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trahebant ex occulto, neque sanctum aut nefandum quicquam fuit iræ barbarorum, et servili ingenio: quæ Spartacus nequiens prohibere, multis precibus quum oraret, celeritate **** nuncios.

Aliquot dies contra morem fiducia augeri nostris cœpit, et promi lingua. Qua Varinius contra spectatam rem incaute motus novos incognitosque et aliorum casibus perculsos milites, ducit tamen ad castra fugitivorum. Presso gradu silentes jain, neque tam magnifice sumentes prælium, quam postulaverant. Atque illi certamini conscii inter se juxta seditionem erant. Crixo et gentis ejusdem Gallis atque Germanis obviam ire et ultro offerre pugnam cupientibus contra Spartacum.

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1 Chacune des colonnes numérotées 1, 2, 3, 4, etc., se suivent dans le manuscrit original, et ne forment qu'une seule colonne. Ainsi, après la ligne FVGA CVM SEVERO EDICTO, suit celle-ci : ivverentur ad siG....

Ajoutons que l'original de ces fragments, qui d'abord avait appartenu à la France, était tombé entre les mains de Christine, reine de Suède, et, depuis la mort de cette princesse, décédée à Rome, demeurait ignoré au Vatican. M. Mai, l'ayant découvert, en donna une copie exacte, et en fit graver le fac-simile sur trois grandes planches qui ont l'aspect des plus belles calligraphies. Les caractères de ces manuscrits paraissent si anciens, qu'ils doivent appartenir au siècle de l'historien lui-même.

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NOTICES

SUR LES GRAMMAIRIENS ET LES SCOLIASTES

A QUI L'ON DOIT LA CONSERVATION DE LA PLUPART DES FRAGMENTS DE SALLUSTE.

ACRON (Helenius Acro) a vécu à une époque incertaine, mais il est postérieur toutefois à Servius. Il a écrit, sur Horace, des notes dont on n'a encore publié que des extraits; il nous a conservé une partie des scolies de C. Emilius, de Julius Modestus et de Quintus Terentius Scaurus, les plus anciens commentateurs d'Horace.

AGRETIUS OU AGROETIUS, grammairien, qui vivait au cinquième siècle, a composé un traité de Orthographia, proprietate et differentia sermonis, pour faire suite au livre de Flavius Caper, autre grammairien, sur le même sujet.

AMPELIUS (Lucius), qui vivait au quatrième siècle de notre ère, a écrit le Liber memorabilis en cinquante chapitres, qui offre des notions très-abrégées sur l'astronomie, l'histoire naturelle et surtout l'histoire.

ARUSIANUS MESSUS vivait au sixième siècle après Jésus-Christ. C'est le dernier rhéteur latin dont il nous reste quelque ouvrage.

ASCONIUS PEDIANUS (Quintus) vivait du temps de Claude, et mourut sous Domitien à l'âge de quatre-vingt-deux ans. Il a commenté les Oraisons de Cicéron.

ASPER, grammairien souvent cité par Acron, par Nonius, par Sosipater Charisius, et dont il ne nous reste aucun ouvrage.

AVIENUS FESTUS (Rufus), qui vivait au commencement du cinquième siècle, et qui fut proconsul et gouverneur de province, a laissé plusieurs ouvrages scientifiques en vers, entre autres Carmen de astris, Ora maritima, etc.

CHARISIUS (Flavius, Sosipater) vivait, selon les uns, dans le cinquième siècle de notre ère; selon d'autres, dans le sixième. Né en Campanie, il était chrétien et professait la grammaire à Rome. Il composa des Institutiones grammaticæ, dans lesquelles il citait avec le plus grand soin les auteurs dont il se servait : cet ouvrage était en cinq livres; mais le premier et le cinquième ne nous sont pas parvenus entiers.

CLEDONIUS vivait au cinquième siècle, sous Théodose le Grand; il était sénateur; il a laissé, sous le titre d'Ars, deux commentaires sur les deux parties de Donat.

