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anonyme). Paris, Gabr. Charles Berton, 1746, in-24. Autre édit. Paris, Ch. P.

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Berton, 1771, in-24.

Cette traduction, qui a eu près de 50 éditions, parut pour la première fois en 1641.

Les premières éditions ne sont point anonymes; celles qui ne portent pas le nom du traducteur ont été revues, et dans celles-ci l'on a coutume d'insérer la permission donnée au P. Girard.

Une édition, imprimée en 1708; porte un titre ainsi conçu: De l'Imitation de J.-C., imprimée par l'ordre de monseigneur l'illustrissime et revé rendissime évêque de Metz (du Cambout de Coislin). Metz, Brice Antoine, 1708, in-8.

-Imitation de J.-C., nouvelle traduction en vers français, par P. CORNEILLE. Nouv. édit. (retouchée par J.-B. Cusson et publ. par A.-D. Cusson). 1745, in-4 orné de figures.

On trouve dans ce vol. les autres Poésies spirituelles de P. Corneille.

La même, de la même traduction, avec le texte en bas des pages. Paris, A. A. Renouard, 1818, in-8, 6 fr.

La première édition de cette traduction remonte à 1651 et 1656, 2 part. pet. in-12.

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Imitation (') de J.-C., divisée en quatre livres, de l'autorité de monseign. le révérend abbé général de Cisteaux, nouvelle traduction. Cologne, Bathasard ab Egmont, 1704, in-24.

Cette prétendue nouvelle traduction n'est qu'une reimpression, revue et corr., de celle de LEMAITRE DE SACI, publiée pour la première fois en 1662, sous le nom du sieur de BEUIL, prieur de SaintVal, et dédiée à S. A. R. Mademoiselle (c'est-à-dire,

Anne-Marie-Louise d'Orleans).

Cette traduction, plus élégante que fidèle, fit une vive sensation dans le monde chretien. Dès 1673 elle avait obtenu 18 editions. Il n'en fallut pas davantage pour exciter la jalousie des Jésuites. Leur père Bouhours, non content d'avoir censuré cette traduction avec amertume dans ses « Entretiens d'Ariste et d'Eugène», en publia une critique séparée en 1688, sous le voile de l'anonyme. Cela n'a

pas empêché le public impartial de rechercher cette traduction, dont il existe une foule d'editions, ni plusieurs traducteurs ou éditeurs de l'Imitation de prendre la traduction de Saci pour base de leur travail, tels que Cusson, Lenglet du Fresnoy, Clément de Boissy, l'abbé de La Hogue, lequel dit dans sa preface que la traduction de Saci est exacte, simple, noble, pleine d'onction, et qu'elle a le mérite bien rare de paraître plutôt un texte original qu'une traduction.

Dans l'Approbation de l'édition de 1704, que nous citons, le traducteur est désigné par les initiales T. B. Appartiendraient-elles à Ant. Thomas Bourguignon, mort au commencement du XVIII siècle, et dont on a quelques ouvrages.

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La traduction de Saci a été souvent réimprimée. Cologne, aux dépens de la compagnie, 1742, pet. iu-12 (édition tirée du Manuel du chrétien, réimpr. cette année). Paris, 1771, in-24, ou 1796, in 18. Des éditions plus récentes ont été impr. à Toulouse, par Douladoure, en 1811; à Saumur, par Degouy aîné, en 1821; à Nimes, par Gaude fils, en 1822. Ces trois derniers sont dans le format in-12.

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approprié à toutes les communions chrétiennes (par P. POIRET, ministre protestant). Nouv. édit. Lausanne, 1771, 1782, in-12.

La première édit. de cette traduction est d'Amsterdam, 1683; elle parut sous ce titre : Kempis commun, ou les quatre livres de l'Imitation de J. C., partie traduite, partie paraphrasée, selon le sens interieur et mystique.

De l'Imitation de J.-C., traduction nouvelle, par M. DUMAS, docteur de la Société de Sorbonne, ci-devant conseiller au parlement. Ve édit., revue et corr. Paris, L. Josse, 1705, in-8. - VIe édition (sans le nom du traducteur). Paris, Thom. Moette, 1706, in-12; ou avec un nouv. titre, Paris, Bordelet, 1751, in-12.

