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GELLE, c. IV, 10 et c. xv1, 7.) Il paraît que d'abord on interrogeait le prince du sénat, et, après les comices, les consuls désignés. Tite-Live, liv. v, chap. 10, parle d'un Licinius qui viola aussi l'usage établi en commençant par interroger son père.

45. Car les pères. J'ai fait passer en français le mot patres, qui ne signifie pas les sénateurs, mais les patriciens en général.

46. Que cela serait difficile à une femme. On faisait allusion à ses débauches avec Nicomède.

47. En Assyrie. Le latin dit in Syria; mais les anciens étendent souvent le sens de ce nom à l'Assyrie.

48. Lucques, ville d'Étrurie, était alors jointe à la Ligurie. Il paraît, d'après Plutarque, que César venait de soumettre les Nerviens.

49. Plus fréquentes et d'un plus grand nombre de jours. A la fin du second livre il parle lui-même de supplications de treize jours: on lui en décerna vingt après son expédition de Bretagne, autant après la défaite de Vercingétorix. Dion va jusqu'à porter à soixante le nombre des jours accordés dans cette circonstance.

50. Sur le territoire des Germains. Ce fut chez les Eburones, ainsi qu'on le voit au livre v, chap. 24 des Commentaires. Suétone les qualifie de Germains, César de Gaulois. Mais depuis fort longtemps les Germains, établis sur la rive gauche du Rhin, faisaient partie de la grande fédération gauloise, ainsi que je l'ai démontré ailleurs.

51. Quelques manuscrits portent neptem, sa petite fille, mais il y a dans Velleius Paterculus un passage déterminant: filius quoque parvus Pompeii, Julia natus, intra breve spatium obiit.

52. Clodius se vantait de commettre tous ses forfaits pour Pompée, Crassus et César; il fut tué par T. Annius Milon, que, dans la crainte de Pompée, Cicéron défendit mal, et qui fut exilé.

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53. D'enlever de force les gladiateurs connus, ceux qui s'étaient distingués. Les spectateurs malveillans prononçaient leur arrêt de mort en levant le pouce.

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54. César doubla pour toujours la solde des légions. Comme elle fut après lui de dix as par jour, il faut qu'elle ait été précédemment de cinq.

55. Quand il y avait abondance. Burmann lit inopia au lieu de copia; ensorte que César aurait prodigué les grains dans la disette.

56. Un esclave pris sur le butin. La vulgate porte mancipia et prædia; aussi Laharpe parle-t-il, non-seulement d'esclaves, mais encore des terres. Il est plus sage de s'en tenir à la première partie, mancipia ex præda.

57. Comme condition de leur alliance. Traduire à condition que Pompée lui donnerait sa fille, c'est faire un contre-sens.

58. Il faisait aussi de beaux cadeaux; uberrimo congiario. Ce mot s'applique à toute espèce de dons, surtout à ceux du souverain.

59. Claudius Marcellus fut consul en 703 avec Servilius Sulpi

cius Rufus.

60. Ces édits ont quelque chose de semblable à nos proclamations.

61. N'avait pas dérogé à la loi par un plébiscite. Je lis nec dans le texte et non pas et, qui n'est qu'une correction de Gronove, correction fort inutile et même fâcheuse. Sans doute, le sens de ce passage est un peu obscur : cependant je crois le bien comprendre. Pompée fait une loi dans laquelle les absens sont exclus de la candidature; cette loi passe. Il s'aperçoit à regret que César n'est point excepté de cette prohibition; mais la loi est déjà rendue, déposée dans les archives: il veut corriger l'erreur.... Le fut-elle en effet ? oui. Il n'y a qu'à se reporter au chapitre xxvi, duquel il résulte incontestablement que l'exception fut prononcée. Pompée, avec lequel il était uni, dut le seconder : les mots corrigeret errorem seraient, sans cela, dépourvus de sens. L'intervention des tribuns pour César désigne assez un plébiscite rendu d'accord avec Pompée; mais le sens du passage que nous expliquons, c'est qu'au moyen d'un plébiscite Pompée n'avait pu déroger à sa loi.

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62. Novumcomum. (Voy. TITE-Live, liv. xxxvIII, ch. 36-37.)

63. Emilius Paulus. Selon quelques-uns il lui donna jusqu'à quinze cents talens. Curion était fils de celui dont les discours sont cités au chap. 9. On a plusieurs lettres de Cicéron adressées à ce Curion. Valère Maxime nous le dépeint comme fort endetté, liv. IX, chap. 6. Velleius Paterculus en fait un portrait très-défavorable.

64. Les consuls désignés pour l'année 705, L. Cornelius Lentulus et C. Claudius Marcellus.

65. Asinius Pollion fut l'un des partisans les plus zélés de César, et écrivit une histoire des guerres civiles dans lesquelles il avait commandé (HORACE, Sat. liv. 11, 1. 1.)

66. César n'avait pas avec lui plus de trois cents cavaliers et de cinq mille hommes d'infanterie. Il avait laissé le reste de son armée dans la Gaule Transalpine.

67. En déchirant ses vétemens sur sa poitrine. C'était chez les anciens une grande marque de deuil. On sait le parti qu'en tira Phrynée, qui fut acquittée plus encore par la puissance de sa beauté que par l'éloquence de son défenseur.

