Etudes sur Salluste et sur quelques-uns des principaux historiens de l'Antiquité considérés comme politiques, comme moralistes et comme écrivains

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M. Hayez, 1847 - 137 pagine
 

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Pagina 1 - Omnis homines qui sese student praestare ceteris animalibus summa ope niti decet ne vitam silentio transeant veluti pecora, quae natura prona atque ventri oboedientia finxit. Sed nostra omnis vis in animo et corpore sita est; animi imperio, corporis servitio magis utimur; alterum nobis cum dis, alterum cum beluis commune est.
Pagina 2 - Nam divitiarum et formae gloria fluxa atque fragilis est, virtus clara aeternaque habetur. Sed diu magnum inter mortalis certamen fuit vine corporis an virtute animi res militaris magis procederet. Nam et prius quam incipias consulto et, ubi consulueris, mature facto opus est.
Pagina xc - Avouons donc de bonne foi , qu'il n'ya point de tentation égale à celle de la puissance; ni rien de plus difficile que de se refuser quelque chose quand les hommes vous accordent tout, et qu'ils ne songent qu'à prévenir ou même à exciter vos désirs. II* PROP.
Pagina cxxi - Gengiskan, qui ont dévasté l'Asie ; et nous verrons que nous devons au christianisme, et dans le gouvernement un certain droit politique, et dans la guerre un certain droit des gens, que la nature humaine ne saurait assez reconnaître.
Pagina 7 - ... statui res gestas populi Romani carptim, ut quaeque memoria digna videbantur, perscribere, — eo magis, quod mihi a spe, metu, partibus rei publicae animus liber erat.
Pagina 6 - Igitur ubi animus ex multis miseriis atque periculis requievit, et mihi reliquam aetatem a re publica procul habendam decrevi, non fuit consilium socordia atque desidia bonum otium conterere, neque vero agrum colundo aut venando (servilibus officiis) intentum aetatem agere ;¡ sed a quo incepto studioque me ambitio mala detinuerat, eodem regressus, statui res gestas populi Romani carptim, ut quaeque memoria digna videbantur, perscribere...
Pagina lxxxvii - Assurément. — II traite avec le dernier mépris ceux qui ont encore du respect et de la soumission pour les magistrats; il leur reproche qu'ils sont des gens de rien , des esclaves volontaires.
Pagina lxxxvii - C'est ainsi que les choses se passent. — Et pour descendre à de moindres objets , les maîtres , dans cet État, craignent et ménagent leurs disciples; ceuxci se moquent de leurs maîtres et de leurs gouverneurs. En général les jeunes gens veulent aller de pair avec les vieillards et leur tenir tête, soit en paroles, soit en actions. Les vieillards, de leur côté, descendent aux manières des jeunes gens et s'étudient à copier leurs façons dans la crainte de passer pour des gens d'un caractère...
Pagina i - ... de chartes, de progrès, de réformes sociales, concentraient • toutes leurs rigueurs sur quelques pauvres écrivains. La • république des lettres n'était pas alors, comme maintenant, » la plus anarchique , la plus dévergondée des républiques. La » censure impériale et les Aristarques des gazelles y mettaient • bon ordre: le classicisme le plus impitoyable y régnait sans
Pagina iii - ... révèle à la fois la puissance et la faiblesse des institutions humaines : leur puissance, sous le rapport du développement intellectuel et matériel des États; et leur impuissance à fonder des principes solides de justice, d'.humanité et de moralité sans la vérité religieuse. L'on peut déduire du rapprochement des deux civilisations et de la comparaison des historiens anciens et modernes, les principales règles de la politique et de l'histoire.

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