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Imitation (l') de J.-C., ou le Kempis éditions à dix.

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Cette traduction, qui a obtenu vingt éditions, parut pour la première fois, en 1698. - De l'Imitation de J.-C., traduction nouvelle avec des notes d'HoRSTIUS, par l'abbé de BELLEGARDE. IV édit. Paris, - Ve édit., Jacq. Collombat, 1708, in-12. revue et corr., 1718, in-12. —— VI édit.

1707, in-12; Paris, Lemercier, 1713, in-12. Autres éditions, sur l'imprimé à Paris chez Lemercier, 1713, in-12: Lyon, frères Bruyset, 1727, in-12; Paris, Berton, 1777, pet. in-12; Clermont, 1789, in-18.

La première édition de cette traduction, bien connue, est de Paris, 1695, in-12 : elle a été réimpr. quatorze fois depuis.

* Imitation (l') de J.-C., en forme de prières, pour tous les dimanches et principales fêtes de l'année, et pour les différents états de la vie (par LENGLEt du FresNOx). Paris, J. Musier, 1700, pet. in-12. On ne trouve dans ce volume que des morceaux choisis de l'Imitation.

Imitation (de l') de J.-C., traduction (sans les notes d'Horstius). Paris, J.-T. nouvelle, contenant plusieurs choses trèsHérissant, 1764, in-24.

La première édition de cette traduction, qui

en a eu au moins douze, est de Paris, 1692,

in-12.

Cette traduction est dédiée au duc de Bourgogne. Outre les notes et extraits sommaires, mis à la marge, dont Horstius a eurichi l'Imitation de J.-C. (édition de Cologne, 1643), on trouve en tête de cette précieuse édition, la « Methode pra tique» des quatre livres de l'Imitation, par le jésuite espagnol Martin de FUNEZ. Il l'appelle, dans le titre courant, « Introduction à l'Imitation de J.-C. ». L'abbé de Bellegarde présente, à tort, ce morceau comme traduit d'Horstius lui-même.

De l'Imitation de J.-C., traduction nouvelle (par Nic. FONTAINE, avec des Réflexions morales et chrétiennes sur le premier livre (par MADEMOISELLE, c'està-dire Anne-Marie - Louise d'ORLÉANS). Nouv. édit., augm. de l'Explication des Cérémonies de la messe, par LE TOURNEUX. Paris, Étienne, 1722, in-12 avec figures; Paris, Langlois fils, 1768, in-12. Nouv. édition (sans les Réflexions et sans l'Explication ). Paris, Lepetit, 1796, pet. in-12.

Cette traduction, qui a eu quinze éditions au moins, parut pour la première fois en 1694. Il existe des éditions in-24 de cette traduction de Fontaine, dans lesquelles ne se trouve pas « l'Explication des cérémonies de la messe », et qui por. tent néanmoins le nom de Le Tourneux, telles que celles imprimées chez Cavelier, en 1713, et chez Valleyre, en 1764 et 1777

- Imitation (de l') de J.-C., traduction nouvelle, par Paul-Antoine de Marsilly (l'abbé PRÉVOST, chanoine de Melun). Nouv. édit. Paris, 1706, pet. in-12 sans figures. Autre édit. Paris, Jos. Gér. Barbou, vers 1754, in-18 avec figures.

La première édition de cette traduction est de 1694, in-12.

De l'Imitation de J.-C., traduction nouvelle, par le P. BRIGNON, de la compagnie de Jésus. Nouv. édit. Paris, Lemercier, 1701, in-12; Bruxelles, Foppens

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édifiantes qui ne se trouvent que dans quelques anciennes traductions (par l'abbé Fr. PARIS, curé de Saint-Lambert, près le monastère de Port-Royal-des-Champs, et ensuite vicaire de Saint-Étienne-du-Mont). Paris, J. Mariette, 1706, in-12 avec fig. gravées par C. Duflos. III édit. Paris, le même, 1728, in-12 avec figures.

C'est plutôt une version expliquée qu'une tra duction de l'Imitation. « Comme il y a plusieurs endroits dans les éditions communes, dont le sens est obscur et indéterminé, le traducteur, qui n'a pas vonlu le fixer de son chef, a suivi queiques traductions fort anciennes, particulièrement celle qui fut imprimée à Paris, en 1554. Plus de clarté est donc un avantage particulier à cette traduction, qui d'ailleurs a de l'onction et dont le style est assez chatié. » (Journ, de Trévoux, juillet 1706).

