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1. Saidas, assista au concile Saint Jérôme se sert quelquesois général d'Éphèse, en 431. On de ce terme pour marquer les le trouve aussi dans les actes du troupes d'Israël , quoique alors concile de Chalcédoine.

les phalanges macédoniennes ne 2. Cajumas, se trouva au bri- fussent pas encore gandage d'Éphèse, en 449, et Goliath stans clamabat adversus s'y déclara en faveur de Diosco- phalanges Israel. L'hébreu lit : re, patriarche d'Alexandrie. Les rangs ou l'armée rangée

3. Pierre, souscrivit en 518 à d'Israël. ( 1 Reg. 17,8.) la lettre synodale de Jean, pa

PHALEA ou PHALELA, hétriarche de Jérusalem , contre breu, fragment, rupture, morSévère d'Antioche.

ceau, du mot palac, fendre, di4. Jean, souscrivit à la sen- viser, nom d'un des principaux tence que le concile de Jérusa- prêtres qui signèrent l'alliance lem, sous le patriarche Pierre, que Néhémie renouvela avec le prononça contre Anthyme et les Seigneur. ( 2 Esdr, 10, 24.) autres hérétiques. ( Or. chr., PHALEG, hébr., division, du t. 3, p. 747.)

mot pileg, couper, diviser, fils PHAHATH-MOAB, hébr., la d'Héber, naquit l'an du monde fosse du père, du mot pacath, 1757 avant Jésus - Christ 2243 fosse , et de la proposition mo,

avant l'ère vulgaire 2247. L’Édu, et du mot ab, père, nom

criture dit que son père lui . de lieu dans la terre des Moa- donna le nom de Phalcg, parce bites, ou d'un chef ou capi- que de son temps on commença taine des Moabites, en tirant du à partager la terre ; soit que mot de paca, prince, au lieu de Noé ait commencé à partager pacath, fossé. ( 1 Esdr., 2, 6, 8, les terres à ses neveux, quelques', 4 et 1o, 30.)

années avant la construction de PHALAIA, hébr., miracle ou Babel, soit que Phaleg soit venu secret du Seigneur, du mot pa- au monde l'année même de l'enla, chose cachée ou admirable, treprise de Babel, soit qu'lléber, et du mot Jah, Seigneur, lévite, par un esprit prophétique, ait qui était un des principaux donné à son fils le nom de Pha. d'entre ceux qui revinrent de la leg, quelques années avant la captivité, et signèrent l'alliance tour de Babel. Sur ce que disent que Néhémie renouvela avec le les interprètes, que, Phaleg étant Seigneur. ( 2 Esdr. 8, 9 et 10, né l'an 34 de Héber, il est im10.)

possible que Jectan, son frère, PHALANGE, phalanr, terme eût alors treize enfans, comme grec

de la inilice de Macédoine. le rapporte Moïse; on peut réLa phalange était un bataillon pondre que cet auteur sacré les de deux mille ou même de huit a rapportés par anticipation , mille hommes de pied , des quoiqu'ils ne fussent nés qu'asmeilleures troupes de l'armée. sez long-temps après la confu

19.

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sion de Babel; et cela parce de Phalti. (1 Reg. 25, 44. 2 Reg. qu'il était important de les 3, 15. et 6, 23. Dom Calmet, faire connaître, à cause du grand Dict. de la Bible.) pays qu'ils ont occupé. Quoi PHALTI. Il est parlé de Phalti qu'il en soit, Phaleg, âgé de comme d'une ville. (2 Reg. 23, trente ans, engendra Réu, et 26. Hellés de Phalti.) Il est nommourut âgé de deux cent trente- mé encore Hellés Phalonités. neuf ans. (Genès. 10, 25, 26, (1 Par. 11, 27.) Mais on ne connaît etc. 11, 16 et 18. D. Calmet, ni la ville de Phalti, ni celle de Dictionnaire de la Bible.) Phalon. (Dom Calmet, ibid.)

