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TRADUCTIONS.

Commentaires de César, traduits et augmentés par un anonyme. 1 vol. in-fol. max. sur vélin; manuscrit de la fin du quinzième siècle. Bibliothèque impériale; ancien fonds français, no 316.

Les Commentaires de J. César des guerres de la Gaule et des guerres civiles, de la version de Blaise de Vigenère, avec des notes. Paris, 1576, Nicolas Chesneau, in-4.

Les Commentaires de Jules César, traduits du latin en français, par Nicolas Perrot, sieur d'Ablancourt, avec des remarques sur la carte de l'ancienne Gaule, tirée des Commentaires de César, par Nicolas Sanson d'Abbeville. Paris, 1650, in-4.

Les Commentaires de César, de la traduction de Nic. Perrot d'Ablancourt (retouchée par Le Mascrier), avec des notes et une carte de la Gaule par J. Bourguignon d'Anville. Amsterdam, 1763, 2 vol. in-12.

Les Commentaires de César en latin et en français, avec des notes historiques, critiques et militaires, par Lancelot Turpin de Crissé. Montargis, 1785, 3 vol. gr. in-4, fig.

Les Commentaires de César, traduction nouvelle, avec le texte et des notes critiques et littéraires, par Le Déist de Botidoux. Paris, 1809, 5 vol. in-8. Les Commentaires de César, traduction nouvelle, avec des notes militaires, par M. de Toulongeon. Paris, 1813, 2 vol. in-18.

Mémoires de Jules César, trad. par M. Artaud, Bibl. latine-franç. de Panckoucke. Paris, 1828, 3 vol. in-8.

Jules César, trad. par M. Baudement, collection des auteurs latins de M. Nisard. Paris, 1837, gr. in-8.

HISTOIRE DE CÉSAR ET TRAVAUX CRITIQUES SUR SA PERSONNE ET SUR SES OEUVRES.

Vies des hommes illustres de Plutarque, traduction nouvelle par M. A. Pierron, volumes. Bibliothèque Charpentier.

Vies des douze Césars de Suétone; traduction nouvelle par M. Pessonneaux, 1 volume. Bibliothèque Charpentier.

Les commentaires et les notes qui accompagnent cette traduction, et la comparaison des divers historiens des Césars avec Suétone, rendent le travail de M. Pessouneaux très-instructif et très-utile à consulter.

Julii Celsi commentaria de Vita Cæsaris, dans la collection de Lemaire, tome III de César.

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Dictionnaire historique et critique, par Bayle. 1734, in-fol., t. II. - Au mot César.

Histoire des révolutions de la république romaine, par Vertot. Liv. XIII.

Mémoires critiques et historiques sur plusieurs points d'antiquité militaire, par le colonel Guischardt. Berlin, 1773, 2 vol. in-4.

Mélanges et Remarques, surtout sur César et autres auteurs militaires anciens et

modernes, pour servir de continuation aux Commentaires des Commentaires de M. Turpin de Crissé sur Montecuculli, par le général Warneri. Varsovie, 1782, in-12.

Précis des guerres de Jules César, par l'empereur Napoléon, écrit sous la dictée de l'empereur par Marchand. Paris, Gosselin, 1836, in-8.

Histoire des Gaulois, par Amédée Thierry. IIe part., chap. V, VI, VII, VIII, IX; IIIe part., chap. 1er.

Histoire de la république romaine, par Michelet. Liv. III, chap. v.

Remarques sur la sincérité historique de César (en allemand), par K. Krügemann. Hirschberg, 1842.

De Cæsaris fide historica, auct. G. Dæring. Freiberg, 1837.

Quelques mots sur la valeur historique des Commentaires de César (en allemand), par J.-H. Dresler. Wisbaden, 1881.

Sur le caractère de César (en allemand), par Schneider. Inséré dans la Philomathie de Walcker, tome Ier.

De fide et auctoritate Commentariorum Cæsaris, auct. Rotels. Friburgi, 1833. Remarques sur la valeur historique des Commentaires de César (en allemand), par Bresemer Berlin, 1885.