De l'Imitation de J.-C., traduction nonv. par M. de LAVAL, prêtre du diocèse de Paris, et prieur de Saint-Louis-dePont. Lille et Paris, Nyon, 1708, in-8 avec des figures de Fr. Guérard. — Nouv. édit. Paris, Boudet, 1746, in-12.

Il a été fait quelques corrections pour la seconde édition.

Imitation de J.-C., traduction nouv. par l'abbé C. D. S. (SERCY), dédiée à son éminence monseigneur le cardinal de Noailles, archevèque de Paris. IV édit. Paris, Fr. H. Muguet, 1719, in-18.

La prem. edit. de cette traduction fut publ. chez le meine libraire, en 1710, in-18.

De l'Imitation de J.-C., traduction nouvelle (dédiée à la duchesse de Lorraine et de Bar), avec une pratique et une prière à la fin de chaque chapitre, par le R. P. GONNELIEU, de la compagnie de Jésus. Nanci, J.-B. Cusson, 1712, in-12; Paris, Le Mercier, 1712, in-12, édition (avec le texte latin ). Nanci, J.-B. Cusson, 1726, in-12.

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Autre

L'édit. de 1712, sous la rubrique de Paris, est la même que celle de Nanci.

Cette traduction, qui se réimprime le plus fréquemment aujourd'hui à Paris et dans les departe. ments, est celle de J. Cusson, publ. pour la prem. fois en 1673, retouchée par J.-B. Cusson, son fils, homme d'un esprit cultivé, et habile imprimeur de Paris, qui alla s'établir à Nanci en 1706.

L'Epitre dedicatoire de l'edition originale, et de quelques autres éditions, est signée par J.-B. Cusson; elle est anonyme dans la plus grande partie des editions. L'Avertissement qui suit l'Epitre dédicatoire est écrit d'une manière si entortillée, qu'on ne peut en conclure que le P. Gounelieu, qui a fait les Pratiques et les Prières, ait fait aussi la traduction. Cependant, dès l'année 1713, le « Jour nal des savants » attribua formellement cette dernière au P. Gonnelieu. Les jésuites, comme on s'en doute bien, ont repeté avec plaisir cette assertion, quoique le P. Calmet ait présenté les faits avec exactitude dans sa «Bibliothèque de Lorraine » publiée en 1751, in-fol. Le savant benedictin dit formellement que J.-B. Cusson est l'auteur de cette traduction; mais il ignorait que ce J.-B. Cusson n'avait fait que revoir et améliorer la traduction publice à Paris par son père, qui avait exerce la profession d'avocat. On doit donc cesser de ranger le P. Gonnelieu parmi les traducteurs de l'Imitation. D'un autre côté, il ne faudra plus l'accuser d'avoir pillé Ja traduction de Saci, comune le lui a reproché M. de La Hogue, dans l'Avertissement qui précède l'édition qu'il a donnée à Londres, en 1797. de l'Imitation de J -C., traduite en français. Ii ya à la vérité une très grande ressemblance entre la traduction attribuée communément au P. Gonnelieu, et celle de M. de Saci; mais le véritable auteur du plagiat est J. Cusson.

On peut croire que le même esprit qui a dirigé la rédaction du frontispice de la traduction de Marillac, en 1662, a aussi dirigé en 1712 là rédaction de l'Avertissement qui précède la traduction impr. à Nanci; mais il est certain que le jésuite Gonnelieu n'a pas plus traduit l'Imitation que le jésuite Rosweyde.

Les jésuites ont prétendu, dans leur Journal de Trévoux janv. 1738), et dans la Préface de leur Dictionnaire des livres jansenistes, edit. de 1752, qu'on avait fait passer, sous le nom du P. Gonnelieu, des Reflexions et Pratiques où sont développés les sentiments et les maximes de Port-Royal. Ils ne citent pas l'année où parut cette édition dite de Gonnelieu; mais il parait qu'ils avaient en vue celle publice, en 1737, par l'abbé Leduc ( voy, plus bas), vicaire de Saint-Paul, à Paris, attaché aux principes de MM. de Port Royal, laquelle traduction est accompagnée de reflexions, de pratiques et de priè res dans le genre de celles du P. Gounelicu. Cette imputation, difficile à détruire, fut provoquée par un mouvement de jalonsie de la part des jésuites.

