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25. Voir Dissertation sur Titus Labienus, par M. de Chambort. (Mémoires de l'Académie des inscriptions, 1736, t. X, p. 98). - Seconde dissertation, par le même. (Ibid., t. XII, p. 62.)

26. Centrons, peuple de la Tarentaise.

27. Graiocèles devaient se trouver entre les Centrons qui occupaient la Tarentaise et les Caturiges; il n'y a que la Maurienne et le val de Viù qui répondent à cette indication.

28. Caturiges, peuple du territoire d'Embrun dans le Dauphiné.

29. Ocèle, Exilles, petite ville du Piémont, suivant les uns, Uxeau ou Ocello de la vallée de Fenestrelle, selon d'autres.

30. La Gaule Cisalpine, ou le Piémont.

31. Vauconces, partie du Dauphiné, du Venaissin et de la Provence. Voir, sur le pays des Vauconces, Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des inscriptions, t. II, p. 278.

32. La Gaule Transalpine.

33. Segusiaves, peuple du Forez. Toutes les éditions, sans exception, portent Segusiani, mais il faut lire Segusiavi, comme l'a démontré pour la première fois M. Auguste Bernard, d'après les monuments. Cette correction nous paraît devoir être adoptée désormais, sans qu'il y ait matière à la moindre discussion. Suivant d'Auville, ce peuple habitait la rive droite de la Saône; il avait pour chef-lieu Forum, aujourd'hui Feurs, d'où l'on a fait Forez.

34. Pagus: « Eo nomine Cæsar ubique non vicum, sed partem regionis vel civitatis vel ejus partis incolas significat. Salmasius Francogallicum pays inde repetit, et quod paganos eosdem dicebant quos gentiles, quia pagus idem esset quod gens seu natio. »

(SCHNEIDER.)

35. Canton de Zurich et autres cantons du nord-est de la Suisse.

36. Il est évident que César, dans ce passage, fait allusion à cette circonstance, que les Helvètes avaient fait passer les Romains sous le joug.

37. Depuis la mort de Cassius, c'est-à-dire pendant cinquante ans.

38. Oberlin fait dériver ce mot du celte, feargo-breith, homme pour jugement, Juge. On a fait aussi la remarque que le premier magistrat d'Autun, Augustodunum, dans le pays des Éduens, élu pour deux ans, porta jusqu'à la révolution le nom de vierg et verg.

(DUBNER.)

39. Peuple du Berry, dont le territoire est représenté par le diocèse de Bourges. 40. Principem Galliæ provinciæ. C'est ici un des cas nombreux dans lesquels, en latin, le manque de l'article produit une ambiguïté: est-ce le chef de la province? ou bien, un homme de premier ordre dans la province? Le traducteur grec a adopté le premier sens : τοῦ τῆς ἐν τῇ Γαλατίᾳ ἐπαρχίας ἄρχοντος. Mais c'est le second qu'il fallait exprimer, comme on le voit au ch. LXIII, où César dit du même Valérius: hominem honestissimum provinciæ Galliæ, suum familiarem el hospitem. M. Schneider fait remonter l'origine de cette amitié à l'époque du passage de César par ces contrées, lorsqu'il se rendait en Espagne, en qualité de propréteur. (DUBNER.) 41. C'est-à-dire à couvert d'une montagne qu'il avait mise entre lui et César. La traduction grecque porte : ὄρος ἔμπροσθεν σφῶν ποιησαμένους. M. Dübner remarque propos s de l'acception que la préposition sub a dans cette phrase, qu'on dit de même sub muro derrière un mur, sub vallo derrière le rempart, et il ajoute que cette signification manque dans les lexiques.

42. M. Dübner remarque à propos de ce passage que César n'applique jamais le

mot phalanx a l'ordre de bataille des Gaulois. Le savant philologue ajoute que les Helvètes avaient appris des Germaius à se former en rangs serrés et les boucliers sur la tête, comme les Romains le faisaient pour ce qu'ils appelaient testudo. C'est cet ordre de bataille qui est nommé ici phalanx, et, par Plutarque, dans la Vie de Marius, ch. xx, σuvaoтioμós, consertio scutorum.

43. La septième heure à partir du lever du soleil. Comme on était alors au mois d'avril, cette septième heure répond à midi.

44. Mataræ, mutares, paτápis, espèce de javelot: nom conservé dans le vieux français, matras. Tragulæ, javelots à l'extrémité desquels était adaptée une courroie qui servait à les retirer à soi après avoir porté le coup. L'usage de cette arme a été signalé chez les anciens peuples de la Gaule, de l'Espagne et de l'île de Brétagne.

(DUBNER.)

45. Ce canton était situé dans les environs de Soleure.

46. Arvernes, peuple de l'Auvergne.

47. Herudes ou Harudes, peuple de la Germanie, dont la position est incertaine. 48. Magetobrie, aujourd'hui Mogle-de-Broie, près du confluent de la Saône et de l'Ognon.

50. Cimbres, peuple du Jutland et partie du Holstein; île de Séeland.

51. Teutons, peuple de la Germanie.

52. L'an 693 de Rome, 61 ans avant J.-C.

53. Les Trévires avaient la même étendue et les mêmes limites que le diocèse moderne de Trèves.

54. Suèves; Souabe et pays voisins.

55. Besançon, capitale des Séquanes.

:

56. Ordinum. La légion avait 30 ordines ou manipuli; chaque cohorte en avait trois chaque ordo avait deux centurions. Ces ordines différaient entre eux par le rang de là au chap. suiv.: primorum ordinum centurionibus. Ce sont ceux des triarii ou pilani; le centurion de la première centurie de la première cohorte des triaires se nommait primus pilus ou primipilus. (DUBNER.)

