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par le père Boucat, minime, qui Quignonès, premier comte de tâche de dissiper l'illusion du Luna. Il fut fait général de son quiétisme , en faisant voir, par Ordre en 1522, puis cardinaldes règles tirées de l'Écriture- évêque de Cauria , légat en EsSainte et de la tradition, en pagne et dans le royaume de quoi consiste la paix et le vrai Naples. Il mourut à Veruli en repos de l'âme, et par quelles 1540. Il avait travaillé à réduire voies on y peut arriver; les Let- le bréviaire à trois

psaumes tres de M. l'abbé de Villiers sur pour chacune des heures canol'oraison des quiétistes; les Dia- niales, et à trois leçons pour malogues posthumes du sieur de la tines, et l'avait disposé d'une Bruyère sur le quiétisime; le manière qu'on pouvait réciter le Traité de la véritable oraison, psautier chaque semaine. Ce bréoù les erreurs des quiétistes sont viaire fut iinprimné à Paris en réfutées, et les maximes des 1536, in-4°, et 1666, in-8°; å saints sur la vie intérieure sont Venise en 1546, in-8° ; à Lyon, expliquées selon les principes en 1556, in-4°; à Anvers en de saint Thomas, par le père 1563, in-16. La préface, qui est Massouillé; et le traité du même fort belle, parut séparément dès auteur sur l’Amour de Dieu; 1535, et se trouve dans plul'Examen des voies intérieures, sieurs ouvrages, entre autres dans par le père Chaponel ; la Lettre la seconde édition du traité de pastorale de M. l'évêque de Claude Joli , de reformandis Noyon , en forme de préservatif horis canonicis. (Wading, in anpour conserver le clergé et les fi- nal. Min. Ughel, Ital. sac. dèles de son diocèse dans le saint Aubery, Hist. des cardinaux). exercice d'une solide et véritable QUIMPERLÉ, Quimperleum , piété, contre les maximes perpi- abbaye de l'Ordre de Saint-Becieuses du quiétisme ; l'Instruc- noît, au diocèse de Quimpercotion pastorale de M. l'archevê- rentin en Bretagne. Elle fut que de Paris, sur la perfection fondée, vers l'an 1034, en l'honchrétienne et sur la vie inté- neur de la sainte Croix, par rieure, contre l'illusion des faux Alain Cagnard, comte de Cormystiques; le petit livre intitu- nouailles. C'est dans ce monaslé : Pensez-y mieux, in-12, à tère que dom Claude Lancelot, Paris, chez Chaubert, 1725.) si connu par ses ouvrages et par

QUIEU (Antoine le), religieux la grande austérité de sa vie, est de l'Ordre des Frères Prêcheurs, mort. Il a été inhumé dans la instituteur de la réforme appelée nef même de l'église abbatiale , la congregation du Saint-Sacre- du côté de l'évangile, sans épiinent. (Voy. ANTOINE LE QUIEU.) taphe ni pierre sépulcrale. Il

QUIGNONÈS ( François de ), était exilé en cette maison dede l'Ordre de Saint-François, puis qu'on l'avait fait sortir de était fils de Diégo-Fernandez de l'abbaye de Saint-Cyran, où il

:

avait fait profession de la vie et le siége de cette église se troureligieuse. (Moréri, édition de ve certainement rempli par 1759.) L'auteur de l'Histoire de d'autres évêques dans le temps Bretagne, tome 2, met la fonda- où l'on dit que ce saint a pu l'oction de l'abbaye de Quimperlé cuper, c'est-à-dire, avant le mien 1029,

et son union à la con- lieu du treizième siècle. (Moréri.) grégation de Saint-Maur au QUINCY, abbaye'de l'Ordre de temps du cardinal de Retz, qui Saint-Benoît, fondée au septiè. posséda cette abbaye, depuis me siècle, dans le Poitou, était 1624, jusqu'en 1668. Cette ab- située sur la petite rivière de baye n'existe plus, comme toutes Mioson, à une lieue et demie les autres.

