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history has not delivered down to us, Aristophanes, who has in thẻ Wasps, (v. 64.) celebrated the discernment of his audience, could not suppose that they would be capable of confounding the carica ture with the original. This was the opinion of Socrates himself, who, contrary to his practice, was on this occasion present at the representation of the comedy; and, as credible witnesses relate, looked on with such composure, that, when he was asked by some friends whether he was not offended by such abuse, he smiled and said that he felt as he should do at the raillery of friends at a convivial party. And long afterwards in his defence, he was secure from contradiction when he asserted that he bore no part in the follies of the Socrates of Aristophanes.

The acute and candid Lessing is therefore fully warranted in what he asserted in the 91st. No. of the Hamburg Dramaturgie, in answer to his friend Mendelsohn, who, in his preface to the translation of Phaedon, had reproached the satirist, that the object of the poet's attack was the dangerous sophist. And he called him Socrates, merely because Socrates had been considered as such. Hence proceeded the many strokes which altogether missed the real Socrates; so that the philosopher did not scruple to stand up in the theatre and present himself to a comparison. But they greatly mistake the essence of comedy, who declare these strokes which did not hit to be mere wanton calumnies, and do not perceive them to be generalizations of individual character,

The piece did not receive the applause which was expected. It was beaten by the Wine-flask of Cratinus and the Konnos of Amipsias. Aristophanes had on this occasion, as he intimates in the Wasps v. 64, expected too much from the discernment of the Athenians. It is true, he had taken sufficient care that the real Socrates should not be confounded with the hero of his comedy; but the greater part of the spectators had little pleasure in the learned gravity of the subject, more particularly as they had already the merry Wine-flask of the aged Cratinus,

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Many too in Athens were by no means unfavorable to the sophistical Rhetoricians; for there were great numbers who affected eloquence, and these could not but consider the ridicule as too strong, and even flippant. Others, whose vanity had been mortified by Socrates, were not pleased by the exhibition of a sham Socrates, who in fact displayed more prominently the excellences of the original. Many, who agreed with the poet in the object of his satire, were yet weak enough to take offence at the giving of the name and person of so wise a character to a caricature personification of false philosophy.

These various unfavorable circumstances conspired to enable a 'swarm of opponents to rouse against the comedy the people of Athens, who were always so easily excitable. That Alcibiades, as the

Scholiast asserts, was the leader of this party, is not improbable ; for this ambitious young man, then of the age of 25, had been two years before attacked by Aristophanes as a seditious orator. And it is likely that he would not let slip such an opportunity of revenge. And so it happened, as Aristophanes complains in the Wasps, 1057, that the poet lost the valuable fruits of his inventions, the sense of which the Athenians did not distinctly understand. Whether he ever brought his piece on the stage afterwards; or, if he did, whether in the same or in an altered shape, is not exactly known. That he wished it, is proved by the address to the spectators, (v. 511.555.) which, as Hermann shows, could not have been written before the 4th year of the 89th Olympiad, that is three years after the performance, or perhaps later, and only inserted afterwards in the manuscript.

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Par J. B. GATL., Lecteur Royal et Conservateur des Manuscrits Grecs et Latins de la Bibliothèque du Roi. * ཞལ་ཇ་

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No. V. [Continued from No. XXVI. p. 406.] 38. vngów, yngáσxw, sont ils synonymes? oui, repondent II. Et. et autres. Pour moi je croirois que ngaw signifie être dans la eieillesse, et yngάoxe, entrer dans la vieillesse. Ainsi, dans Xénophon K. 12, 1, je traduirois, les chasseurs auront la vue meilleure et l'oreille plus sensible et feront des pas moins rapides et en la decrepitude, γηράσκειν ἧττον.

39. T. Dans mon N. II. (Class. Journ. xxiv. p. 465.) je fais sur ce verbe une remarque utile, je crois. J'aurois du ajouter qu'en Grec, les verbes qui disent venir, disent aussi arriver, être présent, et par extension secourir.

*

40. valerafox. Importante obs. sur les verbes en ozw. De grands critiques et d'illustres lexicographes me semblent souvent ignorer ou beaucoup trop negliger le sens des verbes en xw. Les uns jugent les verbes en σx ou exw synonymes de leurs primitifs : les autres, comme Portus, y voyent des formes poétiques, ou des Ionismes, comme Robertson. Autant d'inexactitudes qu'il importe de relever, mais je ne puis que les signaler.

