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sous le titre de Chronicon mag-
num belgicum, in-fol. (L'abbé
Lenglet, Méthode pour étudier
l'histoire, ou Catalogue qui est
à la suite du troisième et du
quatrième siècle, édit. in-4°.)
PISTRES ou PISTES, lieu
près du Pont-de-l'Arche en Nor-
mandie, au diocèse de Rouen.
Il s'y est tenu plusieurs conciles,
concil. Pisten ou ad Pistas.
Le premier, l'an 861 ou 862,
sur les maux de l'Église et de
l'État. On y publia un des capi-
tulaires de Charles-le-Chauve
contre les pillages. Rothade de
Soissons y appela au pape de
l'excommunication qu'Hinc-
mar, archevêque de Reims,
avait prononcée contre lui, t. 8,
concil., pag. 755. (Bessin, in
concil. normann.)

Le second, l'an 864, sur le même sujet (Ibid.)

Le troisième, l'an 868. On y mit Hincmar, évêque de Laon, en possession des biens de son église, dont il avait été dépouillé par le roi Charles. (Le père Mansi, t. I, col. 1001.)

PITANCERIE, bénéfice ou office claustral. Celui qui en était chargé, s'appelait pitancier, et distribuait aux moines la pitance ou portion monacale.

PITANE, ville épiscopale de la province d'Asie, au diocèse d'Asie, sous la métropole d'Ephèse, située dans l'Eolide, près du fleuve Caïque. Elle a eu les évêques suivans:

1. Hespérius, assista au concile de Chalcédoine.

2. Apollo, souscrit au décret

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synodal de Gennade, patriarche de Constantinople, contre les simoniaques.

3. Épiphane, assista au concile de C. P. sous Mennas.

4. Pardus, au septième concile général. ( Or. chr., tom. 1, pag. 705.)

PITAVAL (Gayot de). On a de lui, 1°. Bibliothèque des gens de cour, ou Mélanges curieux des bons mots d'Henri iv, de Louis xiv, etc., in-12, 5 vol. Les petites pièces de poésies que l'auteur a répandues dans cet ouvrage, présentent des réflexions morales courtes et instructives. Il avait donné quelques années auparavant un essai de cet ouvrage, sous le titre d'Heures perdues du chevalier de Riordi. Il l'a refondu dans le premier volume de sa Bibliothèque des gens de cour. 2°. Saillies d'esprit, ou Choix curieux de Traits utiles et agréables pour la conversation, mêlés d'histoires singulières, d'anecdotes intéressantes, de réflexions critiques et morales, de jugemens sur plusieurs poëtes modernes, et de l'élite de leurs poésies, 2 vol. in-12. 3°. Esprit des conversations agréables, ou Nouveaux mélanges de Pensées choisies en vers et en prose, etc. in-12, 3 vol., à Paris, chez la veuve de l'Aulne, Théodore le Gras, et Guillaume Cavelier, 1731. 4°. Causes célèbres et intéressantes, avec les jugemens qui les ont décidées, plusieurs volumes in-12. (Journal des Savans 1722, 1726, 1731 et 1734.)

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PITHOM ou PYTHOM, ville d'Egypte. (Voyez PHITOм.) PITHOU (Pierre), célèbre jurisconsulte, né à Troyesen Champagne, le 1er novembre 1539, étudia sous Turnèbe et sous Cujas. Il donna d'abord dans les erreurs des calvinistes, et rentra peu de temps après dans le sein de l'Église. Il fut fait procureur général dans la chambre de justice de Guyenne, en 1581, et mourut à Nogent-sur-Seine le 1er novembre 1596. On a de lui, 1o. un Traité des libertés de l'Église gallicane, quia servi de fondement à tout ce que les autres en ont écrit depuis. 2°. Des notes sur le chap. 26 de saint Matthieu, sur l'ancien Code des canons de l'Eglise romaine, sur les livres d'Arnobe contre les gentils, sur le martyrologe d'Usuard, etc. 3o. Des histoires de la controverse sur la procession du Saint-Esprit et de l'état de l'Église gallicane pendant le schisme. 4°. Un grand nombre d'ouvrages sur le droit civil et canonique. 5. Plusieurs opuscules imprimés à Paris, en 1609. 6o. Un commentaire sur la coutume de Troyes. 7°. Des éditions de plusieurs monumens anciens; il eut aussi la meilleure part à la satyre Ménippée. Ses ouvrages lui ont acquis le nom de Varron de France. Josias le Mercier, Papire Masson, M. Loysel M. Jean Boivin, garde de la bibliothèque du roi, et M. Grosley, avocat à Troyes, ont écrit sa vie. Les meilleures sont celle de M. Boivin, imprimée à Pa

ris en 1716, et celle de M. Grosley, aussi imprimée à Paris en 1756, en 2 vol. in-12.)

