Immagini della pagina
PDF
ePub
[graphic]

BUREAU GÉNÉRAL

DE LA SOCIÉTÉ LANGUEDOCIENNE DE GÉOGRAPHIE.

Président......

ANNÉE 1887.

M. CASTETS, Doyen de la Faculté des Lettres. Vice-Président... M. GIDE, Professeur à la Faculté de Droit.

Secrétaire général. M. MALAVIALLE, professeur au Lycée.

[blocks in formation]

Président..... M. Valéry MAYET, professeur à l'École d'Agriculture.

Vice-Président. M. F. SAHUT.

Secrétaire..... M.FRANÇOIS GAY, prof. agrégé à l'École de Pharmacie,

DEUXIÈME SECTION.

(Géographie historique.)

Président...... M. Maurice CROISET, professeur à la Faculté des

Lettres.

Vice-Président. M. le Dr Léon CoSTE.

Secrétaire..... M. BEDOT, professeur au Lycée de Montpellier.

TROISIÈME SECTION.

(Géographie économique et statistique.)

Président...... M. Ernest LEENHARDT.

Vice-Président. M. F. CONVERT, professeur à l'École d'Agriculture.

Secrétaire....

M. N...

1

DR

GÉOGRAPHIE

M. A. GERMAIN

PRÉSIDENT HONORAIRE

DE LA SOCIÉTÉ LANGUEDOCIENNE DE GÉOGRAPHIE

M. Germain avait donné à la Société Languedocienne de Géographie une part de sa longue et féconde activité. Dès la première heure, il lui avait apporté l'appui de son autorité scientifique ; jusqu'à ses derniers jours, il soutint de sa collaboration l'œuvre dont il fut un fondateur éminent. A l'Institut, au milieu d'anciens Collègues, les mérites de l'historien ont reçu le témoignage qui leur était dû. Les services plus particuliers rendus par lui à nos études ne peuvent être oubliés; il y a pour nous tous un devoir personnel en quelque manière à être reconnaissants envers sa mémoire.

On se souvient en effet que M. Germain présida le premier notre Bureau général, et qu'à ce titre il inaugura, le 6 avril 1878, les séances de la Société. Son discours était un programme de recherches qu'inspirait une méthode judicieuse, ennemie des conclusions hâtives, des synthèses imprudentes. Sans empiéter sur le domaine réservé à chacune des sections, il indiquait le lien commun qui devait réunir leurs travaux pour des résultats d'ensemble. La géographie du Languedoc y était présentée comme l'objet principal de leurs efforts; en cette matière, il ne pouvait se rencontrer de compétence mieux fondée que la sienne. A plusieurs reprises il est revenu sur l'idée exprimée par lui, et, tout

récemment encore, il recommands it la publication, par la Société, d'un Atlas de notre région. Son expérience et son labeur éclairé manqueront à un tel recueil, dont son collègue, M. le professeur Revillout, avait arrêté les dispositions, dont la première carte a été préparée par les travaux de M. Cazalis de Fondouce. M. Germain s'intéressait vivement à cette entreprise; puissent du moins les précieuses indications données par lui être utilisées un jour!

Dans un ordre d'idées moins spécial, il s'attachait à signaler l'importance de la géographie pour l'enseignement : il aimait à rappeler qu'à une époque où cette science était dédaignée, il n'avait jamais manqué de lui réserver une place dans ses cours, de l'associer à ses lecons historiques. C'est ce qu'il faisait entendre, comme un conseil donné de haut aux professeurs, avec la double autorité de l'âge et de la réputation acquise, dans le Congrès des Sociétés françaises de Géographie tenu à Montpellier en 1879 et qui s'ouvrit sous sa présidence. Là, il ne négligea pas non plus l'occasion, qu'il ne laissait du reste jamais échapper, de relever les titres scientifiques de Montpellier, si bien connus de lui; les droits de sa patrie d'adoption à devenir un centre d'études géographiques, le caractère dont le moyen âge avait déjà marqué la cité, séjour de Jacques Coeur, répandant les produits et les agents de son commerce sur tous les rivages de la Méditerranée latine et orientale.

Il renouvelait dans ces circonstances ses promesses de dévouement à l'œuvre commune. On sait avec quelle scrupuleuse fidélité elles ont été tenues. Devenu Président honoraire de la Société, il ne laissa jamais son zèle se ralentir, ni par les approches de la vieillesse, ni par le souci d'ouvrages considérables dont il a heureusement pu mener la plupart à bonne fin. Qui ne, se rappelle parmi nous les séances qu'il suivait assidûment, qu'il égayait souvent de son entrain et de sa bonhomie vaillante, mêlée parfois d'aimable malice, qu'il éclairait d'avis toujours écoutés avec respect; qui n'aura remarqué la faveur empressée dont le public entourait ses communications?

Ces travaux, les lecteurs du Bulletin les connaissent; ils occu

« IndietroContinua »