Apollonius de Rhodes (Argon. 1.68.) dit en parlant d'Eurydamus fils de Ctinenus, ἄγχι λίμνης Ξυνιάδος Κτιμένην Δολοπηΐδα ναιετάασκε,

Le traducteur Latin le rend par prope paludem-Climenem Thessalicam inhabitavit. Ici, je l'avoue, il est difficile d'indiquer un autre sens. Néanmoins, comme il s'agit des tems héroiques où des peuples nomades alloient d'un lieu dans un autre, je proposerois (par forme de conjecture), le quel faisoit sa demeure plus habituelle près du marais Xymas. Ainsi dans Théocrite id. 22, 44, le roi des Bebryces habitoit ordinairement près d'une grande pièce d'eau, indiánone. Quant au mot Thessalicam avertissons en passant qu'il rend trop peu litt. Padj. 4ohornida et qu'il préjuge une question indécise en effet Thucydide 5, 51, 1, distingue les Dolopes des Thessaliens. J'appliqueroir le même sens de fréquence et d' avancement progressif au lexey du même Apollonius 1, 182,

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41. popetoze omis par H. Et. se trouve dans Apollonius de Rhodes, 2, 34, en parlant d'un bâton qu'avoit coutume de porter Amycus: Cogéoxey, dit-il. On le rend par ferebat, version fautive qui n'exprime pas l'idée de fréquence et d'habitude indiquée par la désinence.

49. Avraάox dans Apoll. de Rhodes, 2,100, indiquera, je crois, avancement progressif. voy. vaIETAśoxW.

43. Bißpúσxw, &c. Objection contre la définition des verbes en

TXW.

A quantité de verbes en ox, il est facile, nous dira-t-on, d'appliquer l'acception d'inchoation et d'ébauche, puis d'avancement progressif, de tendance vers des mouvemens plus ou moins rapides, et par consequent de fréquence: toutes acceptions qui se retrouvent dans les florescere, labascere, puerascere, albescere, et autres des Latins; mais comment l'appliquer à tant de verbes en oxw, qui par l'usage occupent la place des primitifs, tels que βιβρώσκω, διδάσκω, διδράσκω, πιπίσκω et autres ?

A cette objection nous répondrons que même ces derniers verbes se rangeroient peut-être fort bien dans la classe de yngάonw, vαIETαśoxo, &c. puisque l'action de manger, d'enseigner, de fuir, &c. renferme habituellement l'idée de fréquence; et que d'ailleurs une exception ou plutôt une difficulté ne détruit pas un principe.

44. Ongiov. En vertu de la désinence ov, Onplov, dans Théocrite, 19,6, signifiera bestiola, version que justifie l'ais pixpòs d' Anacreon, ode 40; mais en vertu de la logique et du contexte, Ongiov se dira d'une immanis bellua, Theocrite Id. 25, 79, 168, 181, 205, 45. fox est-il à ranger parmi les verbes en ox? Non, je crois, car le x est dans le radical, et non dans la désinence. 46. xxgns Théocrite l'employe, Id. 25,210. Robertson et autres ont beau dommer pour racine de ce composé όλος et χείρα Pour moi d'après quantité d'exemples, où je ne vois pas la moindre mention de xig, je renonce à cette racine, et je propose pour

racine vraisemblable őxos et oxéw qui exprime continuité." BázTgov óxooxegès un bâton (arraché) tout entier. Voy. dans mon N.. y(Class. Journ. xxiii. p. 216.) mon opinion sur la racine avopaño dos qu'une tradition scholastique erronée dérivoit de amp, et Tous. J'aurois ici une vingtaine de formes prolongées aussi mal expliquées que óxxgns, mais à un autre No.

·47. iepoμvnμovećεw signifie, dit-on, faire la fonction d'Hieromnémon, admirable explication sur laquelle nous reviendrons.

48. iepourhuur, qu'est-ce qu'un Hieromnémon? C'est, me répondit un savant fameux (d'après Photii Lex. p. 80.), celui qui qu YeÚel tav ieguv. D'après cette admirable explication, Monsieur νεύει τῶν Sainte Croix traduit, conservateur des traditions ou coutumes sacrées, mais cela ne me satisfait nullement.

149. *Art, noxa, damnum, clades, H. Et. Sur ce mot qui signifie faute, dommage, infortune, préjudice, lésion; et aussi Ate fille de Jupiter, selon Homère, ou de la nuit, selon Hésiode; déesse, auteur des pertes, des lésions, des dommages, j'aurois bien des choses à dire. Je me bornerai à appeler l'attention sur la version de nμa arns de Sophocle. H. Et., Damm, et Eustathe avant eux, l'expliquent par dr. Pour moi, ne voyant ici ni redondance ni périphrase, me rappelant que a signifie souffrance, et är, délit, je proposerois de traduire le μa ärns par chatiment de délit, ou faute. Comment Eustathe voit-il ici redoudance ou périphrase, lui qui ra dit (Voy. H. Et. t. 3. p. 280,6.) πῆμα, τὸ ἐκ τῆς ἀτης nauói?/voy. rýpara.

50 μaTadea. Silence d'Ammonius sur ces mots. Inexactitades d'H. Et., d'Hesychius, de Damm, et d'Eustathe, avant eux. Examen logique de ces mots.