Nous ne citerous point toutes les éditions de cette traduction que A. A. Barbier élevait déja à cent, en 1812; et qui d'après le « Journ. de librairie » a été réimpr. plus de quatre-vingt fois depuis cette cpoque jusqu'à la fin de 1829; nous nous bornerons à

citer les suivantes, comme correctes, ou recommnandables leur exécution typographique. par

1° Paris, Guérin, 1740, in-12.

2 L'Imitation de J.-C., traduction nouvelle par le R. P. Gonnelieu, de la comp. de Jésus. Liége, J. F. Broncard, 1740, in-24.

de

3° La meme, publ. sous les initiales de H. R., la comp. de Jesus. Caen, P. Chalopin, 1750, in-24. 4° Poitiers, 1785, in-12, 2 fr. 50 c.

5° Paris, Delalain, 1809, in-18; ou 1810, in-12, ou augmentée de l'ordinaire de la messe, 1811, 1821, in-24.

6° Poitiers, Catineau, 1810, 1815, in-12, 3 fr. 7° Augmentée de l'Ordinaire de la messe, de l'Abregé de la methode de l'oraison mentale, des lita.

TOME IV.

nies pour la bonne mort, etc. Paris, Lebel et Guitel, 1810, in-24, 1 fr. 25 c.

8° Ornée de 4 gravures en taille-douce. Paris, Belin fils, 1810, in-18, 2 fr. 50 c., et in-12, 3 fr.; on 1824, in-12 sans figures; ou 1814, et 1828, in-18 et in-24.

9° Edition encadrée, ornée de 4 gravures. Paris, Saint-Michel et Beaucé, 1810, in-12, 8 fr.

Belle édition. Les gravures sont les mêmes que dans la traduction de Beauzee (voy. plus bas). imprimée pour les mêmes libraires.

10° Edition ornée de 5 gravures exécutées par les meilleurs artistes d'après les dessins d'Horace Vernet. Paris, L. Janet, 1818, in-8, 10 fr.; pap. vel., 16 fr., et gr. pap. vél., 30 fr.; ou 1821, in-12, 7 fr., pap. vel., 12 fr., et gr. pap. vél., 24 fr.; ou in-18, 4 fr. 50 c., et pap. vél., 7 fr. ; ou 1825, in-24, 2 fr., et pap. velin, 3 fr. 50 c.

11 Paris, Méquignon fils aîné, 1817, 1820; Mé quignon junior, 1822, ou 1825, in-24, 1 fr. 50 c.

12° Paris, Belin-Mandar, 1822, in-18, 2 f. 50 e.

13° Lyon et Paris, Pénisse fières, 1817, 1821, 1825, 1828, in-12; 1820, 1822, in-24; et 1826, 1827, 1829, in-32; 1823, 1828, in-18.

14 Édition précédée d'une Préface, et ornée de 4 figures gravées par Lecointe sur les dessins de Dévéria et d'un frontispice gravé. Paris, fuel, 1823, in-8 pap. fin satine, cartonné, 12 fr.; gr.. raisin vélin, avec les figures sur pap. de Chine, 30 fr. Il en a été tiré un exemplaire sur satin.

15° Édition suivie de Prières pendant la messe. Paris, Saintin, 1825, in-18, 3 fr.

16° Edition augmentée de trois tables (pour les chapitres, les matières et les lectures). Lyon et Paris, Rusand, 1825, in-12; ou Dole, Prudont, 1825, in 18.

17 Autre édition sous un titre ainsi conçu: l'Imitation de Jésus-Christ, traduction nouvelle, avec un frontispice et une prière à la fin de chaque chapitre, et l'Ordinaire de la messe, en latin et en français, par le R. P. Gonnelieu... Nouv. édit., augin. des sept Psaumes de la penitence, des Litanies des saints, et d'une Oraison pour réciter avant ou après la messe, tirée des œuvres de Thomas à Kempis. Poitiers, Catineau, 1827, in-12.