DIOMÈDE, contemporain de Charisius, a laissé un ouvrage en trois livres, intitulé de Oratione, partibus orationis, et vario rhetorum genere.

DONAT (Elius Donatus) enseignait la grammaire à Rome l'an 534. Il a laissé un Commentaire sur cinq comédies de Térence, très-riche en fragments de Salluste. On lui doit en outre : 1° Ars sive editio prima de litteris, syllabisque, pedibus et tonis; 2° Ars sive editio secunda de octo partibus orationis; 3° de Barbarismo, solæcismo, schematibus, et tropis.

EUTYCHES, disciple de Priscien, professa la grammaire à Constantinople: il est auteur d'un ouvrage de Discernendis conjugationibus.

FESTUS (Sextus Pompeius) vivait au troisième siècle de notre ère. On lui doit, sous le titre de de Verborum significatione, un abrégé du grand ouvrage de Verrius Flaccus sur les mots de la langue latine.

ISIDORE, évêque de Séville, mort l'an 636 de notre ère, et que l'Église a mis au nombre des saints, a laissé, sous le nom d'Originum sive etymologiarum liber, un ouvrage en vingt livres, qui est une véritable encyclopédie de toutes les branches des connaissances humaines que l'on cultivait à cette époque. Il a publié, en outre, plusieurs glossaires que ses éditeurs ont réunis en un seul.

JULIUS (Rufinianus) vécut sous le règne de Constantin, continua l'ou

vrage d'Aquila Romanus, de Figuris sententiarum et elocutionis liber. On a encore de lui un livre intitulé de Schematis lexeos

NONIUS MARCELLUS vécut, selon les uns, à la fin du deuxième siècle de notre ère; car il ne cite aucun écrivain postérieur à cette époque; selon d'autres, il serait contemporain de Constantin. Il a laissé un ouvrage en dix-neuf livres ou chapitres, intitulé de Compendiosa doctrina, adressé à son fils: c'est un riche arsenal de citations et de fragments de toute espèce.

PHILARGYRIUS (Junius) a laissé des scolies sur les Bucoliques et les Géorgiques de Virgile. On ne sait à quelle époque il vécut.

POMPEIUS (Messalinus), grammairien, a laissé, sur l'Art de Donat, un Commentaire non encore imprimé. L'époque ou il a vécu est inconnue.

POMPEIUS FESTUS (Sextus). Voyez FESTUS.

PORPHYRIO (Pomponius) a écrit, ainsi qu'Acron, des notes sur Horace.

PRISCIEN, natif de Césarée, vécut à Constantinople sous le règne de Justinien I. Il est l'auteur de la grammaire la pius complète que nous ait léguée l'antiquité romaine.

SERVIUS (Marius Servius Maurus Honoratus) vivait au commencement du cinquième siècle, sous Théodose et ses fils. Il a laissé un commentaire de Virgile très-précieux, mais qui ne nous est parvenu que tronqué. Il existe des manuscrits de Servius plus complets que toutes les éditions qu'on a publiées. Ses autres ouvrages sont une Interprétation de la seconde partie ou édition de Donat, un traité de Ratione ultimarum syllabarum, et une introduction à la métrique, nommée Ars de pedibus versuum, sive centum metris, ou centimetrum.

SOLINUS (C. Julius), grammairien d'une époque inconnue, mais qui ne peut pas remonter plus haut que le règne de Vespasien, a écrit un ouvrage en soixante-dix chapitres, intitulé Polyhistor, qui forme un recueil de diverses notices la plupart géographiques.

VALERIUS PROBUS. Deux grammairiens de ce nom ont existé : l'un, originaire de Béryte, en Syrie, sous Vespasien et Domitien; l'autre, sous Adrien. Sous ce nom il existe divers petits traités : I. Grammaticarum institutionum libri II; — II. de Interpretandis notis Ro

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