68. Le siège de Marseille. Voyez, sur cet évènement si marquant de notre histoire, CÉSAR, de Bello civili, lib. 11, cap. 16 et 22; VELLEIUS, liv. 11, 50; FLORUS, liv. rv, 2, 23.

69. A Cléopâtre et à son plus jeune frère. Le roi Ptolémée avait péri dans la fuite, son navire ayant été submergé.

70. Curion périt en Afrique... à la bataille de Bagrada, où, vaincu Sabura, général de Juba, il aima mieux mourir en combattant que de se présenter à César sans les troupes qu'il lui avait confiées.

par

71. C. Antoine..... Les commentaires de César ne faisant pas mention de ce revers, on serait tenté d'accéder à l'opinion de ceux qui disent qu'il manque quelque chose au second livre.

72. Dolabella fut vaincu par Octavius et Libon.

73. Domitius Calvinus. C'est celui qui fut battu par Pharnace, comme il a été dit au chapitre précédent.

74. Dyrrachium était en Épire et ne peut être compris dans la Macédoine que selon la répartition des gouvernemens romains. Florus parle d'un vallum de seize milles de pourtour.

75. Dans la dernière action... près de Munda. Eutrope dit qu'il voulait se tuer, de peur qu'à l'âge de cinquante-six ans, et après avoir acquis tant de gloire, il ne tombât au pouvoir de ces jeunes gens. Appien place cette action près de Cordoue.

76. Le Velabrum était entre le forum, le Palatium et l'Aventin.

77. Il remit les loyers d'un an, Ce passage est sujet à de fort grandes difficultés : on ne conçoit pas bien comment César put remettre en général tous les loyers. Aussi quelques interprètes pensent-ils qu'il les paya ou les donna aux locataires pour les payer,

78. Laberius, dans son prologue, se plaignit d'y avoir été contraint par César. Aulu-Gelle cite les titres de plusieurs de ses pièces.

79. L'euripe y ayant été ajouté. C'était un grand fossé qui entourait le cirque pour que les animaux ne pussent s'en échapper et se jeter sur le peuple, comme cela était déjà arrivé plusieurs fois.

80. On creusa un lac dans la petite Codète. Ce passage a beaucoup tourmenté les interprètes : quelques manuscrits portent l'absurde leçon in morem cochleæ. Selon Festus on appelait campus Codetanus les terres qui touchaient au Tibre. (Voyez NARDINI ROUZA, Sat. VII, 11.

81. De se loger dans les carrefours, ou même de dresser des tentes dans les rues. Dans l'intérieur des villes, vicus signifie quartier; au dehors, bourg ou village. Il est évident qu'il doit conserver ici la première acception.

82. César corrigea les fastes. Ce fut en 708, alors qu'il était consul pour la troisième fois, avec M. Émilius Lepidus. On appela cette année annus confusionis, et, la suivante, primus Julianus. Souvent, pour favoriser les magistrats en charge ou pour abréger leur pouvoir, les pontifes allongeaient ou raccourcissaient l'année selon leur caprice.

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83. Il accommoda la marche de l'année au cours du soleil. Numa l'avait réglée selon celui de la lune; il en résultait un mois intercalaire appelé Mercedonius, qui était ajouté tous les deux ans, et qui consistait tantôt en vingt, tantôt en vingt-trois jours. Voyez sur tout cela le chapitre du cycle séculaire dans l'Histoire romaine de Niebuhr, et la Chronologie d'Ideler, tome 11.

84. Il mit, pour cette fois, deux autres mois entre novembre et décembre. Macrobe nous apprend que ce fut pour laisser écouler tout le temps qui opérait la confusion, et que, de la sorte, l'annus confusionis compta quatre cent quarante-trois jours. Censorinus dit qu'ayant déjà intercalé vingt-trois jours en février, César en mit encore soixante-sept entre novembre et décembre. Il porte cette année à quatre cent quarante-cinq jours.

85. Il compléta le sénat. Il y eut jusqu'à Sylla trois cents sénateurs; il en augmenta le nombre. César l'accrut jusqu'à neuf cents, enfin jusqu'à mille. Mais Auguste y mit ordre. (Voyez AUG., chap. 35.)

86. Et créa de nouveaux patriciens. Le patriciat n'était que la bourgeoisie primitive; mais parmi les maisons originaires, parmi celles que Romulus avait constituées, la plupart s'étaient éteintes. On en pourrait dire autant des minores gentes, dont Tacite attri bue la création à Brutus.

87. Il augmenta le nombre des préteurs, etc. Il y avait auparavant huit préteurs; César les porta à dix; il y eut deux édiles plébéiens de plus qu'auparavant; ce furent ceux appelés Céréales; enfin les questeurs furent mis au nombre de quarante.

88. Ceux qui en avaient été dépouillés par les censeurs. J'ai suivi la leçon nudatos, qui m'a paru préférable à la conjecture notatos, qu'on veut lui substituer sans nécessité.

89. A l'exception des compétiteurs au consulat. En 708 le consulat et la dictature avaient été décernés à César pour dix ans, de sorte que ceux qui recherchaient le consulat étaient ses compéti– teurs, parmi lesquels il choisissait, pour ses collègues, ceux qui lui plaisaient le plus.

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