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Iné en 1722, m. à Rome en 1786. Ses princip. ouvr. sont : un Recueil de Poésies, Rome, 1771; Eloge de l'abbé Métastase, Rome, 1783; Lettres et Poésies posthumes.

pays de Diemen, nouvelle Hollande. It découvrit la nouvelle Zélande, aujourd'hui possédée par les Anglais, et l'on peut dire, en général, que son voyage répandit beaucoup de jour sur la géo

lointaines.

TASSE (Omodeo Tasso, le), gentilh. de Bergame, originaire de Cornello, flor. vers 1290. On lui doit l'invention ou plutôt le renouvellement des postes, puisque les anciens avaient des courriers réguliers. L'Italic, l'Allemagne et l'Es pagne, récompensèrent ce bienfait public, en donnant à plusieurs de sa famille la direction générale des postes.

TASSE (Bernardo, le). On a de luż des ouvr. poétiques le plus connu et la plus recherché est l'Amadis, poëme en 100 chants, dont la prem, édit. faite Venise par Giolito en 1560, in-4o, est très-estimée et peu commune; Il Floridante, 1560, in-12. Les Italiens font aussi beaucoup de cas du recueil de ses Lettres, Venise, 1574, in-8°. L'édit. lə plus complète est celle de Padoue, 1733, 3 vol. in-8°: on y a joint sa Vie par Leghezzi. Il m. à Rome en 1575.

TASCHER DE LA PAGERIE (José-graphie et la navigation de ces contrées phine), née à la Martinique en 1763, vint en France, se maria au vicomte de Beauharnais, qui fut décapité à Paris en 1794 (Voyez ce nom); elle épousa en seconde noce le général Buonaparte en 1798, qui, devenu empereur des Français, la fit sacrer impératrice le 2 décembre 1804, et reine d'Italie, le 26 mai 1805: il divorca avec elle, d'après sa politique, pour épouser Marie-Louise, archiduchesse d'Autriche; mais lui conserva le titre d'impératrice Joséphine, avec un revenu considérable. Elle est morte dans son château de la Malmaison, le 29 mai 1814, regretée de tous ceux qui l'ont ronnuc; ayant le caractère le plus aimable, toutes les personnes qui l'ont fréquentée dans l'adversité et dans les grandeurs, rendent justice à la bonté de son cœur. On a remarqué que la tyrannie de Buonaparte a été moins dangereuse sous son règne, néanmoins elle n'a pu réussir, malgé ses larmes, à empêcher l'assassinat du duc d'Enghien. Elle a eu de son premier mari, Eugène Beauharnais qui a été vice-roi d'Italie, et Hortense-Eugénie, épouse de Louis Buonaparte, nommé, par son frère, roi de Hollande. Joséphine avait l'estime de tous les souverains; l'empereur de Russie, le roi de Prusse, l'empereur d'Allemagne, etc. ont été lui rendre plusieurs visites lors de leur entrée à Paris, le 30 mars 1814. Ses restes sont déposés dans l'église de Ruelle, paroisse de la Malmaison. On exécute à Paris un monument en marbre qui sera érigé sur sa sépulture.

II. TASSE (Torquato Tasso, le), poète italien, fils du précéd., né à Sorrento, ville du roy. de Naples, en 1544 Il fit ses études à Padoue, et il se distin gua par ses talens pour la poésie. Il suivit le nonce en France, du tems de Char les IX, et mérita l'estime et la protec tion de ce monarque. Il retourna Ferrare, et y publia son fameux poëme de la Jérusalem délivrée, qu'il avait achevé en France. Il composa d'autres pièces ingénieuses, et introduisit le pres mier les bergers sur le théâtre, dans son Aminte, qui a été le modèle des coméd, TASKER (Guill.), théolog. et poète ferens avec les académiciens della Crusca, pastorales. Le Tasse eut de grands difanglais, né au Devonshire, m. en 1800, curé d'Iddesleigh. Ses princip. ouvrages qui avaient censuré sa Jérusalem délisont une Traduction en vers anglais fut mis en prison. Il pensa alors perdre rée. Il se fit des affaires à Ferrare, et des Odes de Pindare et d'Horace, 3 vol. l'esprit par l'amour extravagant qu'il in-8°; une Ode au génie guerrier de la Grande-Bretagne; Lettre sur la phy-d'Alfonse, duc de Ferrare. Le reste de avait conçu pour Eléonore d'Est, sœur siognomie.