18 Enfin les suivantes : Paris, Masson, 1822, in-12; Ibid., mademoiselle Perinet, 1823, in-12; Lyon et Paris, Rusard, 1823, in-18; Paris, Fayolle, 1826, in-12; Ibid., Gallay, 1827, in-32; Ibid., D. Belin, 1827, in-12 fig.; Ibid., Thieriot, 1827, in-24 et in-32.

Presque aucune des éditions in-32 ne renferme les Pratiques et Prières de Gonnelieu, quoiqu'elles soient annoncées sur les titres.

Imitation de J.-C., traduite nouvellement, en forme de prières, avec une table pour la lire tous les dimanches, et pour servir de règle dans tous les états de la vie. Paris, Barth. Girin, 1712, in-12 avec figures; Paris, Fr. Jouenne, 1735, in-12; et Paris, Durand, 1740, in-12; 1741, in-24.

Cette traduction est dédiée aux chanoinesses régulières de l'ordre de Saint-Augustin, à Picpus. L'Épitre dedicatoire est signée de Girin; plusieurs bibliographes lui attribuent cette traduction.

L'édition de 1735 parait avoir été retouchée; mais le docteur Lemoine assure, dans son Approbation datée du 31 mars 1728, que ce qui y a été inséré, en la revoyant de nouveau, ne diminue rien de la bonté de l'ouvrage, et ne tend qu'à le rendre plus exact et plus correct.

Imitation (1') de Jésus-Christ, traduc

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De l'Imitation de J.-C., traduction nonvelle, dédiée au duc de Chartres ( depuis duc d'Orléans, mort à Sainte-Geneviève, en 1752), par M. l'abbé D. R. (Fr. LE MACON DE RABINES, docteur en théologie, chanoine du Mans, abbé de SaintJean-en-Vallée, diocèse de Chartres). Paris, frères Barbou, 1719, in-12 figures; Paris, G. Valleyre, 1738, 0 1755, in-24; Paris, Brocas, 1757, in-24.

avec

Cette traduction est écrite d'un style simple et correct. Elle est précédée d'un opuscule du traduc teur, qui a pour titre: De 'Esprit de la sainte messe, selon les paroles du canon et les actions du prêtre.

-Imitation de Notre Seigneur J.-C., traduction nouvelle, avec une prière affective, ou affection du coeur à la fin de chaque chapitre; par un religieux bénédictin de la congrégation de Saint-Maur (dom Robert MOREL). Paris, Vincent, 1722,

in-12.

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Imitation (l') de J.-C., mise en cantiques spirituels, sur les plus beaux airs des meilleurs auteurs, tant anciens que modernes, notés pour en faciliter le chant. Par l'abbé PELLEGRIN, de Marseille. Paris, Nic. Leclerc, 1727, in-8.

Imitation (l') de J.-C., traduction nouvelle, avec des réflexions et des prières à la fiu de chaque chapitre, des notes et l'Ordinaire de la messe, latin-francais, et une Dissertation sur l'auteur de ce livre. (Par J. GRANCOLAS, docteur de Sorbonne). Paris, Cl.-J.-Bapt. Hérissant, 1729, in-12.

Traduction mal écrite.

La Dissertation sur l'auteur de l'Imitation a 17 pages. Grancolas, après avoir cherché à pronver

que l'Imitation ne peut être, ni de S. Bernard, ni de Thomas à Kempis, ni de Gerson, ni de Gersen, ni de S. Bonaventure, semble pencher pour Ubertin de Casal, franciscain, qui florissait avant le XIVe siècle, et dont on a un livre de piété intitulé: Arbor vita crucifixa.

Imitation de J.-C., traduite et revue par M. LENGlet du FresnOY, docteur de Sorbonne, sur l'ancien original français (l'Internelle consolation) d'où l'on a tiré un chapitre qui manque dans les autres édit. (le 26 du prem. livre). Anvers, et Paris, P. Gandouin, 1731, pet. in-12, avec des vignettes gravées par Van der Laan. - Nouv. édit. Paris, And. Cailleau, 1737, in-12 fig. Autre édition, augi. de prières à la fin de chaque chapitre, tirées des Confessions et des Méditations de saint Augustin.Paris, Cailleau ou Duchesne, 1764, in-12.

