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de Jugurtha, (ch. cvII): Quanto sibi in prælio minus pepercissent, tanto tutiores fore.

Quinte-Curce a dit, dans le discours déjà cité, note 131: Effugit mortem quisquis contempserit; timidissimum quemque consequitur. Et Horace :

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Dion (liv. XXXVI) assure qu'Antonius feignit d'être malade.

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C'est le même Petreius qui, avec Afranius, commanda en Espagne les légions de Pompée. Après la bataille de Pharsale, lorsque le parti pompéien se rallia en Afrique, Petreius réunit ses forces à celles de Juba, roi de Mauritanie, et se montra pour César un adversaire habile et acharné. Après la défaite de Thapsus, Petreius et Juba s'entretuèrent à la suite d'un festin, « de sorte, dit Florus, qu'on vit le sang royal et le sang romain souiller à la fois les mets à moitié consommés de ce funèbre banquet. » (Liv. IV, ch. 11.)

(138) Au moment du tumulte.

Les Romains employaient ce mot pour exprimer un danger pressant, tel qu'une révolte des provinces ou un armement de la part des Gaulois. Crébillon, dans son Catilina, s'est servi de ce mot dans son acception particulière :

On dirait, à vous voir assemblés en tumulte,
Que Rome des Gaulois craigne encore une insulte.

(139) Catilina fut trouvé bien loin des siens.

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Cette admirable description du combat de Pistoie a été très-heu

reusement imitée par Florus (liv. IV, ch. Iv): Quam atrociter dinicatum est, exitus docuit, etc.

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Fronte minæ durant, et stant in vultibus iræ.

SILIUS ITAL., Punicorum, lib. V, v. 673.

Cui frons nec morte remissa

Aurum servat rabiem. . . . . . .

Lib. XIII, v. 733.

FIN DES NOTES DE LA CONJURATION DE CATILINA.

LETTRES

DE C. C. SALLUSTE A C. CÉSAR

PRÉFACE

Les anciens éditeurs et traducteurs de Salluste avaient interverti l'ordre de ces deux Lettres à César, plaçant la première celle qui est ici la seconde, et de la seconde faisant la première; mais de Brosses, Beauzée, et après eux MM. Salverte, Dureau de Lamalle, Lebrun et Burnouf les ont replacées dans l'ordre conve nable à la vérité historique, et à la suite logique des idées, qui sont bien différentes dans l'une et dans l'autre.

Dans la première, qui a été écrite environ un an avant la rupture de Pompée et de César, dans le temps où celui-ci se bornait à demander un second consulat (an de Rome 705), ou selon quelques traducteurs, postérieurement au passage du Rubicon, et antérieurement à l'arrivée de César à Rome, Salluste montre comment le peuple a peu à peu dégénéré de son antique simplicité, de ses mœurs pures et innocentes, de son amour désintéressé de la liberté; il indique ensuite les moyens les plus propres à faire renaître dans les Romains leur primitive vertu: il faut appeler à Rome des citoyens nouveaux et les mêler avec les anciens; instituer des tribunaux, et dans ces tribunaux quelque chose qui ressemble à notre jury; établir une égalité parfaite entre les citoyens pauvres et les citoyens riches. soit qu'il faille créer des magistrats, ou participer d'une manière quelconque aux affaires de la république: semblant de liberté dans le despotisme. Il demande aussi que l'on donne à l'éduca

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