TASMAN (Abel), partit en 1642 de 'Isle de France, alors en la possession des Hollandais, et nommée Isle Maurice, expédié par le général Van Diemen. Il dirigea d'abord sa course au sud, jusqu'à la hauteur des îles Saint-Paul et Amsterdam; de là, gouvernant au sudest, il ût le tour de la pointe mer did nale de cette partie du globe qui porte `sur les cartes les noms de Carpentaria,

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sa vie fut une suite continuelle d'infortunes. Il s'arrêta quelque tems à Pavie, alla ensuite à Naples, et revint à Ferrare, où il fut mis en prison. La pauvreté, joint à ses autres malheurs, ne le quitta que lorsqu'il fut appelé à Rome par le cardinal Aldobrandin, neveu du pape Clément VIII, pour y recevoir la conronne poétique; on s'empressa de réparer ses malheurs, mais son esprit dérange le rendait insensible à son changement de

de J. C., in-fol.; La Vie et la Mort d'un Saint, etc.

TAYLOR (Jean), méd.-oculiste du 18 s., anglais de naissance. Il fut oculiste de presque toutes les têtes couronnées. Ses princip, ouvr. sont : Le Mécanisme de l'oeil, etc., la prem. édit. est en angl., 1727, iu-8°; Traité universel de l'art de conserver la vue etc., in-fol. ; Traité sur les Maladies de l'humeur eristalline, Londres, 1736, in-8°.

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TCHERNISCHEFF, impost. russe déserteur du régiment d'Orloff, parut en 1770 à Zapeuka dans la Crimée, et se fit passer pour l'emp. Pierre III. Les popes oa prêtres russes, mécontens de ce que Catherine II ne leur avait pas rendu leurs biens, se préparaient à le couronner publiquement, lorsqu'un colonel russe s'empara du nouvel emp. ét lui fit trancher la tête.

TCHIRNHAUSEN (Ehrenfreid Waller) seigneur de Killingswald, né en 1651, et m. à 57 ans, après avoir voyagé dans toute l'Europe, vint à Paris, où il fut élu membre de l'académie des sciences. Il est l'auteur d'un miroir ardent de trois pieds de diamètre, et pesant 160 livres, et du perfectionnement de la manufacture de porcelaine établie en Saxe.

TEBALDINI ( Nicolas ), imprimeur ital., renommé à Bologne vers 1630, a publié une Description de cette ville.

TEGRIMI (Nicolas), né à Lucques, m. vers 1527, fut chargé par la républ. de plus. missions importantes. Il a écrit la Vie de Castruccio Antelminelli, fameux guerrier du 14° siècle, et un Discours sur l'obéissance due à Jules 11.

TEINTURIER (Jean), natif de Nivelles, vivait au 15's., prem. chapelain et chantre de Ferdinand, roi de Naples, fonda à Naples, avec Gafurio et Garnerio, cette cél. école de musique, qui fut si utile aux progrès de l'art en Italie. Il composa entre autres ouvrages Tractatus musices; Explanatio manis ; De tonorum naturá ac proprietate; De notis ac pausis; De regulis, va lore, imperfectione et alternatione notarum; De arte contrapuncti ; Terminorum musica deffinitorium. Ce dern. impr. à Naples en 1474.

son

TEISSIER (Antoine), protestant, né à Montpellier en 1632, m. à Berlin en 1715, se retira en Prusse après la révocation de l'édit de Nantes. L'élechistoriogr. Ses princ. ouv. sont: Les teur de Brandebourg le nomma Eloges des hommes savans, tirés de l'Histoire du présid. de Thou. L'édition la plus ample est celle de Leyde, 1715, 4 vol. in-12. Catalogus Auctorum qui librorum catologos, indices, bibliothecas, virorum litteratorum elogia, vitam aut orationes funebres scriptis consignarunt, Genève, 1685, in-8°. Il a traduit: Abrégé de l'Histoire des quatre monarchies du monde, de Sleidan, 1700; Lettres choisies de Calvin, trad. en fr., 1702, in-8°, etc.