PHALEL, hébr., qui prie ou PHALTIAS, hébr., délivrance qui juge, du mot pillel, sup- du Seigneur, du mot palat, déplier, juger, fils d'Ozi. ( 2 Esdr. livrance, et du mot Jah , Sei3, 25.)

gneur, fils d’Hananias , et père PHALET, hébr., délivrance de Jescias ou de Jesé, de la tribu ou fuite, du mot palat, fils de de Siméon , défit les Amalécites Johaddaï. (1 Par. 2, 47.) sur le mont Séir. (1 Par. 3, 21, et

PHALETH, hébr., jugement, 4,42,43.) On ignore le temps de du mot palal, juger, fils de Jo- cet événement. (D. Calmet, ibid.) nathan. (1 Par. 2, 33.)

PHALTIEL, hébr., délivrance PHALLET, fils d’Azmoth, un de Dieu, du mot palat , délides vaillans hommes de l'armée vrance, et du mot El, Dieu, fils de David, qui le vint joindre à d'Ozan, de la tribu d'Issachar, Siceleg. (1 Par. 12, 3.)

un de ceux qui furent nommés PHALONITES, hébr. , qui pour faire le partage de la terre tombe, du mot naphal, qui est promise. (Num. 34, 26.) de Phaloni. (1 Par. 11, 27.)

PHALU ou PHALLU, hébr., PHALTI, hébr. , délivrance caché, du mot phala, second ou fuite, du mot palat , fils de fils de Ruben, père d’Eliab, chef Rapha, l'un des douze qui allée de la famille des Phalluites. rent considérer la terre promise. (Genès. 46, 9. Num. 26, 5.) (Num. 13, 10.)

PHANAGORIA , siége épiscoPHALTI ou PHALTIEL, fils pal de la province, et sous la de Laïs, épousa Michol après métropole de Zichie. Un de ses que Saul l'eut ôtée à David. évêques, nommé Jean, souscriMais David la tira ensuite de la vit à la relation que le concile puissance de Phalti. Quelques de Constantinople fit à Jean, arinterprètes prétendent que Phal- chevêque de cette ville, au sujet ti ne toucha point Michol; mais des patriarches Euphemius et l'Écriture assurant qu'elle n'eut Macedonius, en 519. (Or. chr., point d'enfans de David , il est t. 1, p. 1325.) au moins vraisemblable que PHANATIQUES, hérétiques ceux que la même Écriture lui visionnaires et extravagans, qui attribue ailleurs sont aussi ceux se disaient éclairés et inspirés

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du ciel. Il y a eu des fanatiques dans tous les siècles depuis la naissance de la religion chrétienne, à commencer par Simon le magicien.

PHANEA ou PHANÉE, hébr., fleuri, du mot parak, père de Josaphat, de la tribu d'Issachar. (3 Reg. 4, 17.)

PHANEDA, hébr., séparation, du mot parad, un des chefs des Nathinéens, et des serviteurs de Salomon. (1 Esdr. 2, 55.) PHANTASIASTES ou PHANTASTIQUES, nom que l'on donna aux disciples de Julien d'Halicarnasse, parce qu'ils prétendaient que le corps de JésusChrist, étant incorruptible, avait paru souffrir lors de sa passion, mais qu'il n'avait souffert qu'en apparence.

PHANUEL, hébr., visage ou vision de Dieu, ou qui voit Dieu, du mot pana, voir, et du mot El, Dieu, fils de Hur, de la tribu de Juda. (1 Par. 4, 4.) PHANUEL, fils de Sesac. (1 Par. 8, 25.)

PHANUEL, de la tribu d'Aser, père d'Anne la prophétesse. (Luc. 2, 36, 37, 38.)