PITHOU (François), avocat au parlement de Paris, et frère du précédent, naquit à Troyes, en 1544. Il s'appliqua particulièrement à restituer et à éclaircir, avec l'aide de son frère, le corps du droit canonique, qui fut imprimé à Paris, en 1687, suivant leurs corrections; cette édition est la meilleure. On a encore de François Pithou une édition de la loi salique avec des notes; la comparaison des lois romaines avec celles de Moïse; le comes theologus, etc. Il mourut le 7 février 1621, à soixantedix-huit ans. C'était un homme d'une vertu rare et d'une modestie exemplaire. Les œuvres de MM. Pithou ont été imprimées en latin, en 1715. On trouve à la tête de cette édition le catalogue exact de leurs ouvrages.

PITIGIANIS (François de), religieux de l'Ordre des Frères Mineurs, natif d'Arezzo en Italie, fut définiteur général de sa province, théologien et confesseur de Ferdinand 1or, grandduc de Toscane, conseiller, théologien et prédicateur du duc de Mantoue et de Montferrat, examinateur de l'évêque de Mantoue. Il mourut en cette ville, en 1616, âgé de soixante-trois ans. On a de lui, 1o. un Coinmentaire sur les huit livres de physique d'Aristote, à Venise, 1617, in-4°. 2o. un Commentaire sur la Genèse, ibid. 1615, in-4°.

3o. Une Explication de la règle de saint François. 4°. Une Somme de Théologie spéculative et morale, en quatre parties, imprimée à Venise depuis 1581, jusqu'en 1622. 5o. Pratique criminelle et canonique, en 1617 et 1621. (Le père Jean de SaintAntoine, Biblioth. univ. francis., tome 1, page 424 et suiv.) PITINUM, ancienne ville d'Italie avec titre d'évêché. Ptolémée la donne aux Ombres qui habitaient dans les terres au nord des Toscans. Holstenius dit qu'on ignore sa véritable situation; qu'elle n'était pas éloignée du fleuve Amiternus, et qu'on en trouve le nom et des vestiges dans un lieu à un peu plus de deux milles d'Aquila, appelé Torre di Pitino. Un des anciens évêques de Pitino, assista au concile de Rome, sous le pape Symmaque, en 499. Il s'appelait Romain. (Ital. sac., t. 10, col. 158.)

PITIOT, jésuite. Nous avons de lui, Démonstrations théologiques pour établir la foi chrétienne et catholique contre les superstitions et les erreurs de toutes les sectes infidèles, à Metz, in-fol., 1675. (Journal des Savans, page 250 de la première édition, et 144 de la seconde.)

PITS ou PITSEUS (Jean), Anglais, était de Southampton et neveu du docteur Sanderus. Après avoir étudié en Angleterre, il alla à Douai, et de là à Reims où il abjura l'hérésie dans le collége des Anglais. Ensuite il alla à Rome où il fut fait prê

tre. De Rome il fut renvoyé à Reims, d'où il passa à Pont-àMousson, puis en Allemagne où il fut reçu docteur d'Ingolstadt. Le cardinal Charles de Lorraine lui donna un canonicat de Verdun, et, peu de temps après, il fut confesseur de la duchesse de Clèves, sœur de ce cardinal. Après la mort de cette princesse, Pitseus fut doyen, non de Verdun, comme le dit Moréri, mais de Liverdun où il mourut en 1616. Il est auteur du livre des Illustres écrivains d'Angleterre, publié sous le titre de, Relationes Historicæ et de Rebus Anglicis, On a aussi de lui, de Beatitudine; de Legibus; de Peregrinatione, etc. Sa vie est à la fin de son livre des Illustres écrivains d'Angleterre, dans lequel il prodigue des éloges à plusieurs petits auteurs. (Voy. l'Histoire de Verdun, imprimée en 1745.)

PITTON (Jean-Scolastique), docteur en médecine, naquit à Aix, de Jean-Scolastique Pitton. Il se fit passer docteur en 1666, et mourut vers l'an 1690. On a de lui, 1°. l'Histoire de la ville d'Aix, etc., à Aix, 1666, in-fol. 2°. Annales de la sainte Église d'Aix, à Lyon, 1608, in-4°. 3°. Quinze Lettres, qui contiennent son sentiment sur les historiens de Provence, à Aix, 1682, in-12.