TEKELI (Emmeric, comte de), en 1658, était fils d'Etienne Tekeli, puissant seigneur hongrois, qui, en 1671. fut mis à m. dans la conspiration des comtes de Serin et de Frangipani. Emmeric Tekeli passa en Transylvanie avec quelques autres chefs de mécontens de Hongrie. Son esprit et son courage le rendirent si agréable au prince Abaffi, qu'il devint en peu de tems son premier ministre, et général des troupes qu'il envoya au secours des mécontens, qui le reconnurent tous pour généralissime de l'armée. Tekeli fit la guerre contre l'emp. avec divers succès. Il épousa la veuve du prince Ragotzki, fille du comte de Serin, cn 1682, et se soutint longtems en Hongrie par le secours des Turcs, qui le nommèrent prince de Transylvanie en 1690, après la mort

connaître. Il fut contraint de se retirer à Constant., où il vécut comme particulier. Il m. catholique rom. " près de Nicomédie, en 1705.

TEICHMEYER (Herman-Frédéric ), med. du 18 s., et prof. à l'univ. de Gênes. On a de lui: Elementa philo-d'Abaffi; mais il ne put s'y faire resophiæ naturalis experimentalis, etc. Jenæ, 1717, in-4°; Elementa anthropologia, sive theoria corporis humani, etc, ibid, 1719, in-4°; Institutiones medicine legalis et forensis, etc., ibid, 1723, in-4"; Vindicia quorumdam inventorum anatomicorum, Lenæ, 1727, in-4°

TÉLAMON, (Myth.), fils d'Eaque, épousa Péribée, dont il eut le fameux Ajax. Il fut l'un des Argonautes qui monta le premier à l'assaut, lorsque

Hercule prit la ville de Troie sous le règne de Laomedon; et il eut pour récompense Hésione, qui fut mère de Teucer.

TÉLÉGONE (Myth.), fils d'Ulysse et de Circé, ayant obtenu de Circé la permission d'aller voir son père, fut reçu comme ennemi par Ulysse, ce qui donna lien à un combat où Ulysse fut tué par son propre fils, qui ne connut son crime qu'après avoir épousé Pénélope sa belle-mère, sans la connaître aussi.

TÉLÉMAQUE (Myth.), fils d'Ulysse et de Pénélope. Dès qu'il eut atteint l'âge de 15 ans, il alla courir les mers, accompagné de Minerve, sous la figure de Mentor son gouverneur, pour chercher son père. Pendant ce voyage, il essuya beaucoup de dangers, et retrouva enfin Ulysse lorsqu'il arriva dans l'île d'Itaque.

THÉLÉPHANE, music. de Samos, m. à Mégare, où Cléopâtre, soeur de Philippe, roi de Macédoine, lui fit élever un superbe tombeau. L'anthologie grecque nous a conservé son épitaphe.

TÉLÈPHE (Myth.), fils d'Hercule et d'Augé, prit le parti des Troyens contre les Grecs; mais Achille l'ayant blessé, il fit alliance avec ce héros, et fut guéri par les remèdes de Chiron.

TÉLÉSILLE, femme illustre d'Argos dans le Peloponèse, se signala, l'an 557 avant J. C., envers sa patric. La ville d'Argos étant assiégée par Cléomène, roi de Sparte, cette héroïne fit armer toutes les femmes à la place des hommes, et les posta sur les remparts pour résister aux ennemis. Les Spartiates, persuadés qu'il leur serait également honteux de les vaincre ou d'en être vaincus, levèrent le siége sur-le-champ. On a des fragmens de ses poésies dans le Rec. intit. Carmina novem poetarum fæminarum. Hamb., 1734, in-40.

TÉLIGNY (Charles de), gendre de l'amiral Coligni, périt comme lui dans la funeste journée de S. Barthélemi. Henri IV le chérissait comme son frère; il était la gloire et l'espérance des réformés. Charles IX l'accablait de perfides caresses.

TELL (Guillaume), l'un des princ. auteurs de la révolution des Suisses, en 1307. Gesler, gouv. de ce pays, ayant ordonné à Tell d'abattre d'un coup de flèche une pomme de dessus la tête de son fils, sous peine, en cas de refus, de voir périr son enfant et de périr lui-même sur l'heure, Tell eut l'adresse

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TELLER (W. A. ), conseill. supérieur de consist., m. à Berlin en 1804, à 70 ans, est connu par des Sermons et par des écrits, la plupart theol. parmi lesquels son Dictionnaire occupe le premier rang.