57. Leukes. Le territoire de ce peuple parait avoir eu les mêmes limites que celles du diocèse de Toul, dans lequel se trouvent compris les diocèses de Nancy et de Dié qui en ont été détachés en 1774. (WALCKENAER.)

58. Mot à mot qu'il convertissait cette légion en cavalerie. Les chevaliers romains, dit M. Dübner, possédant le census equestris qui les élevait dans le ordo equitum, fournissaient la cavalerie de la légion : l'idée de cavalerie, et celle du rang et de la fortune des chevaliers se confondaient donc naturellement.

59. C'est-à-dire comme la province gauloise est aux Romains. On appelait du nom de province toutes les possessions du peuple remain, situées hors de l'Italie. Arioviste, étant Germain, appelait par analogie la province, la contrée de la Gaule dans laquelle il s'était etabli.

60. L'an 633 de Rome, 121 ans avant J.-C. Les Rutenes étaient un peuple du Rouergue.

61. C'est-à-dire elle ne les avait point annexés à la république.

62. Alarii, parce que la place des auxiliaires dans l'ordre de bataille était aus

deux extrémités de la ligne, sur les ailes.

63. Marcomans, peuple de la Germanie.

64. Tribokes, peuple du diocèse de Strasbourg.

65. Vangions; évêché de Worms.

66. Nemètes, le grand-duché de Bade; Spire.

67. Séduses, peuple germain, voisin des Tribokes, des Vangions et des Nemètes. 68. Pour régler l'administration, les affaires civiles et législatives, le magistrat romain faisait des tournées dans la province; il avait soin d'indiquer d'avance les 'villes par lesquelles il devait passer; le jour de son arrivée était également fixé, afin que ceux qui avaient des affaires à lui soumettre, ou bien qu'il avait mandés 'ou convoqués pour réclamer leur concours, s'y trouvassent. César, retenu par la guerre pendant la belle saison, consacrait l'hiver à remplir une partie de ces foncjtions.

(DUBNER,)

i.

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I. Lorsque César se trouvait, comme nous l'avons dit plus haut, en quartier d'hiver dans la Gaule Citérieure, il apprit par de nombreux rapports, et Labiénus l'informa sûrement par ses lettres, que tous les Belges, qui forment, comme on l'a vu, le tiers de la Gaule, se liguaient contre le peuple romain, et qu'ils se donnaient entre eux des otages. Voici quelles étaient les causes de cette ligue: d'abord ils craignaient qu'après avoir soumis toute la Gaule notre armée ne fût conduite jusque chez eux; ensuite ils étaient poussés par un grand nombre de Gaulois qui formaient comme deux partis, dont l'un, après s'être opposé au séjour des Germains dans la Gaule, voyait avec un vif mécontentement l'armée romaine y prendre ses quartiers d'hiver et y rester longtemps; et dont l'autre, par mobilité et par légèreté d'esprit, voulait de nouveaux maîtres. Enfin, ils

LIBER II.

I. Quum esset Cæsar in Citeriore Gallia in hibernis, ita uti supra demonstravimus, crebri ad eum rumores afferebantur, litterisque item Labieni certior fiebat omnes Belgas, quam tertiam esse Galliæ partem dixeramus, contra populum Romanum conjurare, obsidesque inter se dare. Conjurandi has esse causas: primum, quod vererentur ne, omni pacata Gallia, ad eos exercitus noster adduceretur; deinde, quod ab nonnullis Gallis sollicita1entur, partim qui, ut Germanos diutius in Gallia versari noluesant, ita populi Romani exercitum hiemare atque inveterascere in Gallia moleste ferebant, partim qui mobilitate et levitate animi

étaient encore excités par quelques hommes, qui, plus puissants que les autres et assez riches' pour payer des troupes, s'emparaient habituellement du pouvoir, et qui sous notre domination n'auraient pas eu les mêmes facilités pour atteindre leur but.

2

II. Inquiété par ces bruits et les lettres de Labienus, César leva dans la Gaule Citérieure deux nouvelles légions qu'il envoya au commencement de l'été dans la Gaule intérieure sous la conduite du lieutenant Quintus Pédius. Luimême se rendit auprès de l'armée, aussitôt que les fourrages commencèrent à devenir abondants; il chargea les Senonais et les autres Gaulois qui touchaient au territoire des Belges, de le tenir au courant de ce qui se passait chez ces derniers, et de lui en rendre un compte exact. Ils s'accordèrent tous dans leurs rapports et l'informèrent que les Belges levaient des troupes et concentraient une armée sur un même point. Dès ce moment il n'hésita plus à marcher contre eux. Après avoir rassemblé des vivres, il lève son camp, et en quinze jours de marche environ, il arrive sur leurs frontières.

III. On ne l'attendait pas, et personne n'aurait cru qu'on

novis imperiis studebant; ab nonnullis etiam, quod in Gallia a potentioribus, atque his qui ad conducendos homines facultates habebant, vulgo regna occupabantur, qui minus facile eam rem imperio nostro consequi poterant.

II. His nuntiis litterisque commotus Cæsar duas legiones in Citeriore Gallia novas conscripsit, et inita æstate in interiorem Galliam qui deduceret, Quintum Pedium legatum misit. Ipse, quum primum pabuli copia esse inciperet, ad exercitum venit; dat negotium Senonibus reliquisque Gallis, qui finitimi Belgis erant, uti ea, quæ apud eos gerantur, cognoscant, seque de his rebus certiorem faciant. Hi constanter omnes nuntiaverunt manus cogi, exercitum in unum locum conduci. Tum vero dubitandum non existimavit, quin ad eos proficisceretur. Re frumentaria comparata, castra movet, diebusque circiter quindecim ad fines Belgarum pervenit.

III. Eo quum de improviso celeriusque omni opinione venisset,

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