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Cette traduction est celle de Saci. Notre abbé s'est contenté de faire quelques changements à celle-ci pour avoir le droit de la publier sous son nom. On remarque entre deux crochets, dans le corps de l'ouvrage, les additions tirées de « l'Internelle consolation » ; elles sont placées de manière qu'en retranchant ce qui est entre les crochets, le sens se trouve toujours le même.

La Preface contient de nouveaux détails sur Gerson , que l'abbé Lenglet regarde comme auteur de l'ancien ouvrage français de l'Imitation de J.-C., c'est-à-dire de «l'Internelle Consolation», cu de la

« Consolation intérieures.

-Imitation (l') de J.-C., traduction nouvelle, fidèle et littérale, dédiée à la reine, par l'abbé LE PELLETIER, chanoine de Reims. Paris, Ve Mazières, 1731, in-12.

L'abbé Le Pelletier, ayant voulu être fidèle et littéral, a employé dans sa traduction des mots durs, et à peu près inintelligibles en français.

-

De l'Imitation de J.-C., traduction nouvelle, avec des réflexions, des pratiques et des prières à la fin de chaque chapitre, et une récapitulation ou analyse à la fin de chaque livre, pour en rendre la lecture plus utile (par l'abbé Nic. Le Duc, anc. vicaire de Saint-Paul). Paris, Savoye, 1737, in-12; 1741, in-8 avec figures de Humblot et Duflos; 1745, 1788, in-12.

jusqu'en 1788. Le succès qu'elle obtint dès son Cette traduction n'a pas eu moins de quinze édit. origine, excita la jalousie des jésuites rédacteurs du Journal de Trevonx, qui recommandaient celle connue sous le nom de Gonnelien; aussi, dès le commencement de 1738, reprochèrent-ils aux jansénistes d'avoir altéré plusieurs ouvrages, l'Imitation, entr'autre.

De l'Imitation de J.-C., traduction nonvelle (par l'abbé LEGROS). Cologne (Utrecht, Savoye), 1740, in-18; 1742, in-12; 1743, pet. in-12. — Autre édition. Cologne (Paris), 1751, gr. in-12.

Dans le « Manuel du chrétien », qui renferme en outre la traduction des Psaumes, et celle du Nouv. Testament, par le même abbé Legros.

De l'Imitation de J.-C., traduction nouvelle, par le P. LALLEMANT, de la compagnie de Jésus. Paris, Guérin et Delatour, 1740, 1753, 1755, in-12; 1754, in-24. Rouen, Dumesnil, 1782, in-18; Paris, Ve Fournier, 1808, in-24; Ibid., Th. Leclerc jeune, 1813, ou Ibid., Mme Aumont; Ve Nyon, 1816, in-32, 1 fr. 20 c. Traduction estimée, et qui a eu douze éditions au moins. L'auteur avait 80 ans lorsqu'il la publia.

L'édition de Châlous ne porte pas le nom du traducteur.

La même (de la même traduction), avec une pratique et une prière à la fin de chaque chapitre, par le R. P. GONNELIEU. Paris, Beaucé, 1810, in-12.

Il existe plusieurs autres éditions de l'Imitation en français, dans lesquelles la traduction de Beauzee se trouve jointe, sous le voile de l'anonyme, aux pratiques et prières du P. Gonnelieu. Barb.

Il faut convenir, dit A. A. Barbier, que cette traduction est superieure à celle des Cusson. Beauzée parait l'avoir entreprise dans la vue de rétablir les passages alteres par l'abbé Valart; il y a cepen. dant conserve beaucoup de tournures employées par cet abbé : on s'aperçoit aussi qu'il a souvent eu sous les yeux la traduction de l'abbé de Rabines.

Imitation de J.-C., traduction nouv. d'après l'édition de 1758, revue sur huit manuscrits, par M. l'abbé VALART, de l'Académie d'Amiens. Paris, Jos. Barbou, 1759, in-12 avec des figures très-médiocres. - Nouv. édit. Paris, le même, 1773, La même, de la même traduction, in-12 avec de jolies figures par Marillier et Longueil. Autres éditions. Paris, le avec une Notice historique et des notes méme, 1773, 1780, 1784, 1788, in-24; Paris, Ch. Gosselin, 1824, in-8 sur pap. explicatives. Par M. l'abbé LABOUDERIE. 1802, in-18 avec une figure.