TELLES (Gabriel), de Madrid, mort vers 1650, relig. de Ste.-Marie, a donné une product. dramat. intituléc le Festin de Pierre. Molière l'arrangea ponr la scène française.

TELLEZ (Emmanuel-Gonzalez ), prof. de droit à Salamanque, flor. au milieu du 17 s. On a de lui, un Commentaire sur les Décrétales, 4 vol. in-fol., dont l'édit. la plus estimée est de 1693.

TELLIER (N. le), méd. bordelais, viv. dans le 17 s., et a écrit: Quæstio medica de ægri naturá, Bordeaux, 1635, in-4°.

TELLIER (Michel le), chancelier de France, et min. d'état, fils d'un conseill. à la cour des aides, naq. à Paris en 1603. Le card. Mazarin le proposa à Louis XIII pour remplir la place de secrét. d'état. Les divisions qui déchiraient la France après la mort de Louis XIII lui donnèrent lieu de signaler son zèle; ce fut à lui que la reine régente et le cardinal Mazarin donnèrent leur principale confiance, pendant les brouilleries dont la France fut agitée depuis ce traité. Après la mort de Mazarin, il continua d'exercer la charge de secrét. d'état jusqu'en 1666, qu'il la remit à son fils aîné. En 1677, il fut nommé chancel. et garde des Sceaux. Son grand âge ne l'empêcha pas de remplir dignement cette place importante. 11 m. en 1685, peu de jours après avoir signé la révocat. de l'édit de Nantes.

TELLIER (Franç.-Michel le ), marq de Louvois, min. et secrét. d'état, fils du précéd., né à Paris en 1641; min. de la guerre en 1664, surintend. gén. des postes en 1668, chanç. des ordres du roi, gr.-vicaire des ordres de St.-Lazare et de Mont-Carmel. Ce fut à la sollicitation de

Tellier que Louis XIV établit l'hôtel royal des Invalides. Il fut pourvu, en 1683, de la charge de surintend. des bâtimens, arts et manufact. de France. Il m. à Versailles en 1691. Courtilz a publié, sous son nom, un Testament politique, 1695, in-12, et dans le Recueil de testamens politiques, 4 vol. in-12. Après sa m. il parut une espèce de drame satirique contre lui, intit. Le marquis de Louvois sur la sellette, Cologne, 1695, in-12.Tellier (Charles-Maurice le), archev. de Reims, command. de l'ordre du St.-Es. prit, conseiller d'état ordinaire, etc., son frère, né à Paris en 1642, où il mourut en 1710. Il laissa aux chan. réguliers de l'abbaye de Ste.-Geneviève de Paris sa biblioth. composée de 16,000 vol.

TELLIER (Michel), jés., né auprès de Vire, en Normandie, en 1643, prof. les humanités et la philos. Il devint confesseur de Louis XIV, après la mort du P. de La Chaise en 1709, et fut acad. honoraire de l'acad. des inscriptions et b.-lett. Il fatigua Louis XIV jusque dans ses derniers momens pour lui faire donner des édits en faveur de la bulle Unigenitus. Après la m. de Louis XIV, le P. Tellier fut exilé à Amiens, puis à la Flèche, où il m, en 1719. Il a laissé : Une édition de Quinte-Curce, à l'usage dn dauphin 1678, in-4°; Défense des nouveaux chrétiens et des Missionnaires de la Chine, du Japon et des Indes, in-12; Observations sur la nouvelle défense de la version française du nouveau Testament, Mons, Rouen, 1684, in-8°; Plusieurs Ecrits polémiques.

TELLIER (N. le ), né à ChâteauThierri, où il m. en 1732, est auteur de pièces de théâtre le Festin de Pierre, opéra; les Pelerines de Cythère; Arlequin sultane favorite, et la Descente de Mezzetin aux Enfers.

TELLIER (Adrien le), av. du roi à Melun, fut député par ce bailliage aux état-gén, en 1789. Partisan de la révol., il fut appelé à la convention. Envoyé, en 1795, à Chartres pour y favoriser la libre circulation des grains, sa présence et la disette qu'on ressentait excitèrent contre lui une violente sédition ; le peuple en fureur le força de signer un arrêté qui taxait le pain à 3, sous la livre, et à le proclamer sur la place publique, monté sur un âne. Le Tellier, de retour à son auberge, se brûla la cervelle.