PHANCEL, ville au-delà du Jourdain, bâtie à l'endroit où Jacob lutta contre un ange, et qui fut donnée à la tribu de Gad. Gédéon renversa la tour de Phanuel, et fit mourir les habitans de cette ville, qui lui avaient refusé quelque nourriture pour lui et ses gens. Jéroboam, fils de Nabat, rétablit cette ville; et Josephe dit qu'il y bâtit un palais. (Genès. 32,

30. Judic. 8, 17. 3 Reg. 12, 25. Dom Calmet, Dict. de la Bible.)

PHARA, hébr., qui croit, du mot para, serviteur de Gédéon, qui alla avec lui reconnaître le camp des Madianites. (Judic. 7, 10, 12.)

PHARA, ville de la tribu d'Éphraïm. (1 Mach. 9, 50.) Le texte grec l'appelle Pharaton, et elle est connue sous ce nom. (Judic. 12, 15.)

PHARAI, hébr., ouverture, du mot pahar, ouvrir, d'Arbi, un des braves de l'armée de David. Il est nommé Naharaï, fils d'Arbaï. (1 Par. 11,37.)

PHARAM, hébr., le taureau ou le fruit de la mère, du mot par, taureau, ou du mot para, fructifier; et du mot am, mère, roi de Jérimoth, étant venu au secours d'Adonibesech, roi de Jérusalem, fut vaincu par Josué, qui le tua, et le fit pendre après sa mort. (Josué, 10, 3, 24, 25, 26.)

PHARAN, hébr., beauté, gloire, ornement, du mot péer, désert de l'Arabie Pétrée, au midi de la terre promise, au nord et à l'orient du golfe Élanitique. Codorlahomor et ses alliés ravagèrent le pays de la Pentapole jusqu'aux campagnes de Pharan. Agar, chassée de la maison d'Abraham, se retira dans ce désert avec son fils. Les Israelites y vinrent après être décampés de Sinaï. C'est de là que Moïse envoya considérer la terre promise. David s'y retira aussi étant persécuté par Saul. Adad, fils du roi d'Iduinée,

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fuyant en Egypte, passa aussi est sous l'invocation de sainte par ce désert, dont toutes les de Catherine, dont on croit y posineures sont creusées dans le séder les reliques. L'église déroc. (Genes., 14, 6, 21, 21. diée à la transfiguration en est Num., 10, 12, 1 Reg., 25,1, magnifique. Elle est couverte de 3 Reg., 11, 18.)

plomb, et soutenue par deux PHARAN, ville épiscopale de rangs de colonnes de marbre. Il la troisièine Palestine, sous la y a environ ciuquante religieux, inétropole de Pétra , au patriar- et cent cinquante y comprenchat de Jérusalem. La ville de nant les frères laïcs et ceux qui Pharan ayant été ruinée, le sié- vont à la quête ; ils y mènent ge épiscopal fut transféré dans une vie très-austère. L'abbé de un monastère situé au mont Si- ce monastère est un archievêque naj. De là vient que l'on trouve du rite grec. Ce prélat entre dans des évêques sous le titre de Pha- le monastère

par

la porte, lorsran ou du mont Sinaï. Nous qu'il est installé. Tous les péledonnerons ci-après la succession rins n'y entrent que par une lede ceux qui nous sont connus. nètre, dans laquelle ils sont

La montagne de Sinaï, que guidés par les frères laïcs qui y les Arabes appellent Gibel-Mou- font la garde. Il y a quatre milsa, parce que Dieu y donna la les pour monter du monastère loi aux Israélites par le ministère au sommet de la montagne où de Moïse, ou seulement Elior,

Dieu donna les deux tables de qui veut dire la montagne par

la loi à Moïse. On a bâti sur ce excellence, est située dans une sommet une chapelle assez proespèce de péninsule, formée par pre, et il y en a une autre sous