H. Et. traduit le premier damnum, exitium, et le second maror, luctus, molestia,ærumna, item dammum. Ammonius se tait. Hesychius dit trop peu. L'étymologicum M. obscuris vera involvit. Anthyme Gazi se borne à répéter la glose de ce dernier... Eustathe ici (Od. 9, 100) donne or pour scholie: là (voy. l'article a) il définit Tйμœ, Tò Êx tãs aτng xaxóv. Ne voyant qu'obscurité, erreur, ou du πῆμα, τῆς ἄτης κακόν. moins inexactitude, recourons à l'analogie. Elle avertit que vient de πάθω, πήθω, dou πημαίνω. Or ce que dit l'analogie, le contexte de divers auteurs le confirme. Théocrite fait dire à

und

• '00sxaphs, ut vir doctus censet, continuitatem exprimit, et vel ab oxas et , vel potius ab hos et expos, continuus, non abas et xg, derivandum est. Voce exiges caret H. Steph. Thes. sed eam in Lexicon suum recepit Schneiderus.Exegis Hesych. erklart es durch Ufer; davon kommen izi axe, als. Adv. ununterbrochen, fort und fort, zusammenhangend, welches andre von ixiv, oxeïv, axepòs, continuus, ableiten. Man kann aber auch annehmen, dass χερός aws κσερὸς für ξερός, ξηρός entstanden sey. Hesych. hat auch xor xũa und ryg st. iv axp." Mirum est Schneiderum, qui de v. oxigès sic accurate scribit, vulgarem vocis orxans abones sc. et xin sequi etymologiam. ED.

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Hércule (Id. 25, 28) telle fut la fin de ce lion de Nemée, rodλà Týμara lévros. Dans ce vers, para ne signifie-t-il pas souffrance en punition de fautes commises? oui, les vers 199, 200, en donnent la preuve. Un dieu irrité du mépris de son culte envoya cé monstre contre les Argiens profanateurs, ¿vdgái πîμa. - Homère l'employe à tout moment en ce sens. Qu'Hélène (il. 3, 160) ne reste point ici, cause de chatimens sur nous et nos enfans. · μiv→→

a. Jupiter nous préparoit des malheurs, nõpu nanoĩo, (Od. 5, 452) en punition de nos fautes. Tel est en effet le sens que ne rendent ni l'exitium d'H. Et. (t. 3, p. 280, 2o. col. 1. 3 & 4); ni damnum mali de Hesych.; ui infortunium magnum de Damm; ni affreux mulheurs de Bitaubé. Aucun de ces grands érudits, fante bien commune, n'a interrogé le contexte. Ces mots, les chef's n'avoient été ni prudents, ni justes, me semblent appuyer ma version. C'est parceque les chefs n'ont été ni prudents ni justes, que Jupiter leur a envoyé à eux et à leur armée des malheurs. prition de faute, κακὸν οἶτον (Od. 3, 134) οι πῆμα κακοῖο que H H. Et juge bien à tort périphrase de añμa ou xanàv, et qu'Eustathe explique bien mal, je crois, par diús. ·

• Quant à xýɛɛa, je lui vois à tout moment le sens de soucis, chagrins, acceptions trop connues pour qu'elles exigent des preuves.

*

D'après ces notions, sera-t-il difficile d'opter entre ces deux leçons de Théocrite: telle fut la fin du lion de Neinée, qui attira sur les impies Phoronéens, πολλὰ πήματα θέντος, οι πολλὰ κήδεα Bévros. Cette dernière leçon a plu à Valckenaer, qui l'a iuserée dans son texte. Mais à qui la doit-on? à un Scholiaste, qui se rappelant le xýdeα d'Homère, (Il. 18, 8, et passim) aura voulu donner une glose du rýpara de Théocrite. Avec le tems, sa glose aura passé des marges dans le texte. Mais je m'étonne que Valckenaer n'ait pas su faire un prudent triage. La logique seule devoit le decider pour Thuara. Des chatimens (para) qui atteignent les hommes et les troupeaux, me paroit plus intelligible que des soucis qui tourmentent les troupeaux et les hommes (xýdex). Les Argiens profanateurs avoient, non des inquiétudes, mais bien plus que des inquiétudes ou craintes de chatiment. Ils en subis soient un terrible, (xua, id. 25, 281) άtλnta malóvтes (25, 203) scholie de μa.

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Au reste, para, qui à la lettre signifie souffrances, peut s'entendre de souffrances, soit méritées, soit non méritées. Mais l'acception littérale, et sur tout logique de rýpara et xýdea, devoit être indiquée, puisque H. Et. les a omises; et que Valckenaer, bien à tort, je pense, admet la leçon xýda, ainsi que Brunck qui, en note; n'avertit pas même de sa correction. Cependant, le ua du v. 199, et encore plus l'examen du contexte devoient protéger la leçon para, que conseille la logique, et que commandent Callierge et d'anciens MSS.

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