TELLIER D'ORVILLIERS (N. le), lieut.-gén. 'd'épée à Vernon, a fait une suite au Virgile travesti de Scarron, et a mis en vers le Roman comique du même

auteur.

TELLIER DE LOUVOIS (Camille le); abbé, garde de la bibl. du roi et intend. du cabinet des médailles, de l'acad. franç et de celle des inscript. et b.-lett., né à Paris en 1675, et mourut en 1718, voyagea et chercha dans toutes les villes où il passait tous les livres qui manquaient à la biblioth. du roi ; il ramassa plus de 3000 vol. ; conquête littéraire importante.

TELLIUS, célèbre philos. grec, né à Elis. Après sa m. on lui éleva une statue dans le temple d'Apollon à Delphes.

est

TILLOT ou TILLIOT (N. du), gentilh. dijonnais qui viv. dans le 18e.s. aut. des Mémoires pour servir à l'histoire des fous, Lausanne, in-4°.

TELO-MARTIUS, astron. et navig. marseillais, viv. vers l'an 49 av. J.-C., a fondé la ville de Toulon, et lui a donné son nom (en latin, Telo Martius).

TÉMANZA (Thomas), cél. archit. de Venise, memb. des acad. royales de Paris, de Toulouse, de Bologne, de Vicence et de Padoue, né en 1705, mort en 1789, a laissé Dissertation sur le ter ritoire de Saint-Hilaire dans le diocèsed'Oliuolo, Venise, 1771, in-fol, fig.; Vie de Jacques Sansovin, Venise, 1752; Vie de Vincent Scamozzi de Vicence, Venise, 1770; Vies des plus célèbres architectes et sculpteurs vénitiens du 16e siècle, Venise, 1777, 2 vol. in-4°. TEMPIER(Etienne), év. de Paris, dans le 13e s. On a de lui: Indiculus erqui à nonnullis magistris Lutetiæ publicè privatimque docebantur

rorum,

anno 1277.

TEMPLE (Guill.), né à Londres en 1628, et petit-fils d'un secrét. du comte d'Essex, voyagea en France, en Hollande et en Allemagne. De retour dans sa patrie, il parut à la cour d'Angleterre avee distinction. On l'envoya en qualité d'ambassadeur auprès des ét.-génér. des Provinces - Unies; en 1668, aux conférences d'Aix-la-Chapelle, et à celles de Nimègue en 1678. Deux ans après, il renonça aux affaires publiques; il se retira dans une terre de Sussex, et m. en 1698. On a de lui des Mémoires depuis 1672 jusqu'en 1692, 1692, in-12; Remarques sur l'état des Provinces - Unies, 1697 in-12; Introduction à l'Histoire d'Angleterre, 1695, in-12; des Lettres curieuses qu'il écrivit pendant ses dernières ambassades, trad. en francais, 1700, 3 vol. in-12; des OEuvres mêlées, 1693, in-12; un rec. de ses differ. ouvrages, Londres, 1740, 3 vol. in-fol.

TEMPLE (John), écuyer, fils dus

précéd. Le roi Guillaume le nomma secrétaire du départ. de la guerre; il n'en eut pas rempli les fonctions l'espace de huit jours, qu'il alla se noyer près de London-Bridge, en 1689. Avant de se précipiter, il congédia le batelier en lui remettant un billet cacheté, ainsi concu : «La folie d'entreprendre ce que je n'étais en état d'exécuter, m'a fait porter au roi et au royaume un préjudice irreparable. Je leur souhaite toute sorte de bonheur et des serviteurs capables de les bien servir John Temple. ».

pas

TEMPLEMAN (Pierre D. M.), médecin, corresp. de l'acad. des sciences de Paris et de la société économiq. de Berne, né en 1711 à Dorchester, étudia à Leyde sous le cél. Boerhaave, et s'établit à Londres en 1739, où il m. en 1769. En 1753, il publia un extrait des mémoires relatifs à la méd., insérés dans le rec. de l'acad. des sciences de Paris, dont il devait donner 12 vol.; Il n'a paru que les deux premiers tomes. Sa Traduction des Voyages de Norden parut en 1757, ainsi que les Consultations de méd. du doct. Woodward, in-8°, dont il fut l'édit.