-

On regarde assez généralement l'Imitation latine de l'abbé Valart comme tronquee en beaucoup d'endroits. Sa traduction francaise, calquée sur un texte aussi suspect, ne mérite pas plus de con fiance: elle n'en a pas moins eu une douzaine d'éditions.

De l'Imitation de J.-C., traduction nouvelle (dédiée à la duchesse de Chartres), par l'abbé JAUBERT, de l'Académie de Bordeaux. Paris, Desprez, 1770, in-12.

«Tout ce qui se trouve entre deux crochets, dit ce traducteur dans sa Preface, vient des éditions qui ont été faites sur les originaux français: ce qui prouve que celui qui a traduit en latin l'Imitation de J.-C., s'est quelquefois donné la licence d'abré. ger son auteur. Pour nous, plus scrupuleux à ce sujet, non-seulement nous avons inséré ces mots retranchés, comme donnant plus de clarté aux pensées de l'auteur; nous y avons encore ajouté le vingt-sixième chapitre du premier livre, qu'on ne trouve que dans l'édition qu'a donnée M. l'abbé Lenglet. >>

Ce passage suffit pour faire connaître les principes de ce nouveau traducteur : sa traduction d'ail leurs n'a rien qui la distingue des autres.

Imitation de J.-C., traduction nouv. (par L.-Just. POULLIN DE VIÉVILLE, avocat et censeur royal). Orléans, Couret de Villeneuve, 1779, in-12; Paris, Valleyre, 1779, pet. in-12.

La meilleure édit., sous le rapport typograph., est celle d'Orléans.

-De l'Imitation de J.-C., traduction nouvelle par M. BEAUZEE, de l'Académie (dédiée au duc de Penthièvre). Paris, Barbou, 1788, in-12 fig. Bruxelles, Lemaire, 1793, pet. in-12. Nouvelles éditions. Paris, H. Barbou, 1801, in-12, in-18 et in-24; ou Châlons, Delorme, 1805, in-12.-Autres éditions. Paris, Aug. Delalain, 1811, in-12 avec 5 gravures, 5 fr.; Paris, Saintin, 1822, in-8 fig., 6 fr.

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cavalier vélin, avec une belle gravure, 8 fr.

Cette belle édition forme le premier volume d'une collection intitulée: Bibliothèque religieuse, ou Col· lection des meilleurs livres de piété et de morale, dirigee par M. l'abbé Labouderie; elle devait se composer de 50 vol. L'Imitation est le seul vol. qui ait eté publ. L'opinion du nouvel éditeur, relativement à l'auteur de ce livre, est en faveur de J. Gerson.

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Il y a plusieurs répétitions dans l'Imitation, dit cet auteur dans son Avertissement; et, à l'exception de quelques chapitres, presque tous les objets sont mnélés. Il y a d'ailleurs des vues qui regardent par ticulièrement les religieux qui sont tenus à une obéissance particulière dans leurs cloitres quelques-unes de ces vues ne sont pas nécessaires au commun des fidèles ». C'est ce qui a déterminé Clement de Boissy à donner cet abrégé de l'Imitation et à le ranger par matières. Il avoue s'èire constamment servi de la traduction de Saci.

revue

Nou

- Imitation (l') de J.-C., nouv. édit., et corrigée par M. l'abbé de La bonne. Londres, de l'impr. de A. Paris, HOGUE, docteur et professeur de Sorpour A. Dulau, 1797, pet. in-12. velles éditions. Paris, Lefèvre, 1812, in-12 orné de 8 jolies gravures, 4 fr., et pap. vélin, 8 fr.; Paris, Saintin, 1816, in-24, I fr. 25 c.; ou Avignon, Séguin aîné, 1820, in-32, 2 fr.; et avec le texte, 3 fr.

« L'abbé de La Hogue a pris pour base de son travail la traduction de Saci, à laquelle il a fait

quelques changements, d'après la traduction connue jusqu'à ce jour sous le nom de Gonnelieu. Il n'a point reproduit les pratiques et les prières compo sées par ce jésuite, parce qu'il les a jugées inutiles aux ccclésiastiques à qui il destinait son edit. française de l'Imitation. >>

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