MÉMOIRES DE L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET belles-lettres.

PREMIÈRE SÉRIE. Contradiction de Plutarque au sujet de la répudiation de la femme de César, accusée d'adultère. Hist., VII, 150, 151. Remarques de Secousse sur la vie de Plutarque. Ibid., VII, 137, 138-139.-César étudie la pureté de sa langue jusque dans sa tente. Mém.,VI, 230.-Réponse audacieuse faite au sénat lorsqu'il lui refusa la prolongation du gouvernement des Gaules. Hist., V, 190.

- Remet son testament entre les mains des Vestales avant de triompher. Mėm., ÍV, 201. — - Reçoit la tête et l'anneau de Pompée, irrite les Égyptiens en faisant porter les faisceaux devant lui, etc. Ibid., 433; autres détails, 434, 409-410, 485 et suiv. Fait épouser Cléopâtre au frère cadet de cette princesse; erreur de Plutarque sur cette matière. Hist., VII, 170. Villes qui se font une gloire de porter son nom. Mém., X, 486. Manière ignominieuse dont il congédie les soldats dangereux ou inutiles. Mêm., IV, 291.- Mène le jeune Juba en triomphe; accusé sans fondement d'avoir fait fouetter ce prince. Ibid., 458, 459.

Son avarice et son attachement pour Nicomède, roi de Bithynie, lui sont reprochés dans un de ses triomphes. Hist., III, 97. - Retient la dignité d'empereur, qui n'était auparavant que passagère. Hist., I, 117. - Jeûnait une fois le mois. Mém., IV, 34. — Couvre le théâtre, dans quelques spectacles, de voiles de soie. Ibid., 255. Y introduit les combats de taureaux. Hist., III, 20. - Se

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sert de Sosigène pour réformer le calendrier. Mém., I, 14, 20 et 70. - Ajoute deux jours au mois de décembre. Hist., I, 60. Sa statue portée au sénat avec celle des dieux. Hist., III, 868, 364. Médailles frappées, autels élevés en l'honneur de sa clémence. Ibid., 365.- Associé à Romulus. Ibid., 366. — pas eu de temple particulier pendant sa vie, ibid., 365. - Le jour de sa mort est consacré à la tristesse. Mém., I, 64. Époque de son apothéose: erreur de Plutarque à ce sujet. Hist., VII, 145. Les prêtres refusent d'enterrer son corps au Capitole; autel élevé à l'endroit où il fut brûlé, etc.; serments faits en son nom par le peuple; colonne, temple élevés après sa mort à sa mémoire. Hist., VII, 146, 147. — Brigue et obtient le souverain pontificat pour se mettre à l'abri de ses créanciers. Mém., IV, 178. · Prétexte dont il se sert pour atta. quer les Gaulois. Mėm., XIX, 498. Détail de ses concussions dans les deux gouvernements de l'Espagne Ultérieure et des Gaules. Mém., XIII, 68 et suiv. - Époque de son arrivée devant Brunduse et de son entrée dans cette ville. Hist., XIV, 95. Ses motifs en faisant relever les statues de Pompée. Hist., ibid., 76. État de sa fortune avant ses victoires. Mém., XV, 429. · - Il reçoit le titre d'imperator pour lui et ses descendants. Mém., XXI, 806. Son orgueil, 326. Serment fait par le peuple de défendre sa personne et sa vie, 329. Sa bienveillance pour les juifs, 236. — Prodiges qui annoncent sa fin tragique. Mém., XVI, 423. Époque de sa mort. Hist., XVIII, 150. Auteur de l'année Julienne. Měm., XVI, 171. Se prétendait descendre de Vénus. Ibid., 423.- Vœux qu'il lui adressa la nuit qui précéda la bataille de Pharsale. Mém., XXI, 356. — - Richesses qu'il amassa dans la Gaule ainsi que ses lieutenants. Mėm., XIII, 62 et suiv. La position de son autel sur les Pyrénées est ignorée. Hist., XXV, 74. — Il est le premier Romain mis au rang des dieux après Romulus. Hist., XXXI, 190. Cause de la guerre civile entre lui et Pompée. Mém., XXXVI, 30, 31, 32. Régale le peuple romain dans vingt-deux mille salles à manger après ses victoires sur Pompée. Mém., XXXIX, 400. Il donne le premier le droit de cité hors de l'Italie, et s'arroge le pouvoir de l'accorder à son gré. Hist., XL, 70. - Le sénat lui accorde la permission de porter toujours une couronne de lauriers, Ibid., 27. Temple érigé à sa clémence. Mém., XXXVIII, 135. Son titre de préfet des mœurs. Mém., XLIX, 371. Auguste place une image de Vénus dans son temple. Ibid., 217. anniversaire n'était plus célébré sous Constantin; pour quels motifs. XLV, 522. NOUVELLE SÉRIE. César met par sa conduite le luxe en faveur; ses vices élégants, ses moyens de séduction et de corruption. Mém., III, 429, 430, 431. - Spectacles extraordinaires qu'il donne aux Romains. Ibid., 481. Autres détails curieux, 432. Son trésor particulier, 433. Son goût éclairé et sa passion pour les monuments des arts, ibid. - Il entreprend la première guerre faite dans l'intérét du commerce. Ibid. 435.