de Potiers. Les historiens disent QUINCY, Quinciacum, ab- que cette abbaye avait été fonbaye de l'Ordre de Citeaux, de dée par les parens de saint Aila filiation de Pontigny, proche carde, vulgairement Achard, et Tonnerre, au diocèse de Lan- pour ce saint même. Saint Phigres. Sa fondation ne remonte libert en prit la direction selon pas plus haut que le douzième l'intention des fondateurs, dont siècle. Elle avait été beaucoup le dessein était de la lui souplus considérable qu'elle ne l'é- mettre et à l'abbaye de Jumiètait de nos jours. Eudes de Châ.

ges.

Il fit aussi veoir de celle-ci tillon quien était abbé, non dans des religieux pour habiter ce le douzième siècle, comine le dit

nouveau monastère et y établit Moréri, mais dans le seizième, Achard pour premier abbé. Peu la désola de telle sorte, qu'elle de temps après il envoya Achard ne put se relever de ses ruines. pour gouverner Jumièges en sa Ils ne restait de l'église que le place, et l'on mit à Quincy an chaur et les deux croisées, dans religieux fort intelligent et de lesquelles il y avait sept autels grande vertu, nommé Probe. de chaque côté. On prétend que On honorait à Quincy un saint les satellites de Châtillon s'élant Benoît, qu'on suppose avoir été un jour revêtus, au nombre de évêque de Samarie, et être passé

, cinq cents, des ornemens des en France, où il mena, dit-on, ministres sacrés, y firent par dé- la vie érémitique ; mais un an

, rision une espèce de procession cien calendrier, écrit sous le rèautour d'une croix, et qu'en- gne de Charlemagne, ne lui suite ils brûlérent tous ces orne- donne que la qualité de prêtre. mens au même lieu. On montre (Moréri.) dans l'église le tombeau de saint QUINET (Louis), religieux Gautier, abbé du monastère, de l'Ordre de Cîteaux, naquit que quelques-uns prétendent vers l'an 1595, dans la paroisse avoir été évêque d'Auxerre et de la Houblonnière, diocèse de martyr ; mais on ne connaît pas Lisieux. Il einbrassa fort jeune d'évèque d'Auxerre de ce nom, la vie religieuse dans l'abbaye du

Val-Richer, diocèse de Bayeux, fit sa philosophie à Pont-à-Mousson, et sa Théologie à Paris, où il prit le grade de docteur. L'abbé de Clairvaux l'ayant nommé prieur de l'abbaye de Royaumont, il y établit la réforme, dont il a toujours été dans son ordre un des plus fermes appuis. Le cardinal de Richelieu le choisit pour son confesseur toutes les fois qu'il venait à Royaumont, et le nomma abbé de Barbery. Il fut visiteur et vicaire-général de son ordre pour les maisons de la réforme, où il fit des biens infinis. Il se démit de son abbaye cinq ans avant sa mort, pour ne s'occuper uniquement que de l'affaire de son salut, et mourut à Barbery le 2 janvier 1665, après avoir brillé pendant sa vie par un zèle plein de lumières, et s'être rendu un modèle accompli de toutes les vertus chrétiennes et religieuses. Ses ouvrages sont : 1°. Éclaircissemens ou conférences sur la règle de saint Benoît, en forme de dialogues, etc., avec un traité des dispositions de piété pour l'exercice journalier d'une âme religieuse, in-8°, imprimé à Caen, en 1651, par Pierre Poisson. 2°. Trésor de piété contenant divers sujets pour s'entretenir avec Dieu dans l'oraison sur les devoirs de la vie chrétienne et sur les principaux mystères de notre religion, imprimé à Paris. 3o. Les états pénibles et humilians de JésusChrist sur la terre, à Caen, chez

Poisson, 1651, in-12. 4°. Le Noviciat des bénédictins expli+ qué par diverses conférences entre le père et l'enfant, à Paris, chez Jean Pocquet, 1653, in-12. 5o. La direction et conduite des supérieurs. 6°. Les vérités de la foi. 70. Des méditations et d'autres traités ascétiques. (Dupin, Table des Auteurs ecclésiastiques du dix-septième siècle, col. 2287. Moréri, édit. de 1539.)

