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l'orthographe ordinaire ape; VI b 51, VII a 20, 24, 33, 38, 39 enno, ennom, à côté de eno enom, qui sont les formes les plus usitées; VI a 42, VII b 3 essu, issoc à côté de esu, qui est beaucoup plus fréquent; VII b 2 ponne à côté de pone (pour pon-de); VI a 43 Fissiu à côté de Fisiu. On a en outre Padellar VI a 14 et tettom VI a 13, 14, 14. Toutes les fois que la consonne est simple, le graveur a suivi l'orthographe de son modèle étrusque; quand la consonne est redoublée, il a suivi l'usage de son temps. Nous avons indiqué, p. 227, les inductions chronologiques qu'on doit tirer de ce fait. Dans les passages où les lettres doubles se multiplient d'une façon insolite, comme cela lieu VI a 12-16 et sur la table VII b, on peut conjecturer que les lignes correspondantes ne se trouvaient pas sur l'ancien modèle.

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LE

Le groupe kt. kt est un groupe que l'ombrien évite ordinairement. Ou bien le k est omis (cette omission s'observe surtout après une voyelle longue), ou bien le groupe kt donne lieu au même phénomène que nous avons dans le français fait, trait, de factus, tractum, c'est-à-dire que la gutturale devient un jod, puis un i. Un a précédent prend alors le son e (voy. p. 63). Ex. subahtor subacti; uhtur auctor; uhtretie auctoritate; rehte recte. Dans les exemples suivants, le k est devenu j, i: aḍveitu pour advektu; deitu pour dektu; feitu pour faktu. Ce qui prouve que feitu est un mot de trois syllabes (fe-ï-tu), c'est qu'il est écrit ainsi sur les tables en caractères étrusques, qui évitent ordinairement la diphthongue ei. Toutefois l'i peut se fondre avec les voyelles précédentes: on a, par exemple, l'orthographe feetu, fetu, à côté de feitu. Mais deitu teitu, adveitu, kuveitu sont toujours écrits de la même manière. Toutefois le groupe ct reste, quand il est précédé d'une nasale. Ex. ninctu. Ainsi doit s'expliquer probablement la forme fik tu pour finktu. Le groupe kj. Le k suivi d'un jod qui est suivi lui-même d'une voyelle donne lieu à une assimilation du k au jod : un a précédent prend alors le son e. Ex. fakja (latin faciat) de

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vient feia, fakju (latin facio) devient feiu. Un autre exemple est peiu, qui est pour pikju ou pekju (latin piceos).

Cette loi phonique n'est pas d'une application constante, car on trouve facia à côté de feia, façiu à côté de feiu.

g entre deux voyelles. Un g placé entre deux voyelles peut prendre le son d'un jod. Ainsi le même verbe qui fait 'mugatu à l'impératif, devient muietom (prononcez mujetom) au participe; le nom des Iguviens, qui est encore écrit Ikuvinus en certains endroits, devient Iiuvinus, Iiovinur, Iovinur en d'autres. Ce même nom est encore plus resserré dans l'adjectif Iuieskanes. Un autre exemple de contraction nous est fourni par l'adjectif mestru, qui suppose en latin une forme magistra; les intermédiaires ont dû être majistru; maïstru.

Rencontre de deux dentales. Quand en latin une racine finissant par une dentale, comme par exemple fend, tend, fund, se combine avec un suffixe commençant par un t, il se produit des modifications diverses: fund a donné fusus et futilis; tend a donné intentus et tensio; fend a donné infensus et infestus; aggredior, après avoir fait aggrettus, a donné aggressus. Ces formes, sans être du même temps, ont plus ou moins coexisté dans la langue. De même, en ombrien, la rencontre de deux dentales donne lieu à des modifications assez différentes. Le verbe spend a donné spantim, spantea et spafu (pour spansu), spefa (pour spensa); le verbe vort donne l'adverbe trahvorfi (pour trahvorssi), tandis que pend a donné au participe opeter.

DÉCLINAISON.

S37. CLASSIFICATION DES THÈMES.

Pour notre étude de la déclinaison, nous suivrons l'ordre généralement adopté dans les grammaires latines: 1re déclinaison, thèmes en a; 2° déclinaison, thèmes en ŏ; 3° déclinaison, thèmes en i; 4o déclinaison, thèmes en u; 5o déclinaison, thèmes en e. Nous nous écarterons seulement de cet ordre en faisant une sixième déclinaison pour les thèmes terminés par

une consonne.

La flexion des substantifs et des adjectifs étant la même, nous emprunterons indifféremment nos exemples à l'une et à l'autre classe de mots.

$ 38. 1 DÉCLINAISON.

Singulier.

Nominatif. - Le nominatif singulier est en a: mais cet a peut s'obscurcir en u. A cinq lignes de distance, sur la même inscription, nous avons panta muta «< quanta multa » (V b 2) et etantu mutu « tanta multa ». Comme il s'agit d'une inscription en caractères étrusques, nous ne pouvons affirmer si cet u représente le son o ou le son u.

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Vocatif. Le vocatif est toujours en a: Tursa Jovia (VII a 47), Tursa Çerfia (VI b 58), Presiota Çerfia (VI b 57).

Accusatif. L'accusatif est en am. Le m est souvent omis dans l'écriture. Ex. parfam tesvam (I b 13), parfa dersva (VI a 2); sopam (VII a 38), sopa (VI b 17); tota Jovina (VI a 29) tuta (I b 16); perca arsmatiam (VI b 50), perca arsmatia (VI a 19).

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Génitif. Le génitif est en as. Sur les tables en écriture latine as devient ar (v. § 34). Ex. tutas Ijuvinas (I b 2), totar Ijovinar (VI a 30); Tursar (VII a 46), Prestotar Çerfar (VII a 20).

