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Indicatif présent.

VERBE es.

3 pers. sing., est. 3° pers. plur., sent. Subjonctif présent. - 2 pers. sing., sir, sei, si. 3° pers. sing., si, se (?). 3 pers. plur., sins.

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Le verbe fu suit tantôt la conjugaison forte, tantôt la conjugaison faible.

Impératif.

-

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Conjugaison forte.

2 et 3° pers. sing., futu. 2o pers. plur., fututo. Futur. 3 pers. sing., fust, fus. 3° per. plur. furent, furu, furo (?).

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1 re personne.

3 pers. sing., fuia.

fito.

$ 53. INDICATIF PRÉSENT.

La désinence est o, représenté en vieil ombrien par u stiplo stipulor, suboco subvoco, sestu (II b 24) sisto, feiu (II b 26) facio.

2 personne.

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La désinence est s: mais ce s peut tomber : heris, heri (v. p. 103).

La 3° personne a pour désinence t, qui peut tomber : tiçit decet, habe habet.

La 3 personne du pluriel est nt. Le n peut être omis dans l'écriture: furfant, furfat.

S 54. IMPÉRATIF.

L'impératif est la forme la plus fréquemment employée sur nos tables.

La seconde et la troisième personnes sont semblables : elles ont pour désinence, au singulier tu, au pluriel tuto, tutu, tuta'. Cette dernière forme se trouve seulement sur III et IV. La conjugaison forte supprime la voyelle qui en latin vient

1. Sur l'origine de cette désinence, cf. p. 168.

se placer entre le thème et la désinence. On a reves-tu = latin revisito, kuvertu latin convertito, ampentu = latin im-pendito, kumaltu latin commolito. Cependant il est probable qu'on entendait une sorte de scheva, au moins dans une partie de ces verbes, car on ne comprendrait pas comment did << donner » aurait pu faire à l'impératif diḍtu. Nous croyons qu'on prononçait kumalětu, diḍětu, kuvertětu.

Nous passons maintenant à l'énumération des formes :

2 et 3 personnes du singulier.

Conjugaison forte futu; etu, amprehtu, enetu; aitu; fertu; kumaltu; ehveltu; revestu; teḍtu, telu, titu, dirstu, ditu; feitu, fetu; deitu; aḍveitu, kuveitu1; sestu; kuvertu; ahavendu, prevendu; upetu, ampentu; antentu, ententu, ustentu, ostendu2; spahatu; anstintu; umtu; ninctu (?).

Conjugaison faible en a steplatu; pihatu, combifiatu; purtatu; naratu; ahtrepuḍatu; osatu; pelsatu; azeriatu: restatu; statitatu; previçlatu; vepuratu; vestikatu.

2 conjugaison faible: habetu, habitu; tenitu; tremitu; tursitu; hereitu, heritu, eretu; tusetu; uḍetu; sersitu; kanetu; amparitu; seritu; kaḍetu, carsitu; purtuvetu, purtuvitu, purdovitu; stahitu; sonitu (?); nepitu (?); vutu, subotu; eveietu.

2o et 3° personnes du pluriel.

Conjugaison forte fututo; etuto, etutu, etuta, ambretuto; aituta; fertuta; ustentuta, upetuta (impendunto). Conjugaison faible: habetutu, habituto; tusetutu, tursituto; stahituto.

$55. FUTUR.

Le futur se forme par l'adjonction de l'auxiliaire es, comme en osque. C'est l'ancien futur, tel qu'il s'est conservé en sanscrit, en grec, en lithuanien. Quand le s de l'auxiliaire se trouve entre deux voyelles, il se change en r. La désinence de la troisième personne manque souvent. Ainsi, au lieu de purtuviest on trouve purtuvies. Celle de la seconde per

1. Voy. § 36.

2. Voy. § 23.

:

sonne manque nécessairement ainsi benes « tu viendras », heries «tu voudras », sont pour benes-s, heries-s. Il semble que les des formes comme sestes (t) ne doive pas tomber, puisqu'en réalité il n'est pas final voy. cependant p. 271.

2 pers. benes.

Conjugaison forte.

3 pers. ferest; eest; anpenes.

3 pers. pl. furent; furo furu (?).

prupehast.

Conjugaison faible.

2 pers. sing. heries; kukehes.

3o pers. sing. heriest, habiest, purtuvies, fuiest.

3 pers. plur. staheren.

Un autre futur, semblable à amabo, monebo, ibo, nous a peut-être été conservé, dans herifi (p. 250). Cf. ci-dessous, $ 57, note.

S 56. FUTUR PASSÉ.

Ce temps se forme par l'adjonction de l'auxiliaire fu au verbe principal. Cet auxiliaire a les désinences du futur. On peut distinguer deux formations, suivant que le f est resté ou suivant qu'il est tombé.

1re formation.

3 pers. sing. ateḍafust, andersafust, andirsafust, am

prefus.

3o pers. plur. ambr-efurent.

2o formation.

3 pers. sing. iust, fakust, benust, apelus, entelus, kuvurtus, purtiius, habus, teḍust, dirsust, sesust1, portust (?), combifiançiust, purdinçiust2, alinsust' (?).