PITHUSSA, autrefois Hityus et Opius, évêché du Pont-Polemoniaque, sous la métropole de Néocésarée. Nous n'en connaissons qu'un seul évêque, nommé

Stratophile. Ou le trouve parmi les Pères de Nicée ( Or. chr., t. I p. 520.)

PIZART (Henri ), prieur des chanoines réguliers de l'Ordre de Saint-Augustin, près de Ruremonde. Nous avons de lui, Sacerdos evangelicus ad fancta sanctorum accinctus, sive paraphrases et observationes in regulas et leges pontificias sacrificii novæ legis directrica, id est, missalis romani rubricæ, tore Henrico Pizart, priore canonicorum regularium Ord. S.-Augustini congregat. Windesemensis in valle S.-Elisabeth, prope Ruremundam, à Cologne, 1708, in-8°. (Journal des Savans, 1709, Supplément, pag. 23 de la première édition et 20 de la seconde.)

au

PLACE (François de la), jurisconsulte de Bologne au quinzième siècle, fit imprimer

une Somme sur les matières canoniques, à Padoue, en 1473. (Dupin, Table des Auteurs ecclésiastiques du quinzième siècle, col. 850.)

PLACE (Josué de la), habile ministre protestant, et professeur en Théologie dans l'académie des prétendus réformés de Saumur, descendait d'une noble et ancienne famille. Il s'acquit beaucoup de réputation par ses ouvrages contre les sociniens, et mourut à Saumur le 17 août 1655, à cinquante-neuf ans. Ses œuvres ont été imprimées à Franeker en 1699 et en 1703, in-4o, en 2 tomes, dont le premier contient un traité des types, ceux

de l'imputation du premier péché d'Adam, de l'ordre des décrets divins, du libre arbitre, et un abrégé de Théologie. On trouve dans le second ses disputes contre les sociniens. C'est le plus important de ses ouvrages. On a encore de lui, Examen des raisons pour et contre le sacrifice de la messe, à Saumur, 1739, in-8°. (Voyez la préface mise au-devant de l'édition de Franeker.)

PLACE (Claude de la ), pretre, professeur de rhétorique au collége de Beauvais, et recteur de l'Université, en 1652. On a de lui, 1°. un Traité contre la pluralité des bénéfices, à Paris, 1650. 2°. Un autre Traité de la résidence et du devoir des pasteurs, ibid., in-8°, 1655. 3o. De Clericorum sanctimoniá, 1670, seconde édition. (Dupin, Table des Aut. ecclésiastiques du dix-septième, col. 2209. Moréri, édit. de 1759.)

PLACE MONACALE. On appelle ainsi l'état d'un religieux dans des monastère où le nombre des sujets est fixe. Ces places monacales ont principalement lieu dans les congrégations non réformées où, par une suite des partages des biens, les religieux jouissent de certaines portions de biens, comme des bénéficiers. Suivant la pratique la plus ordinaire dans l'Église de France, c'était aux abbés et aux prieurs commendataires que de droit commun appartenait la disposition des places monacales, dans les monastères qui n'é

taient point en congrégation. PLACENTINIIS (Jean), né à Ils y ont été maintenus par plu- Saint-Tron, au pays de Liége, sieurs arrêts, lorsque les reli- et dominicain profès du couvent gieux n'ont pas justifié d'une de Maestricht, dans les quinzièpossession contraire. (Mémoires me et seizième siècles, a donné : du clergé, t. 4, p. 10.... 70..... 1o. Vitæ episcoporum leodien1269 et suiv.)

sium. 2o. Annales deducti å Les places monacales sont tempore Apostolorum usque ad aussi peu susceptibles de com- annum 1408, continentes omnia mende que les offices claustraux; per orbem memorabilia, præciparce qu'étant sujets, ou censés puè concernentia episcopos leosujets à résidence et à un service dienses, 1506. 3o. Varia illuspersonnel, on ne pourrait le con- trium personarum elogia et epifier à des clercs séculiers, sans in- taphia. 4o. Antiquitates leotroduire dans les monastères un dienses, tungrenses, et mosæmélange indécent de séculiers trajectenses. Ce dernier ouvrage avec les réguliers, qui ne servi- est en vers. rait qu'à les détruire.

FIN DU TOME DIX-NEUVIEME,

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