L'esprit de l'histoire, ou, Lettres politiques et morales d'un père à son fils, sur la manière d'étudier l'histoire en général et particulièrement l'histoire de France, Volume 1

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Pagina 99 - Un tel être pouvait, à tous les instants, oublier son créateur : Dieu l'a rappelé à lui par les lois de la religion. Un tel être pouvait, à tous les instants, s'oublier lui-même : les philosophes l'ont averti par les lois de la morale. Fait pour vivre dans la société, il y pouvait oublier les autres : les législateurs l'ont rendu à ses devoirs par les lois politiques et civiles 1.
Pagina xxv - Il est aujourd'hui bien reconnu qu'en s'éloignant de leur patrie, tant de bons et fidèles Français n'avaient jamais eu l'intention de s'en séparer ; que passagèrement jetés sur des rives étrangères, ils pleuraient sur les calamités de la patrie qu'ils se flattaient toujours de revoir. Il est bien reconnu que les régnicoles, comme les émigrés, appelaient de tous leurs vœux un heureux changement, lors même qu'ils n'osaient pas encore l'espérer.
Pagina 308 - Etat constitué, est un arrêt de mort. Le leur était donc prononcé par la loi, par le bien, par l'ordre public. Il ne fut pas exécuté par des moyens légaux, parce...
Pagina 26 - ... y doit vivre. Il écrit de sa propre main, sur deux tables qu'il donne à Moïse au haut du mont Sinaï , le fondement de cette loi, c'est-àdire le décalogue, ou les dix commandements qui contiennent les premiers principes du culte de Dieu et de la société humaine.
Pagina 151 - Si la vie et la mort de Socrate sont celles d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont celles d'un Dieu.
Pagina 105 - Avonsnous jamais éprouvé une seule impulsion de la nature qui nous conseille de préférer les autres à nous, et chacun n'est-il pas pour soi dans le monde? Vous nous parlez d'une voix chimérique de cette nature, qui nous dit de ne pas faire aux autres ce que nous ne voudrions pas qu'il nous fût fait; mais cet absurde conseil ne nous est jamais venu que des hommes, et d'hommes faibles. L'homme puissant ne s'avisera jamais de parler un tel langage. Ce furent les premiers chrétiens qui, journellement...
Pagina 309 - Henri m celle des Guises. Dans la circonstance où ces événemens ont eu lieu, ils dérivaient du droit de sûreté qui. étant celui de tout individu, est, à plus forte raison, celui de toute société. Un souverain, un état quelconque fait une faute sans doute, lorsqu'il se laisse réduire à cette nécessité par des mouvemens qu'il eût pu arrêter ; mais il en fait une bien plus grande, si. appliquant encore...
Pagina xxvi - ... qu'il a besoin de cette jouissance pour adoucir les regrets qu'il éprouve de ne pouvoir donner à cet acte de justice toute l'extension qui est au fond de son cœur.
Pagina 108 - Ik redeviennent égaux par la loi, c'est-à-dire qu'elle donne à tous un droit égal à sa protection ; mais cette protection même n'est autre chose que le maintien des inégalités que la société établit.
Pagina 414 - Pendant que les divers états de l'Europe » semblent successivement condamnés à toutes » les vicissitudes humaines, il est curieux de voir » un peuple riche de la fertilité de son sol , de la » beauté de son climat, de l'immensité de sa » population , suivre ses plus anciennes lois , M concentrer ses révolutions sur quelques indi

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