Lycée: ou cours de littérature ancienne et moderneBaudouin frères, 1827 |
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Lycée, Ou Cours De Littérature Ancienne Et Moderne Jean François de La Harpe Visualizzazione completa - 1799 |
Lycée, ou, Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 7 Jean-François de La Harpe Visualizzazione completa - 1823 |
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Parole e frasi comuni
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Brani popolari
Pagina 298 - La simplicité plaît sans étude et sans art. Tout charme en un enfant dont la langue sans fard , A peine du filet encor débarrassée , Sait d'un air innocent bégayer sa pensée. Le faux est toujours fade , ennuyeux , languissant : Mais la nature est vraie , et d'abord on la sent : C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime.
Pagina 304 - La jeunesse en sa fleur brille sur son visage : Son menton sur son sein descend à double étage ; Et son corps, ramassé dans sa courte grosseur, Fait gémir les coussins sous sa molle épaisseur.
Pagina 269 - Chapelain ! .ah ! c'est un si bon homme ! Balzac en fait l'éloge en cent endroits divers. Il est vrai, s'il m'eût cru, qu'il n'eût point fait de vers. Il se tue à rimer : que n'écrit-il en prose? Voilà ce que l'on dit. Et que dis-je autre chose? En blâmant ses écrits, ai-je d'un style affreux Distillé sur sa .vie un venin dangereux? Ma muse en l'attaquant, charitable et discrète, Sait de l'homme d'honneur distinguer le poëte.
Pagina 297 - Le soldat dans la paix sage et laborieux ; Nos artisans grossiers rendus industrieux, Et nos voisins frustrés de ces tributs serviles Que payait à leur art le luxe de nos villes.
Pagina 182 - J'ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant. Au midi de mes années Je touchais à mon couchant. La mort, déployant ses ailes, Couvrait d'ombres éternelles La clarté dont je jouis ; Et, dans cette nuit funeste, Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu, votre main réclame Les dons que j'en ai reçus : Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus.
Pagina 298 - C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime. Un esprit né chagrin plaît par son chagrin même. Chacun pris dans son air est agréable en soi : Ce n'est que l'air d'autrui qui peut déplaire en moi.
Pagina 280 - Avant qu'un peu de terre, obtenu par prière, Pour jamais sous la tombe eût enfermé Molière, Mille de ses beaux traits, aujourd'hui si vantés. Furent des sots esprits à nos yeux rebutés. L'ignorance et l'erreur à ses naissantes pièces, En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d'œuvre nouveau, Et secouaient la tête à l'endroit le plus beau.
Pagina 364 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue.
Pagina 173 - Seigneur, dans ta gloire adorable Quel mortel est digne d'entrer? Qui pourra, grand Dieu, pénétrer Ce sanctuaire impénétrable Où tes saints inclinés, d'un œil respectueux, Contemplent de ton front l'éclat majestueux? Ce sera celui qui du vice Évite le sentier impur...
Pagina 280 - L'autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre, Voulait venger la cour immolée au parterre. Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eut rayé du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L'aimable Comédie, avec lui terrassée, En vain d'un coup si rude espéra revenir Et sur ses brodequins ne put plus se tenir.