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frif, fri (VI a 30, 42). Les thèmes neutres ont leur accusatif pluriel en ia sur les anciennes tables. Au lieu de l'a final on trouve aussi u, et devant cet u, l'i se change parfois en e. Ex. arvia (I a 3), arviu (I a 16); sakreu perakneu (V a 7, 8). Sur les tables nouvelles, a est changé en o: arvio (VI a 56).

Génitif. Le génitif pluriel est en io(m): peracrio (VI a 54). Datif-ablatif. Le datif-ablatif pluriel est en eis, is ou es. Le s final peut manquer mais il ne se change jamais en r (cf. p. 7). Ex. aveis (VI a 1), aves (I a 1), avis (II a 6); peracris (VI b 56); sevaknis (II a 36), sevakne (IV. 9); ahtis (III. 24); puntis (III. 5); Atiieḍiate, Kureiate, Peieḍiate, Museiate, Kaselate (II b 2).

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Il n'y a pas d'exemple du nominatif.

L'accusatif est en o(m), que les anciennes tables écrivent u (m).

Le génitif est en or (l'o est probablement long) sur les nouvelles tables. Ex. trifor (VI b 54).

Le datif est en o (probablement long): trifo (VII a 77). Sur Trebo et Fiso, que je rapporte à la 2o déclinaison, v. § 39.

Un datif suivi de la postposition e(n) est manuv-e (II b 23). Il en est peut-être de même pour difu-e (VI b 4).

L'ablatif est en i: mani (VI b 24), mani (II a 32); trefi (III. 25); aḍputrati (V a 12). Il faut supposer que la désinence ei de la 3o déclinaison a été introduite dans la 4°.

Pluriel.

Les exemples du pluriel sont rares.
Nominatif. Point d'exemple.

Accusatif. L'accusatif masculin-féminin est en us : erus (VI b 16, VII a 38). Cf. p. 131.

L'accusatif neutre est en ua berva (II a 26).

Le datif-ablatif est en us, u: berus (II a 20), erus (II a 27), eru (V a 7).

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La 5o déclinaison ne compte qu'un très-petit nombre d'exemples. Les seuls cas représentés sont les suivants :

Le datif singulier est en i. Ex. ri (V a 4).

L'ablatif singulier est en e ou i. Ex. ri (V a 5), re (VII b 2);

scalsie (VI a 5), scalse-to (v. p. 120); uhtretie (Va 2); kvestretie (I b 45); tribrisine (VI a 54) v. p. 95; natine (II b 26), v. p. 273.

Au pluriel, l'accusatif est en e(f): Jovie (VI b 59, VII a 48). Le datif pluriel est en es: Jovies (VI b 62, VII a 13, 14, 28, 50). Ce nom est masculin.

S43. 6 DÉCLINAISON.

La 6 déclinaison comprend les thèmes finissant par une consonne. Tandis qu'en latin la flexion de ces thèmes s'est à peu près confondue partout avec celle des thèmes en i, l'ombrien a conservé nettement la différence à certains cas. Ainsi la désinence de l'accusatif singulier est o(m), ce qui correspond à la désinence sanscrite am, à la désinence grecque a (ó). De même au datif-ablatif pluriel la désinence se distingue très-clairement : elle est en us (l'u est probablement une voyelle de liaison).

Nominatif. Nous n'avons que des thèmes en tur. Le s du nominatif est tombé. Ex. aḍfertur (I b 41), arsfertur (VI a 8); kvestur (V a 23); uhtur (III. 7). On y peut joindre Jupater, qui est employé au vocatif (II b 24), mais qui avait très-probablement au nominatif la même forme.

Au neutre, nous avons seulement pir (VI a 20, I b 12) et un thème en os, correspondant aux mots latins comme genus, pondus. La voyelle qui précède le s a été supprimée : vas (pour vacos), v. p. 86. Peut-être faut-il ranger encore ici meds (pour meḍos), en ombrien nouveau mers. V. p. 87.

La désinence de l'accusatif est o(m), en ombrien ancien u(m). Le m a été omis partout. Ex. arsferturo (VI a 17); uhturu (III. 4); salu (II a 18); curnaco (VI a 3); capirso (VI b 25).