, deux bras de la mer Rouge, à l'invocation d'Élie. Cette mondeux cent soixanté milles ou tagne est en grande vénération soixante - dix lieues communes parmi les musulmans; et les de France , au sud-est du Caire, Arabes des environs protégent d'où on met ordinairement dis les chrétiens qui y vont en pélejours pour y arriver. Il faut tra- rinage, moyennant une petite verser pour cela le désert de Sin rétribution. ou Sivaï, qui est fort élevé, et Evéques de Pharan ou du mont qu'il faut monter par un

chemin

Sinaï. très-rude. On arrive enfin dans une plaine , à l'extrémité de la- 1. Netra ou Neteras, moine du quelle s'élèvent les deux mon- mont Sinaï, devint évêque de tagnes de Sinaï et d'Oreb. On a Pharan. Il est fait mention de ce båti à l'extrémité de la première prélat dans le livre qui a pour la chapelle de Sainte-Catherine.Il titre, Verba seniorum ou apoy a un monastère au mont Sinaï, phthegmata Patrum apud Cotel, habité

par
des moines
grecs, et

tom. 1, monum. eccl. græc. p. båti en forme de forteresse. Il 479.

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2. Macaire, siégeait vers l'an 451 et en 454, sous l'empereur Marcien.

3. Photius, gouvernait l'église de Pharan ou du mont Sinaï, sous l'empereur Justinien, vers le milieu du sixième siècle. 4. Théodore, coriphée des monothélites, condamné dans le concile de Latran, en 649, et dans le sixième concile général, en 680.

5. Siméon. (Asseman tom. 2, Bibl. or. p. 511.)

6. Jovius, mort en odeur de sainteté en 1033. L'église de Béthune en fait la fête le 26 juillet. (Bolland. ad diem 26 julii, t. 6, p. 340.)

7. Eugène, siégeait en 1599 et en 1579.

8. Joasaph, mort dans un âge fort avancé, vers l'an 1661, eut

pour successeur :

9. Nectaire, qui ayant été élu en même temps patriarche de Jérusalem, ne fut point mis en possession du siége du mont Sinaï, mais de celui de Jérusalem.

10. Antoine, nommé à la place de Nectaire, siégeait en 1665. 11. Joannicius, souscrivit à la réponse de Nectaire, patriarche de Jérusalem, au ministre Claude, en 1672. (Renaudot, Perpét. de la foi, t. 4, p. 128.)

12. Côme, qui devint patriarche de Constantinople après Cyrille v, abdiqua ensuite le patriarchat, et retourna au mont Sinai. Il occupait ce siége avant

l'an 1720.

13. Joannícius 11. Ces trois der

niers prélats sont qualifiés archevêques du mont Sinaï. ( Oriens chr. t. 3, p. 751.)

PHARAON, hébr., qui dissipe ou qui dépouille, du mot parah, nom commun des rois d'Égypte. Les plus connus dans l'Écriture sont, celui sous lequel Abraham descendit en Égypte (Genèse, 12, 10, 15, 16, etc.); celui sous lequel Joseph fut élevé au gouvernement d'Égypte; celui qui persécuta Israël, et des mains duquel Dieu délivra ce peuple; celui qui donna retraite à Adad, fils du roi d'Idumée (3 Reg. 11, 18); celui qui donna sa fille à Salomon (3 Reg. 3, 1); celui qui reçut dans son royaume Jéroboam, sujet rebelle de Salomon, et assiégea Jérusalem du temps de Roboam (3 Reg. 11, 40. 3 Reg. 14, 25, et 2. Paralipom. 12, 2, 5, etc.); celui auquel Ézéchias s'allia pour combattre les Assyriens; celui qui emmena Joachaz captif en Egypte; et celui qu'Ézéchiel menace de la ruine de son royaume. Il y a apparence qu'outre le nom de Pharaon, commun aux rois d'Égypte, ils en avaient un autre qui les distinguait, comme nous le voyons de Pharaon Neca. On n'a rien de certain sur leurs commencemens et leurs successions, ce qui empêche d'en donner la chronique. On peut voir celle d'Eusèbe par Scaliger, celle de Georges Syncelle, et l'ouvrage du chevalier Marsham intitulé: Canon chronicus égyptiacus, etc. ( Genès. 41, et Exod, 1, etc. 4, Reg. 18,

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