QUINIZ ou QUINIDE, Quinidius (saint), évêque de Vaison dans le sixième siècle, naquit à Vaison même, et fut mis par sa mère, qui l'avait offert à Dieu avant sa naissance, entre les mains de quelques pieux ecclésiastiques, sous la conduite desquels il fit un merveilleux progrès dans toutes les vertus chrétiennes. Son évêque, saint Théodose, le fit diacre de son église, et l'envoya en qualité de son député au concile d'Arles de l'an 552. Il le choisit ensuite pour son coadjuteur, et se déchargea sur lui du fardeau de l'administration de son diocèse, que son grand âge ne lui permettait plus de porter. Saint Théodose étant mort quelque temps après, le nouvel évêque gouverna seul son peuple avec toute la vigilance d'un pasteur également charitable et zélé. Il reçut une rude épreuve de la part de Mommol, comte d'Auxerre, général des armées françaises, qui le maltraita d'une manière fort outrageuse, parce qu'il ne lui avait point rendu

tous les honneurs qu'il se croyait pratique. 4o. Une réponse au dus pour une victoire qu'il avait traité de l'opinion probable fait remportée en Dauphiné sur les par Prosper Fagnani, et au traité Loinbards. Quiniz souffrit tout d'Antoine Marinarius. 50. La avec une patience exemplaire: vie de saint Romain en italien. mais Mommolne fut pas plus tôt (Dupin , Tables des Auteurs ecsorti de Vaison, qu'il se sentit clés. du dix-septième siècle, col. attaqué d'un mal violent qui 2384 et 2385.) obligea ses gens de l'apporter QUINTANADVENNAS (Antout mourant aux pieds du saint toine), jésuite, natif d'Alcanévêque. Il pria pour la guérison tara en Espagne, entra dans la du malade, et l'obtipt à l'heure société en 1615, et mourut au même. Il assista peu de temps mois d'août 1651, âgé de cinaprès au concile de Paris de l'an quante-un ans. On a de lui : 572, et mourut le 15 de février 1°. Une Théologie morale sur vers l'an 578 ou 579. (Rolland. les sept sacremens , à Séville en Baillet, t. 1, 15 février.) 1645.20. Une Théologie mora

QUINQUAGÉSIME, septième le sur les commandemens de dimanche avant Pâque. On a l'Église et sur les censures, à appelé autresois quinquagésime, Madrid en 1652. 3o. Les Vies le dimanche de la Pentecôte, et des saints de Tolède, de Séville les cinquante jours qui sont en- et des martyrs d'Ossone, à Sétre Pâque et la Pentecôte; mais ville en 1634. 4o. Des cas sar le pour distinguer cette quinqua. Jubilé, ibid, en 1641. 5o. Des gésime de celle qui est avant instructions pour ceux qui doiPâque, on l'appelait quinqua- vent être ordonnés, ibid., 1640. gésime pascale. ( Raban, De 6o. Du saint nom de Marie, ibid., Instit. cleric. l. 2, c. 39 et 41.) 1643. 79. L'explication de la

QUINQUARBRES ou QUIN. bulle d'Urbain vm , qui défend QUARBOREUS. (Voyez Cinq- l'usage du tabac dans les églises, ARBRES.)

ibid., 1641. ( Dupin , Table des QUINTAL (Antoine Lopez de), Auteurs ecclés. du dix-septième natif de Santaren en Portugal, siècle, col. 2138 et 2139.) entra dans l'Ordre des Feuillans QUINTE, martyre et comen 1641, et mourut vers l'an pagne de sainte Apolline. (Voy. 1670. On a de lui : 1°. des notes