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Datif. Le datif est en e. Ex. tute Ikuvine (I b 13), Tuse Juvie (I b 43), tote Ijoveine (VI a 5), Turse Çerfie (VII a 41), Turse Jovie (VII a 53). Quand un datif est suivi de la postposition en, et que le n final de cette enclitique n'a pas été écrit, il est difficile de distinguer cette forme du datif tout court: rapprochez Rubine (VII a 6) de Rupinie e (Ib 27). On a de même Akeḍunie (I b 43), Sate (I b 31), Sahate (VII a 41), tote (VI a 36), Ruseme (VII a 8, 9).

Sur les formes Jovinem (VI a 46), Acersoniem (VII a 52), v. S 28. Sur toteme (VI a 26) v. p. 80 et suiv.

Ablatif. L'ablatif est en a: cet a est probablement long comme en latin. Toute trace de l'ancien d final a disparu. Ex. tuta-per Ikuvina (I a 5), tota-per Ijovina (VI a 23); asa-ku (II a 39); Petrunia-per. Sur les tables en écriture latine, cet a est quelquefois obscurci en o. Ape sopo postro peperscust (VI b 5), ape supo postro pepescus (VII a 8). Cf. II a 32 supa pustra perstu. Peut-être faut-il rapprocher nertru, dans mani nertru (VI b 25). — Mentionnons ici les prépositions hondra et subra qui sont probablement d'anciens ablatifs féminins.

Pluriel.

Nominatif. Le nominatif pluriel est en as1, qui devient ar sur les tables en écriture latine. Ex.: urtas (III, 10), anglar (VI a 16), ivengar (VII b 2). Toutefois si notre traduction de I b 42 est juste, le changement de as en ar n'est pas borné aux tables en écriture latine: hutra furu sehmeniar « antequam erunt Semeniæ ».

Accusatif. L'accusatif pluriel est en af (§ 27). Lef final est souvent omis. Ex. merstaf anglaf (VI a 4, 5), mersta angla (VI a 3); hapinaf (I a 24), habina (VI b 22); pernaiaf pustnaiaf (I b 10); purtitaf (I a 18), purdita (VI a 13); vitlaf (I b 33), vitla (VII a 41); perkaf (I b 15); sufafiaf supaf (II a 22); klavlaf anfehtaf (II a 33); arçlataf (IV, 22); ezariaf (IV, 27).

Génitif. Le génitif pluriel est en arum. Le m final manque ordinairement. Ex. ha pinaru (Ia 33); sestentasiaru urnasiaru (III, 2); menzaru cersiaru (II a 16); pracatarum (on se serait plutôt attendu à l'orthographe pracatarom).

Datif-ablatif. Le datif-ablatif pluriel est en es, qui devient constamment er sur les tables en écriture latine. Les tables I et V présentent des exemples du même changement. Quelquefois le s (ou r) est tombé. Ex. anzeriates (I a 1), aseriater (VI a 1); pernaies pusnaes (I a 2); klavles (II a 36); urtes (III, 5); sehmenies tekuries (II b 1); sehmenier dequrier (V b 11); plenasier urnasier (V a 2). Pour les exemples suivants, on ne saurait affirmer si ce sont des mots de la 1re ou de la 2o déclinaison. Aḍepes (I a 6), aḍeper (I b 30); ponisiater (VI b 51). On trouve aussi aḍepe (I b 28, 44. II a 7) et puniçate (I b 15). Dans Fesner-e (II b 11) le datif pluriel est suivi de la postposition e(n).

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1. Il en est de même en osque : pas exaisc-en ligis scriftas set « quæ hisce

legibus scriptæ sunt. »

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$ 39. 2o DÉCLINAISON.

Singulier.

Nominatif. Le s du nominatif masculin s'est conserve dans les participes passés, mais en se combinant avec le t du suffixe on obtient ainsi en vieil ombrien un z (§ 33), en ombrien nouveau un s. Ex. pihaz (Ib 7), pihos (VI b 47), piatus; kunikaz, conegos; stakaz; ta çez tases, tacitus ; vestis vestitus; persnis; emps emptus (p. 232); termnas terminatus (ibid.).

Le s s'est conservé également dans les participes en andus: pelsans (II a 43).

On trouve aussi le s, mais changé en r, à la fin des thèmes en io Aliersir pour Atiersior (VII b 3). On peut comparer les nominatifs latins comme Clodis pour Clodius, et les nominatifs osques comme Heirennis Herennius.

Les thèmes masculins katlo, diclo, agro ont perdu leur désinence s, ainsi que la voyelle o: mais ils ont inséré un e euphonique. Nominatif katel (II a 43), tiçel (IIa 15), ager (§ 14).

Les nominatifs neutres sont en om ou o, en um ou u: pesetom, peretom, vasetom, frosetom, daetom, purditom, ortom; muieto, tuderato, orto, purdito, screhto, stahmito; kuratu, purtitu, esunu.

Vocatif. Le vocatif se termine en e: Tefre, Jovie, Serfe Martie, Grabovie, Fisovie, Sansie. - Le substantif Dius se contracte en Dei ou Di: Di Grabovie (VI a 25), Dei Grabovie (VI a 26).

Accusatif. L'accusatif se termine en om ou o, um ou u (le m étant omis dans l'écriture, voy. S 28). Ex. poplom, puplum, puplu; salvum, salvo; kaprum, kapru; suḍum, sorsom; Tefro; somo; katlu; ticlu; vitlu vufru. Les substantifs neutres se terminent de même : persklum persclo; krenkatrum krikatru; mandraclo, mantraklu; esono,

esun u.

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