Formes redoublées : peperscust, pepescus, dersicust.

vesticos (pour vesticaust).

3o pers. plur. benurent, fakurent, prusikurent, eiscurent, haburent, procanurent.

Formes redoublées : pepurkurent, dersicurent, fefure.

1. Ces deux verbes sont formés comme si le thème était teḍ ders et ses. 2. Sur ces formes, voy. page 129. Curtius (Das Verbum, p. 268) y voit des inchoatifs. Mais outre que la caractéristique inchoative sc est généralement bornée au présent et à l'imparfait, on ne voit pas d'où viendrait la nasale; ajoutons que le groupe sc reste ordinairement intact en ombrien: Ex. veskla, peperscust. 3. Voy. p. 34.

$ 57. PARFAIT.

Le parfait présente, comme en latin, diverses formations, suivant que le verbe a pris ou non l'auxiliaire fu. Un exemple de parfait sans auxiliaire est trebeit. Sont formés à l'aide de l'auxiliaire fu (dont le f est tombé):

1 pers. sing. subocau invocavi.

3 pers. plur. benuso, covortuso 1.

Une autre formation serait pihafei, pihafi, si tant est qu'il faille voir dans ce mot un parfait 2.

S 58. PRÉSENT DU SUBJONCTIF.

Comme le subjonctif latin, le subjonctif ombrien amalgame deux séries de formes, dont les unes appartiennent à l'ancien subjonctif, les autres à l'ancien optatif. Les premières sont en a, les autres en ia. A cause des contractions qui se sont opérées, il n'est pas toujours facile de démêler l'une et l'autre série de formes il n'y a d'ailleurs aucune différence pour le sens.

Ex. teḍa, dersa, dirsa (det); dirsans, dirsas (dent); façia, feia (faciat); habia (habeat); prehabia (præbeat); fuia (sit); aseriaia (observes); kupifiaia (auspicetur); portaia (portet); kuraia (curet); etaians,etaias (itent).

$ 59. PARFAIT DU SUBJONCTIF.

La formation de ce temps paraît avoir été celle du latin ierim, dixerim. Il ne reste que deux exemples, ayant tous deux perdu la désinence: ier(is) « iveris » (p. 177) et combifiansi(t) « auspicatus erit » (p. 171). On peut comparer les formes osques hipid, fefacid.

1. Ces deux verbes sont construits avec ape, qui prend ordinairement après lui le futur simple ou le futur composé. Il serait donc peut-être préférable de supposer ici un thème de futur composé benus-, covortus-, qui a pris après lui la désinence sont.

2. Un nouvel examen du passage où est employé pihafei a encore augmenté nos doutes à cet égard. Si l'on prend garde que dans la phrase suivante nous trouvons l'impératif pihatu, lequel est adressé à Dius Grabovius, on voit que l'action exprimée par ce verbe doit s'entendre de la divinité et non du prêtre. Il semble donc qu'il faille attendre une seconde personne du futur, ou encore du plus-que-parfait du subjonctif plutôt qu'une première personne du parfait. On peut comparer les formes latines comme acclarassis (p. 28).

$ 60. PASSIF ET MOYEN.

Les désinences du passif sont en r. La voyelle qui précède r peut être soit u, soit ei, e, i. Comparez en latin amat-u-r et amar-i-s. Ler final peut tomber.

Ex. Présent herter, hertei, herti, herte.

Subjonctif emantur, emantu; terkantur; tursiandu. Futur ostensendi.

Il est resté un impératif moyen en mu (pour mnu) au singulier, et en mumo au pluriel'. Ex. spahmu, spahamu; stahmu, stahamu; persnihmu, persnihimu, persnimu; amparihmu; anovihimu.

Pluriel Persnihimumo, persnimumo, pesnimumo. Sur les formes caterahamo kateramu, arsmahamo aḍmamu, dans lesquelles une syllabe a probablement été supprimée, voy. p. 181.

S 61. INFINITIF.

L'infinitif est en om, um, u, comme en osque. Ex. erom, eru, esse; aferum, afero, circumferre; façiu, façu, facere. L'infinitif passif est exprimé d'une façon périphrastique par le participe passif accompagné de l'auxiliaire « être ». Ex. kuratu eru curatum esse (V a 26); erom chiato esse exacta (VII b 2).

$ 62. PARTICIPES ET SUPIN.

Le participe présent est peu employé sur nos tables: on ne peut guère lui attribuer que restef (p. 162), pour restens.

Au contraire, le participe passé est représenté par de nombreux exemples: au nominatif singulier masculin nous avons pihaz pihos; kunikaz conegos; stakaz; taçez tases tasis: persnis pesnis; au nominatif pluriel masculin tasetur.

Les autres exemples sont: etom; kumales; comatir, subator; screhto; frehtu (?); anfehtaf (?); urtas, ortom; comohota; çihitu; anzeriates; tuderato; kuratu; hostatu; arclataf; petenata (?); ehiato (?); pracatarum (?); virseto; purtitu, purditu; stahmito; statita; mujeto; frosetom; pesetom; vasetom.

Le participe futur passif est en endus, andus; le groupe nd s'assimile en nn, qui est représenté par un seul n. Ex. anfe

1. Sur l'origine de cette désinence, cf. 181.

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