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Son

Outre les détails relatifs à César que l'on vient de lire ci-dessus, les Mémoires de l'Académie des inscriptions renferment encore une foule de dissertations et d'éclaircissements sur les Commentaires; nous en avons souvent profité pour les

notes, cependant nous indiquerons encore ici ceux de ces travaux qui méritent une attention particulière.

PREMIERE SERIE.

Explication topographique de la guerre d'Alexandrie, par Bonamy. Mém., IX, 432. — Ordre politique des Gaules qui a occasionné le changement de noms de plusieurs villes, par l'abbé Belley. Mém., XIX, 495. - Découverte d'une cité jusqu'à présent inconnue dans l'ancienne Gaule, par d'Anville. Hist., XXVII, 108. Conjectures sur deux anciennes villes des Gaules, Bratuspantium et Mediolanum. Mėm., XXVIII, 468.- Sur les camps de César, par l'abbé de Fontenu. Mém., X, 403, 420, 422; XIII, 420, 423, 426; Hist., XIV, 98. Sur la ville des Curiosolites. Hist. I, 294.— Sur Juliobona, par l'abbé Belley. Mém. XIX, 633. Observations sur les peuples Meldi, par Bonamy. Hist., XXXI, 220. Éclaircissements sur un passage du IVe livre de la guerre des Gaules, par Lévêque de la Ravallière. Hist., XVIII, 219.

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1. La Gaule, prise dans son ensemble, est divisée en trois régions, habitées l'une par les Belges1, l'autre par les Aquitains, la troisième par les peuples qui se donnent dans leur langue le nom de Celtes, et que dans la nôtre nous appelons Gaulois. Toutes ces races diffèrent entre elles par le langage, les coutumes, les lois. Le fleuve nommé Garonne sépare les Gaulois des Aquitains, la Marne et la Seine les séparent des Belges. De toutes ces nations les Belges sont les plus vaillants, parce qu'ils restent complétement en dehors de la culture et de la civilisation de la province [romaine3], que les marchands ne passent que

C. JULII CÆSARIS COMMENTARII DE BELLO GALLICO.

LIBER PRIMUS.

I. Gallia est omnis divisa in partes tres, quarum unam incolunt Belgæ, aliam Aquitani, tertiam qui ipsorum lingua Celta, nostra Galli appellantur. Hi omnes lingua, institutis, legibus inter se differunt. Gallos ab Aquitanis Garumna flumen, a Belgis Matrona et Sequana dividit. Horum omnium fortissimi sunt Belgæ, propterea quod a cultu atque humanitate Provinciæ longissime absunt, minimeque ad eos mercatores sæpe meant atque ea quæ ad effeminandos animos pertinent, important; proximi

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