TEMPLEMAN (Thomas), maître d'école angl., dans le 17e siècle, a publié des Tables sur l'étendue et la population des div. pays de la terre.

TEMPLERY (Joseph DE LEVEN DE) auditeur des comptes, né à Aix, où il m. en 1706, est aut. de Nouvelles Remarques sur la langue française, Paris, 2698, in-12; ibid. 1705, sous ce titre : le Génie, la Politesse, l'Esprit et la Délicatesse de la Langue française, in-12; des Entretiens sur la langue française, Paris, 1797, in-12. Il a retouché l'ouv. intit. Sentimens sur les Historiens de Provence, Aix 1682, in-12.

TENA (Louis), de Cadix, doct. et chan, d'Alcala, puis év. de Tortose, m. en 1622; a écrit un Commentaire sur l'Epître aux Hébreux; Isagoge in sacram Scripturam, in-fol.

TENCALLA (Carpo foro), peintre, né à Bissone, dans la Valteline, en 1623, m. en 1685, excellait dans les peintures à fresque. On voit de ses ouv. à Passaw, à Prague et à Vienne. Il a écrit des Lettres sur la Peinture, en plus. vol., Rome, 1759, et une à Jacq. Bottani en 1665.

cent XIII, il fut chargé des affaires de France à Rome. Devenu archev, d'Embrun en 1724, il y tint, en 1727, le fameux concile contre Soanen, évêque de Senez, et fut fait card. en 1739, sur la' nomination du roi Jacques; il devint archev. de Lyon en 1740, et minist. d'état, deux ans après. Il m. dans son diocèse en 1758. Il a laissé des Mandemens et des Instructions pastorales.

TENCIN (Claudine - Alexandrine GUÉRIN de), sœur du précéd., n'est pas moins connue que lui par son esprit, ses intrigues et ses aventures. Elle prit l'habit religieux dans le monastère de Montfleury, près de Grenoble. Dégoûtée du cloître, elle rentra bientôt dans le' monde, et vint à Paris. Les agrémens de sa figure et de son esprit lui firent des amis accrédités. La maison de madame de Tencin devint le rendez-vous des beauxesprits. Sa société fut troublée de tems en tems par quelques aventures assez tristes. Elle fut impliquée dans celle de la mort de La Fresnaye, conseiller au gr. conseil, qui se tua chez elle, fut con duite au Châtelet, ensuite à la Bastille ; déchargée de l'accusation intentée contre elle, elle m. à Paris en 1749, regrettée par plus. gens de lettres, qu'elle appelait ses bêtes. Elle a composé le Siége de Calais, in-12; Mémoires de Comminges, in-12; les Malheurs de l'Amour, 2 v. in-12; les Anecdotes d'Edouard II, 1776, in-12; ouv. posthume. On a recueilli toutes ses oeuvres en 1786, à Paris, 7 vol. petit in-12, précédées d'une Notice sur sa vie et ses écrits.

TENDE (Gaspard de), petit-fils de Claude de Savoie, comte de Tende et gouv. de Provence. Il fit deux voyages en Pologne, et m. à Paris, en 1697, à 79 ans. On a de lui: un Traité de la Traduction, sous le nom de l'Estang, in-8°; Relation historique de Pologne, etc., sous le nom de Hauteville, in-12. Ces deux ouv. sont estimés.

TENÈS ou TENNES (Myth.), fils de Cygnus. Accusé d'inceste par sa bellemère, il fut exposé dans un coffre sur la mer avec sa sœur Hemithée, qui ne voulut jamais l'abandonner. Le coffre aborda dans l'île de Leucophrys, qui de Tenès prit le nom de Ténédos. Tenès y régna, et y établit des lois très sévères, sur-tout sur les adultères. Tenès fut tué par. Achille avec son père Cygnus, pendant la guerre de Troie; et après sa m. il fut honoré comme un dieu dans l'île de Ténédos.

TENCIN (Pierre GUÉRIN de), cél. card., né à Grenoble en 1679. Envoyé à Paris, fut prieur de Sorbonne, doct. et gr.-vic. de Sens. Il accompagna en 1721 le card. de Bissy à Rome, en qualité de TENIERS, dit le Vieux (David), conclaviste; et après l'élection d'Inno-peintre, élève de Rubens, né à Anvers en

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