APOLLINE.) sur les constilutions de son or- QUINTIEN (saint), évêque de dre. 20. Une réponse au libelle Rodez, puis de Clermont en Aud'André le Blanc, imprimée vergne, était né en Afrique dans sous le nom de Candide Philo- le cinquième siècle , sous la dolète , prêtre génois, à Gênes en mination des Vandales. Il vint 1642, à Madrid en 1645, et à en France vers l'an 495, et s'ar. Crémone en 1646. 3". Un traité reta dans le Rouergue, où il serdes opinions probables dans la vit l'Église avec beaucoup d'é

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dification. Il fut fait évêque de cette église. (Le père le Cointe , Rodez vers l'an 502, et assista dans ses Annales de l'histoire ecau concile d'Agde en 506, et à clésiastique de France. Le père celui d'Orléans en 5u. La ville Longueval, dans son Histoire de Rodez s'étant divisée en deux de l'Église gallicane, liv. 9.) partis après la mort du roi Clo- QUINTILIENS, hérétiques vis, ceux qui étaient pour les montanistes, qui adoptaient les Visigoths voulurent attenter à la illusions de Quintille, femme de vie de saint Quintien, qui se re- mauvaise vie , qui se disait

protira secrètement à Clermont en phétesse, et qui avait été amie Auvergne en 512. Trois ans après de Montan. Ils parurent vers il fut fait évêque de cette ville, l'an 189 , et l'erreur qui les diset la gouverna avec autant de tinguait des autres sectes monzèle que de prudence et de sa

el tanistes, était d'enseigner qu'il gesse. Il la délivra mêine par ses fallait élever les femmes au salarmes, ses jeûnes et ses prières, cerdoce et à l'épiscopat, parce de la fureur du roi Thierri , que

Jésus-Christ avait apparu qui la tenait assiégée, et qui à Priscille sous la figure d'une avait juré qu'il la démolirait. femme , et s'était mis dans le lit Saint Quintien mourut le 13 no- avec elle, pour montrer que vembre de l'an 527, jour auquel l'homme et la femme étaient on fait sa fète à Clermont. On la également choisis de Dieu pour célèbre à Rodezle 14 juin. (Saint l'ordre du sacerdoce. Le concile Grégoire de Tours, dans les Vies de Laodicée condamna les quindes saints Pères. Baillet, tom. 2, tiliens en 320 , et saint Epipha14 juin.)

ne écrivit contre eux. ( Epiph. QUINTILIEN ou QUINTI- Hær. 49. Baronius, à l'an 173. NIEN (saint), abbé célèbre par Le père Pinclinat, Dictionn. des sa sainteté dans le septième siè- hérésies, au mot Quintille.) cle, comme on le croit, gouverna QUINTIN (Jean), né à Autun avec une grande piété les reli- le 20 janvier 1500, était fils de gieuses que saint Eloi établit à Philibert Quintin, greffier de Paris , et qui y ont subsisté long. l'officialité d'Autun , et de Phi

у temps. Le même saint fit aussi liberte Labourault. Il employa bâtir uue église hors la ville de une partie de sa jeunesse à voyaParis, sous l'invocation de saint ger en Grèce, en Syrie, en PaPaul, pour la sépulture des re- lestine et dans l'ile de Rhodes. Jigieuses : c'est aujourd'hui l'é- Il vint ensuite à Paris où il prit glise paroissiale qui porte le l'ordre de la prêtrise. Il у fut nom de ce saint apôtre, et qui aussi installé professeur en droit est une des plus considérables canon en 1536, et on lui donna de Paris. Saint Quintilien y fut un bénéfice de l'Ordre de Malte, enterré, et l'on voit encore au

où il avait été chancelier serjourd'hui son tombeau dans vant. Il mourut à Paris le 9 avril

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