOWNE (William), théologien, vivaitharosh, ce sont des morceaux empruntés au

à Cantorbéry vers la fin du dix-huitième siècle et au commencement du dix-neuvième. Il rédigea quelques écrits pour défendre les unitairiens. On

Talmud de Babylone; Tosephoth o Tosephe harosh, additions à l'ouvrage précédent; Shiloth, etc., questions et réponses sur divers

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De Rossi, Dizion. storico degl. autor. ebr., I, 57. — Well, Biblioth. hebr., 1, 225-227. — Bartolocci, Biblioth. mag. rabb., I, 493-502.- Plantavitius, Florileg. rabbin., p. 548, 555, 606, 627.

*ASHER ( Ben Joseph), surnommé CHASID (le Pieux), rabbin polonais, vivait à Cracovie dans la première partie du seizième siècle. Il périt dans une des persécutions dont le peuple juif fut si souvent victime à cette époque. On a de lui un commentaire sur le Sepher Kinoth (Livre des Lamentations); — un commentaire sur le Sepher Jotzeroth (Livre d'hymnes et de prières);-Lekhem Abirim (le Pain des Forts); – Emek Beraca (la Vallée de Bénédiction). Wolf, Biblioth. hebr., 1, 225; II, 1307: III, 1309. *ASHFIELD (Edmond), peintre anglais, vivait vers la fin du dix-septième siècle. Il a le premier perfectionné le pastel au point de lui donner l'apparence de la peinture à l'huile. Il fit, dans ce genre, un grand nombre de portraits. Walpole, Anecdotes of Painting, etc.

'ASHIK, poëte érotique persan, né en 1518 dans une ville voisine de la Romélie, mort en 1571. Il écrivit une foule de poëmes, dont l'amour est toujours le sujet principal. Ashik occupa plusieurs postes importants dans l'administration, où il avait été placé par la protection des sultans. Son principal ouvrage a pour titre : Tezkeretesh-Shuáva we Meshairez-Zurefa fi Kawaidi, etc. (Livre des Poëtes, et modèles de genre d'après les meilleurs auteurs). Voici comme l'auteur parle de l'amour : « L'amour jusqu'ici brûle dans mon cœur; et lorsque la mort m'appellera, il sera encore la lampe funéraire de ma tombe. » Ashik a traduit quelques ouvrages de l'arabe en vers, et a écrit en langue turque un poëme sur le siége de Szigeth, où Soliman II trouva la mort.

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Hammer, Geschichte der Osmanischen Dichtkunst, vol. 11, p. 335-339. -- Chabert, Preface à sa traduction de Latifi.

*ASHLEY ( général), violoniste distingué, mort près de Londres en 1818; on ignore la date de sa naissance. Ce fut sous Giardini et ensuite sous Barthelemon qu'il apprit à jouer du violon; et il parvint à un tel degré d'habileté, que Viotti le choisit plusieurs fois pour jouer avec lui ses symphonies concertantes. A la mort de son père, Ashley lui succéda comme directeur des oratorios de Covent-Garden, conjointement avec son frère Charles.

Jean-Jacques ASHLEY, frère du précédent, fut un organiste célèbre, qui publia Twelve easy duettos for german flute, etc.; Londres, 1795. Burney, Commemoration of Hændel. Fétis, Biographie universelle des Musiciens.

ASHLEY ( Robert), savant et voyageur anglais, mort en octobre 1641. Il étudia le droit à Oxford, et voyagea en Hollande, en France et

dans d'autres pays. A son retour il vécut pendant de longues années dans le Middle-Temple. Ses principaux ouvrages sont : Relation of the Kingdom of Cochin-China, containing many admirable rarities and singularities of that country; Londres, 1633, in-4°, traduit de l'italien de Christ. Barri; une traduction du français de l'Urania de du Bartas, en vers latins; Londres, 1589, in-4° ; Life and Death of Almansor, the learned and victorious King that conquered Spain; Londres, David 1627, in-4°, traduit de l'espagnol; persecuted, translated from the italian of Virgilio Malvezzy; Londres, 1637; et 1650, avec un titre nouveau.

Biographia Britannica.

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ASHMOLE ( Élie), surnommé le Mercuriophile anglais, antiquaire et alchimiste, né à Lichfield le 23 mai 1617, mort le 18 mai 1692. Fils d'un sellier, il étudia d'abord le droit à Londres, aux frais de la famille Paget. Pendant les temps de trouble il embrassa le parti royaliste, et prit du service. Il devint capitaine, et n'abandonna toutefois point l'étude des sciences. Il cultiva avec zèle la physique, les mathématiques, l'astronomie et l'astrologie. Après la défaite du parti royaliste, il revint à Londres, où il se livra à l'astrologie, avec Jonas Moore, Guillaume Lilly et John Booker, qui l'aidèrent à fonder une société d'antiquaires; il montra aussi une grande prédilection pour l'alchimie, et apprit même l'hébreu pour lire le Talmud. Après la restauration de Charles II, il devint, en 1660, héraut d'armes, et secrétaire des colonies en 1679. Un incendie consuma toute sa bibliothèque, ainsi qu'une collection de neuf mille médailles anciennes et modernes; grand nombre de sceaux, de documents, et d'autres antiquités et raretés, devinrent la proie des flammes. Mais il sauva la totalité de ses manuscrits, et les médailles en or les plus précieuses. Il a légué ce qui lui est resté à l'université d'Oxford. Ashmole était l'un des hommes d'Angleterre qui connaissait le mieux les antiquités nationales, et qui a fait le plus pour l'érudition. Quant à son penchant pour l'astrologie et l'alchimie, c'était plutôt des défauts de son époque que de sa tête.

On a de lui Fasciculus chemicus, or Chymical collections expressing the Ingress, Progress and Egress of the secret Hermetick science, out of the choicest and most famous Authors, both made English by James Ashmole, esq., qui est Mercuriophilus Anglicus; Londres, 1650, in-12: le véritable auteur était Arthur Dée; Theatrum chemicum Britannicum, containing several poetical pieces of our famous English Philosophers, who have written the hermetic Mysteries, in their own ancient language; Londres, 1652, in-4° : on y trouve vingt-neuf écrits de divers auteurs, qui sont indiqués séparément dans la Biographia Britannica; il devait y avoir plu

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