Au neutre tuder (VI a 10), pir (I b 12), pir (VI b 50), far (V b 10); umen (II a 34); numen (I b 17), nome(n) (VI a 30). Sur utur, v. p. 270.

Le génitif, qui se trouve seulement sur les tables nouvelles, est en er nomner (VI b 54), farer (V b 9). Il y a probablement ici mélange avec la déclinaison des thèmes en i.

Le datif est en i ou e. Ex. adferture (V b 3), patre (II b 7); Marti (II a 11), Marte (I a 11); nomne (VI a 24); kumne (I b 41)« culmini ».

L'ablatif est e, i, et peut-être ei. Ex. kapiḍe (I a 29), capirse

(VI b_24); nomne (VI a 17); umne (II a 38); pase (VI a 30); peḍi (I a 29), persi (VI b 24); mersei (VI a 28) et mersi (VI a 38) sont des formes douteuses, v. p. 88.

Pluriel.

Nominatif. Le seul exemple est un thème en r. La désinence, qui était probablement ěs, s, est tombée, et la voyelle précédente a été allongée : frateer (Vb 16), frater (III. 5).

En latin le nominatif des thèmes à consonne est emprunté à la déclinaison des thèmes en i : le seul exemple qu'on puisse citer est quatuor, pour quatuors, quatuorès.

A l'accusatif masculin-féminin, la désinence est f, qui s'est probablement introduit dans cette déclinaison d'après l'analogie des thèmes à voyelle. Devant le f de la désinence, les thèmes terminés par un ḍ ou rs suppriment cette articulation. Le fest quelquefois omis dans l'écriture. Ex. nerf (VI a 30), capif (VI b 18), kapi (I b 29), vapef, vapef (I b 14, VI a 10). On trouve une fois (I a 18) kapiḍ.

Le génitif pluriel est en om sur les nouvelles tables, um, u(m) sur les anciennes : fratrom (VII b 1), fratrum (III. 10), fratru (II b 26).

Il faut peut-être ajouter aux thèmes finissant par une consonne buo, pour buvo (VI a 54).

Le datif-ablatif est en us (cf. p. 7): fratrus (V b 8), fratrus (II a 2); homonus (V b 10); dupursus (VI b 11), peturpursus (VI b 11); kapiḍus (II a 33); karnus (IV. 7); vepurus (V a 11); tuderus (VI a 11); vapersus (VI a 9).

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S44. ADJECTIFS.

De même qu'en latin il y a des adjectifs en us a um et des adjectifs en is e, de même l'ombrien a deux classes d'adjectifs, les uns suivant la déclinaison de poplo et de tota, les autres celle de avi. La flexion des adjectifs ne présente du reste aucune particularité digne de remarque. En composition, la déclinaison en is est la plus usitée comme le latin animus forme exanimis et unanimis, le thème acno forme les composés peraknis et sevaknis, le thème agro forme peracris.

On sait qu'en vieux latin le nominatif acer servait pour le masculin et pour le féminin. Il en est de même en ombrien où nous avons le féminin pacer (du thème pacri).

En ce qui concerne la syntaxe de l'adjectif, une irrégularité peut-être accidentelle a été constatée page 12 et page 94.

S 45. DEGRÉS DE COMPARAISON.

etraf,

De l'ancien comparatif en tero ou tro, il reste etram, etre, etres, etru; podruh-pei; hondra, hutra; destru, testru; nertru; pretra; postra, pustra; vestra. Un double comparatif est renfermé dans mestru, pour magis-teru.

De l'ancien superlatif en mo et tumo il reste : somu; promom, prumum; nesimei; hondomu; çimo.

S 46. NOMS DE NOMBRE.

Nombres cardinaux.

Le nom de nombre « un » ne se trouve pas sur nos tables. Voici la déclinaison du nombre « deux » :

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Mais on trouve en outre l'accusatif masculin duf employé comme nom de nombre indéclinable (voir p. 211).

Le thème du se trouve en tête du composé du-pursus.

Le nombre « trois » se décline ainsi :

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